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Le-monde-nucléaire-Arme-nucléaire-et-relations-internationales-depuis-1945

Synthèse : Le-monde-nucléaire-Arme-nucléaire-et-relations-internationales-depuis-1945. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2022  •  Synthèse  •  2 323 Mots (10 Pages)  •  415 Vues

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Géopolitologue et fondateur et directeur de L'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), Pascal Boniface a écrit un nouvel livre qui s'ajoutait a liste de ses livres traitant le sujet de la géopolitique. Né en 1956 à Paris, il suit une formation à l'université Paris 8 et à l’institut d'études politiques de Paris dans lesquelles il enseignera plus tard. Il fonde en 1991, L'IRIS, un laboratoire d'idée, institut de formation et un centre de recherche qui se penche principalement sur les questions internationales, géopolitiques et stratégiques.

L'ouvrage, "Le monde nucléaire: Arme nucléaire et relations internationales depuis 1945", publié en 2006 est rédigé, avec l'aide d'un chercheur de L'IRIS du nom de Barthélémy Courmont, spécialiste des questions nucléaires et des États-Unis. Le but de cet œuvre est de faire l'histoire du «monde nucléaire» depuis la fin de la seconde Guerre mondiale. Par conséquent, de montrer l'impact du développement de l'arme nucléaire sur les relations internationales et sur les objectifs des États. Étudier les novelles questions sur l'arme nucléaire qui surgissent depuis l'émergence de nouveaux États et depuis la fin de la Guerre Froide. Connaître la manière dont elle a structurée cette dernière et comment elle s'est élevée en tant que symbole suprême de la puissance des États.

I: Aux origines du nucléaire.

Dans cette première partie du livre, les premières recherches sur le nucléaire sont abordées tout comme leurs finalités qui ont menés aux bombardements sur Hiroshima et Nagasaki le 6 et 9 Août 1945.

Les premières recherches ont donc été entamées dès la fin du 19e siècle. Ces recherches en matières de physiques nucléaires étaient destinés à une utilisation civile, trouver une nouvelle source d'énergie. Cependant, à l'approche de la guerre, le but civil de ses recherches sera vite délaissé pour laisse place à un projet militaire. Contrairement a ce que l'on peut penser, les États Unis ne sont pas les premiers a s'être lancés dans la recherche nucléaire. D'autres États étaient intéresser ont décidé de se plonger dedans. C'est le cas du Royaume-Uni et de l'Allemagne qui s'investissent pleinement après la défaite française de 1940. Le Maud Committee est le projet de recherche anglais sur la bombe atomique mais qui sera délaissé quand les États-Unis décideront de pleinement s'investir dans le nucléaire et créé le projet Manhattan réunissant les États-Unis d'Amérique le Royaume-Uni et le Canada.

«L'étude du fait nucléaire dans les relations internationales suppose la superposition de trois niveaux qui apparaissent dans les événements des 60 premières années : la prolifération (qu'elle soit horizontale ou verticale, la dissuasion et le désarmement.).» (p.11). Dans la première partie, on parle seulement des deux premiers termes. La non-prolifération intervient quand on parle des États-Unis. Ces derniers ont évité pendant leurs recherches et après de partagés les dossiers sur le nucléaire. Le but est de garder un monopole sur la bombe nucléaire ( à l'époque, symbole suprême d'une surpuissance mondiale) et l'utiliser comme moyen de dissuasion.

Le concept de dissuasion nucléaire apparaît après la seconde guerre mondiale qui est exercé durant la guerre froide principalement par les États-Unis et L’URSS. Le bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki était selon les américains pour dissuader les japonais de continuer leur attaques. Pourtant, il y avait également un enjeu politique. Le président ( à l'époque Truman) était nouveau et non élu ( le président Roosevelt meurt durant son mandat en 45. et il aurait été la cible facile de critique si il ne favorisait pas le lancement de la bombe atomique et mettre fin à la guerre qui continue de prendre la vie des citoyens américains. Le lancement de la bombe allait permettre de rentabiliser les recherches et leurs coûts, montrer la supériorité des États-Unis face au reste du monde et surtout face à Moscou ( URSS) («Utiliser Hiroshima pour justifier la dissuasion n'a donc pas de sens puisque si l'arme nucléaire existait bien le 6 Août 1945, la dissuasion était encore à inventer») (p.39-40).

II : Un monde bipolaire et nucléarisé.

La guerre froide a structuré le monde pendant presque 50 ans. Le développement du nucléaire à rendu obsolète l'idée de guerre inévitable. Les armes nucléaires qui se développent de plus en plus par les géants de l'Ouest et de l'Est sont sont sources de conflit et de débat au sein même des états. Lors de la guerre de Corée ( 1950-1953), il y a deux conceptions de l'utilisation de l'arme nucléaire qui surgissent parmi les dirigeant aux États-Unis. Tandis que certains pensent qu'il faut l'utiliser pour obtenir un impact fort d'autres pensaient qu’utiliser le nucléaire en moins de 10 ans après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, était impensable et allait donner une mauvaise image des États-Unis.

Les américains ont, pendant les années 50, eu le monopole de la projection des armes nucléaire. Leur production en masse en plus de l'engin B-52, un bombardier lourd qui entra en service en 1955 qui pouvait transporter ces armes, était le symbole d'un avantage américain sur le monde. Cependant, la situation changea en 1957, après la mise au point par l'URSS en 1957 des missiles T-3 qui pouvaient atteindre les États-Unis. De plus, la crise de Cuba ( 1962) fait réagir les États-Unis car l'URSS est plus proche que jamais.

L'URSS n'a pas dès le début privilégié l'utilisation militaire du nucléaire. Staline pensait que l'arme nucléaire ne servirai qu'en attaque surprise épaulant les forces conventionnelles de l'état et en tant qu'arme de dissuasion. D'après lui l'atout principale de l'URSS restait l'armée Rouge. C'est seulement vers les années 70 qu'on observe une évolution politique et une prise de conscience de l'importance du nucléaire dans le domaine politique.

On observe également un changement politique avec la doctrine de McNamarra : la riposte graduée. Le nucléaire n'est pas la réponse a tout, les moyens et décisions menées par les États-Unis doivent être proportionné a la menace.

L'obtention de l'arme nucléaire par la Chine transforme la relation entre Washington

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