Philosophe et hommes

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Dumarsais, grammairien, ami de Diderot et de D'Alembert, maître d'oeuvre de l'Encyclopédie, est chargé par eux de rédiger l'article de "philosophe" qui reflète l'idéal du mouvement littéraire des Lumières. Il s'agit plutôt d'un texte argumentatif. L'article "philosophe" est un portrait élogieux du philosophe, modèle intellectuel et moral donc ce texte montre toutes les qualités et le mode de vie que doit avoir un philosophe. Le texte se compose de 7 paragraphes qui se regroupent en 2 parties séparés par 1 paragraphe de transition et prolongé par un paragraphe de conclusion. On distingue donc bien une double thèse: le philosophe se signale à la fois par sa rigueur intellectuelle et sa sociabilité. Tout d'abord, nous étudierons Le philosophe et les Hommes, puis Les valeurs du philosophe, enfin L'éloge du philosophe.

I/ LE PHILOSOPHE ET LES HOMMES

Le 1er paragraphe s'ouvre sur l'opposition entre le philosophe et les autres Hommes lignes 1 à 11. La polémique est donc engagée. On insiste bien sur la distinction par lemot de liaison "au contraire" ligne2/3. Le philosophe est celui qui "démêle" lignes 3 et 16, il recherche les causes ligne 3 et fait un usage de sa "raison" lignes 6,8,9,38. La répétition du mot "marchent"permetle parallélisme avec le mot "ténèbre" et "flambeaux" révèlent leur opposition. L'emploi abondant des négations permet les comparaisons implicites avec les non-philosophes, lignes 15/17 "la vérité n'est pas", "il ne la confond point". Les autres Hommes sont représentés à l'aide du privatif "sans" ligne 1/2. L'expression "il prend pour vrai" laisse entendre que les non-philosophes confondent la vraisemblance et les apparences avec la vérité. A la fin du 1er paragraphe, se perçoit la double opposition entre le philosophe et le chrétien. Il reproche aux chrétiens de justifier ce manque de réflexion sur les motivations exactes de leurs actions par la notion de grâce divine selon laquelle la valeur de nos actions ne dépend pas de nous mais de Dieu. Il rappelle la prédominance de la raison. Il laisse entendre que philosophie et christianisme s'exclu (référence aux problèmes avec les jésuites).

A remarquer, la composition en parallèle lignes 8,9,10. Dumarsais réafirme la valeur du doute "il sait devenir indéterminé" ligne 21 tel est sa réponse lorsque le mystère subsiste.

II/ LES VALEURS DU PHILOSOPHE ET SON RAPPORT AU MONDE

Le philosophe n'a pas recourt à Dieu. Dans les lignes 8,9,10, le parallélisme de la construction des phrases et l'anaphore du mot "détermine" établit la comparaison entre raison et philosophe, grâce et chrétien de l'autre. La métaphore de l'horloge qui donne une vision mécanique du monde donne une conception matérialiste car elle se remonte d'elle-même. Il n'y a pas de recours

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