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L’immigration polonaise dans le Nord-Pas-de-Calais

Note de Recherches : L’immigration polonaise dans le Nord-Pas-de-Calais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2013  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  3 366 Vues

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L’immigration polonaise dans le

Nord-Pas-de-Calais

1) Le document 1 est un graphique de l’évolution du nombre de Polonais en France et dans le Nord-Pas-de-Calais en milliers de 1921 à 1939. En 1921, on assiste au début d’une augmentation du nombre de Polonais en France avec 50 000 et dans le Nord-Pas-de-Calais, 20 000. En 1926, cette augmentation se poursuit en France avec 300 000 Polonais et dans le Nord-Pas-de-Calais, 90 000. En 1931, on atteint le pic de croissance avec 500 000 Polonais en France et 200 000 dans le Nord-Pas-de-Calais. Les chiffres de 1921 ont donc été multipliés par 10.

On assiste ensuite à une baisse avec, en 1939, 420 000 Polonais en France et 150 000 dans le Nord-Pas-de-Calais. La période de forte immigration est de 1921 à 1931.

2) Suite à la première guerre mondiale, la France est en manque de main d’œuvre pour deux raisons qui sont une faible natalité et les effets de la première guerre mondiale, tel que le manque de matières premières comme le charbon dans les corons. Pour résoudre ce problème, l’état français va faire appel à des travailleurs immigrants, ici des Polonais. Ces populations rurales et pauvres vont travailler dans l’industrie, l’agriculture et ensuite, dans le petit commerce. Dans le document 3, on voit que ces immigrés travaillent dans les mines du Nord-Pas-de-Calais. Grâce à ces mines, beaucoup de Polonais vont venir y travailler, il y a même des enfants.

3) La Société Générale d’Immigration (SGI) a été crée en 1924 et elle a pour rôle de prendre en charge l’immigration, c'est-à-dire que « cette organisme patronal était chargé d’organiser le recrutement des travailleurs étrangers ». La SGI s’occupe de plusieurs pays. Les hommes venaient postuler au bureau de la SGI puis ils étaient sélectionnés.

4) Le témoignage du document 2 nous montre que ces immigrés polonais sont traités comme du bétail. En effet, premièrement, les polonais ignorent tout du travail en France et deuxièmement, Paris recrute jusqu’à 600 personnes par mois à l’aide de train et les exigences sont terribles. Enfin, énormément d’hommes patientent dehors, ils ont entre 20 et 30 ans, ils sont ensuite inscrits puis sélectionnés et contrôlés par un médecin pour voir s’ils sont aptes pour le travail.

5) Les Polonais ne sont pas vraiment intégrés à la population locale puisqu’en effet, la France devient en partie polonaise comme le montrent les passages : « on aurait dit la Pologne en France », «le boulanger, l’épicier, le tailleur, c’était tous des polonais », ce qui montre que les Polonais sont plus ou moins isolés. De plus, les Polonais ne connaissent que quelques mots de français. Dans certaines régions, les français sont même en minorité « Trois familles françaises sur vingt numéros » mais aussi dans les corons au Nord-Pas-de-Calais, il y a des églises polonaises (l’église Saint Stanislas). On a aussi des sociétés et des loisirs tels que les scouts, les chorales, les tireurs et le théâtre. On a des communautés polonaises, l’intégration est lente.

6) La photographie illustre bien la non-intégration des polonais puisqu’ici, ces nombreux polonais sont pris en photo devant une église pour y tenir une réunion entre les membres d’une association de jeunesse polonaise, ce qui prouvent

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