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Les Lumière au XVIIIe siècle

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Par   •  24 Mars 2013  •  Cours  •  358 Mots (2 Pages)  •  870 Vues

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Les Lumières au XVIIIe siècle

Le mouvement des Lumières en Europe

Il n’est pas si facile de définir cette notion à la fois difficile et essentielle.

1. Sens de l’expression « les lumières »

Tentons d'abord de voir la façon dont le mot se délimite en interrogeant le sens de l’expression.

Si l'on trouve au XVIIe siècle un usage courant du pluriel dans des expressions : « avoir des lumières » de tout, ou à propos du Bourgeois gentilhomme : « homme dont les lumières sont petites », il faut remarquer que l'on est passé, dans l'emploi privilégié du mot, du singulier au pluriel et que ce passage est par lui-même significatif.

On passe du Roi Soleil aux lumières intellectuelles des citoyens bourgeois. On passe de la lumière de la foi « Lumen Christi », dans des perspectives augustiniennes, aux Lumières de la raison.

Ce pluriel symbolise à la fois la multiplicité et le relativisme, l'abandon d'une doctrine unitaire d'un Dieu source unique de la lumière, au profit d'une conception plus diversifiée d'une vérité conquise par une multitude d'individus pensants, et par conséquent si la Lumière est invariable, les Lumières, elles, peuvent connaître des variations suivant les personnalités, les domaines de pensée.

Ce pluriel implique aussi l'étendue des secteurs abordés (lettres, sciences, politique, etc.), mais encore l'étendue du public visé (France /étranger ; diverses classes sociales).

Les Lumières désirent atteindre à l'universalité par la totalité des diversités.

2. L’unité des Lumières

Mais alors qu'est-ce qui fait l'unité des Lumières, compte tenu de ce relativisme et de cette diversité ?

C'est la forte structuration de l'ennemi contre lequel elles combattent, et c'est pourquoi il faut insister sur l'importance des concepts et des institutions religieuses et monarchiques.

À cet ennemi sont réservés les mots d'une thématique de l'obscurité et de l'obscurantisme : ce sont les ténèbres du fanatisme, la nuit des préjugés. C’est-à-dire l'Inquisition, la Bastille, la censure, les prêtres, l' « infâme », toutes les formes d'oppression violente qui empêchent l'homme de penser (la torture), mais aussi tout un ensemble d'institutions et d'idéologie qui tiennent indéfiniment l'homme dans un état de dépendance.

3. La définition d’Emmanuel Kant

Et c'est en cela que la définition de Kant est particulièrement éclairante. Célèbre définition qu'il faut absolument reproduire car elle est fondamentale :

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