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La France, l'Europe et la Construction Européenne au XXème siècle

Mémoire : La France, l'Europe et la Construction Européenne au XXème siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2013  •  2 081 Mots (9 Pages)  •  1 660 Vues

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LA FRANCE, L’EUROPE ET LA CONSTRUCTION EUROPEENNE AU XXe SIECLE.

Fin XVe siècle : France acteur majeur sur le continent jusqu’au XXe siècle.

Les guerres ont contraints la France a plus de modestie mais celle-ci essaie toujours de jouer un rôle particulier voire prédominant en Europe.

Quel rôle a joué la France dans la construction européenne ? Nécessité ou ambition ? Quelle vision ont la France et les Français de l’UE aujourd’hui ?

• La construction européenne pour la France et les Français : une nécessité, une ambition mais aussi un sujet de controverse et de refus

• Un champ d’action privilégié nécessaire pour développer l’influence de la France

Géographie fait de la France un porte parole :

- Depuis XVe siècle, France au cœur des conflits territoriaux européens + Guerre RU vs France

- Image de pays guerrier, conquérant et révolutionnaire.

- Puissance impériale et coloniale présente dans le monde entier.

Puissance affaiblie par deux Guerres :

- Influence perdue au profit du RU et de l’Allemagne dans les 20s.

- Affaiblissement du rôle politique sur le plan international.

=> Ne peut exister seule, doit s’insérer dans un ensemble plus vaste.

1914 : Monde organisé autour de l’Europe

- France : 2eme investissement mondiale après RU.

- Après WWII : bouleversement économique au profit des EU.

- 30 Glorieuses : Insertion de l’économie française dans un cadre européen et mondial.

=> Doit adapter son outil économique à la compétition européenne et internationale.

=> Fin du protectionnisme traditionnel.

• Une ambition portée par des hommes à toutes époques.

Ambition philosophique : « vouloir vire ensemble »

- Dépasser le nationalisme fermé générateur des conflits des deux avant-guerres.

Ambition morale 

- Après WWII : Volonté de paix

- Volonté de rayonnement culturel : protéger sa culture face au dynamisme outre-Atlantique.

Idée européenne 

- Partisans depuis la IIIe République : A. Briand, E. Merriot, Alain.

- Partisans de la IVe République : L. Blum, G. Mollet, R. Schumann

- Partisans de la Ve République : DG, VGE, S. Veil, F. Mitterrand, J. Monnet.

- Nécessité d’un consensus intérieur et d’information.

=> Ne peut être réalisé sans réconciliation franco-allemande.

- Nécessité d’une action volontariste à l’extérieur du pays.

- France doit renoncer à la vocation d’hégémonie.

• L’Europe, sujet de débats, de controverses, et de refus.

Contestation de l’idée européenne

- Par les nationalistes : Ils jugent cette idée trop cosmopolite.

- Par les souverainistes.

- Par les communistes : Ils pensent que celle-ci est dirigée contre l’URSS et hostile au monde du travail.

Ils sont rejoints par l’extrême gauche.

- Protectionnisme car ouverture commerciale :

=> 1860 : Traité de commerce avec RU.

=> mise en danger du système industriel français soumis à la compétitivité.

Divergences entre pro-européens : Union entre Etats fédérale ou confédérale ?

- Fédéralisme : Lance l’idée européenne. (Etats abandonnent une part de leur souveraineté-Peuples conservent leur culture propre mais accèdent aussi à une culture commune)

- Confédéralisme : Idée selon laquelle la souveraineté ne se partage pas. Sur les sujets sensibles : règle de l’unanimité avec droit de véto pour chaque pays pour les décisions communes qui peuvent limiter la souveraineté.

Critique de l’Europe sociale

- Avancée trop lente

- L’intérêt des salariés n’est pas la priorité

- Europe actuelle accusée d’être une «  Europe des élites et non des peuples »

- Europe bouc émissaire des conflits franco-français.

• 1920-1958 : France à l’origine de la majeure partie des « initiatives européennes » même si son rôle mondial diminue.

• Tentative hégémonique échoue dans l’après-guerre, mais réconciliation franco-allemande : véritable approche européenne.

Volonté de Clémenceau après 1918

- Démembrement de l’Allemagne qui doit payer le prix de la guerre et du sang

- Annexion de la Sarre

- Insatisfaction quant au Traité de Versailles : On reproche à Clémenceau d’avoir trop cédé.

Pourtant l’Allemagne doit :

- payer 132 Md de marks

- réduire son armée, etc…

France cherche à conforter ses positions politiques et diplomatiques

- 1920 : Accords militaires et politiques avec la Pologne

- 1921 : Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Roumanie.

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