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Cours d'informatique appliqué à l'histoire (résumé d'UE L3)

Cours : Cours d'informatique appliqué à l'histoire (résumé d'UE L3). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2020  •  Cours  •  3 824 Mots (16 Pages)  •  753 Vues

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Cours d'informatique appliqué à l'histoire

Cours : Cours d'informatique appliqué à l'histoire. Recherche parmi 240 000+ dissertations 

Par souss.s  •  23 Mars 2020  •  Cours  •  3 784 Mots (16 Pages)  •  28 Vues

Informatique appliquée à l’histoire

Informatique et Histoire

Pourquoi faire de l’Informatique appliquée à l’histoire :

  • Pour apprendre comment utiliser l’informatique, les multimédias pour faire de l’histoire.
  • Matière qui aide pour certains projets professionnels (chercheur en histoire, professeur, …).

Cours construit autour de trois parties :

  • 3 séances : Introduction de l’informatique dans les pratiques dans les pratiques de l’historien.
  • 2-3 séances : L’histoire du réseau et du multimédia.
  • 4 séances : Usages spécifiques et l’informatique pour les historiens.

Chapitre I : Faire de l’histoire avant l’ère de l’informatique.

Il y a trois temps dans la recherche en histoire :

  • Choix de la méthode de recherches documentaires quand il n’existait pas de ressources informatiques (meubles a tiroirs, fiches, index, bibliographie, …).
  • La recherche en elle-même sans les ressources actuelles (ordinateur, calculatrice, tableau automatique, logiciel de cartographie, …).
  • Le temps de la publication et communication de la recherche. Il n’y avait pas d’imprimante, les thèses étaient tapées à la machine, d’où les difficultés à taper les articles.
  1. Repérer les sources et les documents.
  1. Histoire de la documentation.

L’Histoire de la documentation est une histoire récente. Il existait bien des bibliographies depuis l’antiquité mais l’idée de la documentation date de la fin du XIXe siècle.

Avant Paul Otlet et Henri Lafontaine, on utilisait essentiellement des bulletins de résumés. Avocats belges, ils ont créés en 1892 l’Office National de Bibliographie. Ils lancent un projet de fiches (1 fiche = 1 ouvrage) de classement par auteur et une systématique par thème (la CDU, Classification Décimal Universelle). Entre 1895 et 1900 plusieurs dizaine de personnes établissent près de 17 millions de fiches.

Aves l’aide de Melvil Dewey, ils organisent le 1er congrès mondial de bibliographie en 1910. Un nouveau système est créé, la classification Dewey, une classification décimal d’où son de Classification Décimal Dewey (CDD). Son objectif est de répartir l’ensemble des ouvrages dans 10 classes, elles mêmes divisées en 10 divisions, également divisées en 10 subdivisions, et ainsi de suite. Toutes les cotes on au moins 3 chiffes.

Ex : 537 (5  = la classe, 3 = la division et 7 = la subdivision)

  • 5 : division des sciences pures
  • 3 : division de la physique
  • 7 : désigne l’électricité et l’électronique

Dans ce système le 0 a valeur de généralité.

Ex : 500 = généralité en science, 530=généralité en physique.

Plus il y a de chiffres plus on a de précision dans le thème.

        Ex : 537.2 = électrostatique

La coté est suivie de lettres qui représentent les trois premières lettres de l’auteur du livre.

Ex : 944.081 6 SIR = histoire contemporaine, 2eme guerre mondiale. (Il y a toujours un espace avant le dernier chiffre).

L’ancêtre de l’informatique est la machine d’Hermane Hollerith créée en 1889. Première machine mécanographique fondée sur le principe de carte perforée. Chaque encoche ou trous signifie une donnée. Celle-ci a été utilisée pour le recensement de la population américaine. La machine marche par code binaire (oui ou non 1 et 0), permettant ainsi de créer des catégories dans la population par exemple. Cette machine donne rapidement naissance à d’autres machines, Hollerith va lui-même la perfectionner et créer une entreprise mécanographique : l’International Business Machine (IBM).

  • En 1912 : On va réfléchir en parallèle à des machines de stockage pour la communication : apparition du microfilm qui a pour but de stocker les informations sous une forme réduite. La première bibliothèque à l’utiliser est le Librairie du Congrès (1er machine de prise de vue à Washington). On note alors l’importance de certains anciens support avec un retour des revues et périodiques au cours du 19eme siècle.
  • En 1931 : apparition du terme documentation et de l’UFOD (Union Française des Œuvres Documentaires) qui est une institution nationale de documentation.
  • Durant les années 3O : 1er travaux sur la publication des documents publiés. Aux USA, l’entreprise Mc Bee Corporation utilise le système de perforation pour classer ses fiches.
  • Le premier répertoire d’aides aux travaux documentaires est la FID (fédération Internationale de Documentation) créée en 1937 à La Haye qui définit des abréviations pour tout les périodiques et utilisent des sélectionneurs photographiques.
  • Les premières formations en documentations apparaissent après la 2eme Guerre Mondiale en parallèle avec les écoles de journalisme. On a donc un professionnalisme de ces professions. Vf : site internet de l’ENSSIB.
  • A partir des années 50 : On parle d’automatique documentaire, les sélecteurs automatiques sont utilisés systématiquement pour classer les fiches perforées qui apparaissent en France en 1958 chez Pechiney et l’Institue Pasteur. On peut parler d’explosion documentaire (topos des années 60) avec l’apparition du procédé OFSET.
  • D’après l’UNESCO : Au début du 19eme siècle : 100aine de périodiques. En 1850, un millier. En 1900, 10 000 et à la fin 1980, 50 000 (dont 2000 en France).
  • Années 70 : apparition des calculateurs électroniques qui remplacent les fiches perforées. Le document n’est plus seulement le livre mais aussi les articles périodiques, les comptes rendus du Congrès et les rapports de recherches ainsi que les fiches.

L’histoire de la documentation est aussi l’histoire d’une discipline de plus en plus forte qui travail en parallèle avec d’autres disciplines comme la linguistique, l’informatique, les mathématiques (arborescence), … .

  1. Repérer ses sources avant l’ère des réseaux.

L’inventaire des sources est essentiel avant les recherches historiques.

On distingue en histoire une hiérarchie des sources.

  • Les sources primaires ex : archives internes d’une entreprise.
  • Les sources secondaires ex : compte rendu public fait par l’entreprise.
  • Les sources tertiaires ex : ce qui est déjà public autour de la même entreprise.

On doit repérer un réseau documentaire, chaque sujet ayant une typologie de sources.

Ex : J.Tulard et G.Thuillier, La méthode en histoire, Paris, PUF, coll. « Que sais-je », 1986.

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