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Chefferie Traditionnelle

Mémoire : Chefferie Traditionnelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2015  •  2 312 Mots (10 Pages)  •  1 758 Vues

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EXPOSE

THEME :

LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE

Introduction

Suite aux grandes vagues migratoires en direction de la Côte d’Ivoire actuelle entre le XIVe et le XVIIIe siècle, le territoire fut peuplé de populations d’origines diverses, qui au cours des migrations connaissent de brassages avec des peuples très anciens trouvés sur place. En effet, à la fin du XVIIIe, les principaux groupes linguistiques et culturels qui composaient la population étaient déjà établis dans les différentes régions. Ces peuples, dès leur installation font preuve d’une réelle organisation politique à l’effet de mieux gérer la communauté. Ils vont donc s’organiser autour d’autorités choisies en fonction des différents modes de désignation en vigueur selon les peuples. Il est donc important de s’interroger sur la vie politique de ces peuples dans la Côte d’Ivoire précoloniale. En claire, comment étaient organisés ces peuples politiquement dans la Côte d’Ivoire précoloniale ? Pour répondre à cette question qui guidera notre étude, il nous paraît nécessaire d’identifier les grands groupes ethniques de la Côte d’Ivoire afin de mieux mettre en évidence Vous auriez pu les identifier dans l’introduction mais pas en faire toute une partie leur système politique respectif qui les caractérisaient

I / LES GRANDS GROUPES ETHNIQUES DE LA COTE D’IVOIRE

Plusieurs groupes de populations ont immigré en Côte d’Ivoire. Nous distinguons quatre grands groupes majeurs que sont les Voltaïque, les Krou, les Mandé et les Akan.

1°) Les Voltaïque

Le groupe Voltaïque ou Gur qui se compose des Senoufo, des Koulango, des Lobi et des Birifor se subdivise en deux sous- groupes : les Voltaïque anciens et les Voltaïque récents. Les Voltaïque anciens représentés par les Senoufo et les Koulango, ont immigré en Côte d’Ivoire entre le XIVe et le XVIIe siècle. Quant aux Voltaïque récents, que sont les Lobi et les Birifor ils ont immigré vers le XVIIIe siècle. Les Voltaïque occupent l’espace compris entre la rivière Baoulé et le fleuve Volta-noire. L’occupation de cet espace s’est faite pendant plus de deux millénaires. Les premiers à occuper cet espace sont les Sénoufo et les derniers à s’y établir sont les Lobi.

2°) Les Krou

Le Nord-ouest de la Côte d’Ivoire apparaît comme le foyer originel des Krou. Leur migration s’est faite étape après étape. Ainsi, le courant Nord-Est est descendu du Nord vers le sud sous la poussée des Mandé du Nord entre les XVIe et XVIIe siècles. Le courant Sud-Est les Bété, les Dida, les Bakwé et les Godié abandonnent le bassin du Cavally pour leur territoire actuel. Enfin, le courant Sud-Est-Nord remonte vers le Nord puis se disperse un peu partout dans les régions Ouest, Centre-Ouest, et Sud-Ouest.

3°) Les Mandé

Les Mandé se subdivisent en deux sous groupes : les Mandé Sud représentés par les Dan ou Yacouba, les Gban, les Kouéni, les Wouan e les Mona etc… Et les Mandé Nord qui sont aussi appelé Malinké. Ils seraient originaires de la région du Tchad qu’ils auraient quitté, au début du deuxième millénaire. Ils s’installent ensuite dans le Haut-Sénégal-Niger, futur berceau du Mandé.

En Côte d’Ivoire les premières migrations sont le fait des Mandé. Ces migrations sont le résultat avant le XIe siècle de divers mouvements dans la zone du Sahel. Ces mouvements se stabilisent dans le Nord et Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire qu’entre la fin du XVIe et début des XVIIIe siècles.

4°) Les Akan

Le nom Akan désigne un ensemble humain caractérisé par une langue commune, le N’ZANDRE (TWI) et un espace d’origine commune entre les rivière Pra et Ofin (Actuel Ghana) et des particularités socioculturelles identiques. La migration Akan concerne le déplacement de plusieurs groupes de l’Est vers l’Ouest entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Le groupe Akan se divise aussi en deux sous groupes : les vieux Akan et les Akan. On les trouve à l’Est, au centre, et au Sud-Est de la Côte d’Ivoire actuelle.

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II / DES SYSTEMES POLITIQUES ORGANISES

La Côte d’Ivoire précoloniale connaît deux systèmes politiques différents : la monarchie et la démocratie villageoise. Au niveau de la monarchie, certaines sont absolues comme celles des Akan en général. La démocratie, quant à elle revêt plusieurs formes et diffère des Krou aux Mandé en passant par les Voltaïque.

1°) Un système politique Krou

Le pays Krou est régi par un système politique axé sur la démocratie villageoise. Le pouvoir de fait remplace le pouvoir institutionnel et centralisé là où celui-ci fait défaut. Le pouvoir politique en pays Krou dépasse à peine le cadre du village. En effet, le pouvoir est patrilinéaire et la désignation par les villageois du chef obéit à un ensemble de critères internes répondant aux exigences circonstancielles qui peuvent se présenter. Ces exigences se traduisent en termes de guerre, d’alliance ou de bon voisinage. Soyez précis en identifiant tous les critères

Chez les Bété par exemple, le chef doit avoir de la personnalité afin de forcer le respect et l’admiration. C’est l’homme avisé, franc et sincère qui s’attire le respect de tout le monde. La richesse fait partir des critères de désignation du chef. Il doit être généreux et porter assistance dans divers domaines à ses administrés. Pour se faire, il lui faut des moyens pour manifester sa générosité et son prestige social. Le Bété exalte l’héroïsme et une forte dose d’intelligence associée au courage et à la subtilité consacre le chef dans

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