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Les inégalités de 1850 à nos jours.

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Par   •  30 Novembre 2016  •  Dissertation  •  2 040 Mots (9 Pages)  •  908 Vues

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Une société est par sa définition, un groupe d'individus unifiés par un réseau de relations, de traditions et d'institutions. Celle-ci a connu de nombreuses évolutions depuis la première industrialisation en 1850, du point de vue des inégalités. Certaine de ces inégalités perdurent encore jusqu’à aujourd’hui. Il serait donc intéressant de nous demander en quoi les mutations qu’a subit la société française engendrent de nombreuse inégalités. C’est pour cela que dans un premier temps nous évoquerons les inégalités existantes au début de la première industrialisation puis dans un second temps la certaine diminution de ses inégalités lors des 30 glorieuses et enfin les effets de la crise de 1973 sur ses inégalités.

Dans les années 1850, la première industrialisation se met en place en France ainsi que dans plusieurs pays d’Europe, grâce notamment à des secteurs moteurs comme la métallurgie ou le charbon ainsi qu’au « take-off » : un décollage économique du a des facteurs démographique, technique et humain. C’est dans ce contexte que de nombreuses inégalités se creusent.

Du point de vue de la société, cette industrialisation n’est pas favorable à toutes les classes sociales. En effet, la classe ouvrière ainsi que les agriculteurs travaillent dans des conditions très difficiles puisqu’il comptabilise plus de 72 heures de travail par semaine pour un salaire extrêmement bas. Ce dernier est d’ailleurs exclusivement dédié à la nourriture et au logement. Il n’y a pas de place pour les loisirs. Les femmes et les enfants sont souvent obligés de travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Les accidents et les maladies sont très fréquents et au début de l’industrialisation aucune loi existante ne permet d’indemniser ses accidents. Leur travail est perçu comme aliénant est monotone. Au contraire, la bourgeoisie est un groupe social dont les revenues sont élevées. L’éducation y est donc privée est supérieur puisque la bourgeoisie occupe souvent des fonctions de direction dans l’industrie ou encore les banques. Contrairement à la classe ouvrière, les bourgeois ont accès à des loisirs prestigieux comme la musique ou l’équitation et commence à développer le tourisme. Néanmoins, entre la fin du XIXème siècle te le début du XXème siècle, de nouvelles lois et mesures en faveur des ouvriers et qui réduisent les inégalités commence à être voté. Parmi elles, on peut citer la journée de 8h de 1919 ou encore la loi indemnisant les accidents un travail de 1898 . Mais également le front populaire qui fait son apparition en 1936 et qui prône la semaine de 40 heures ainsi que deux semaines de congés payées. Cela permettra aux classes ouvrières de partir en vacances et d’accéder au tourisme comme les classes plus élevé. Toutes ces mesures trouveront leur accomplissement en 1945 avec l’Etat providence.

A cette époque, les femmes sont quant à elle victime de grosses inégalités par rapport aux hommes. Cela s’explique par une loi de 1804 qui stipule que la femme doit être considéré comme mineur, c’est à dire qu’elle n’a pas de droit politique dont le droit de vote ni économique comme le simple fait d’avoir un comte en banque personnelle. Dans l’éducation non plus elles n’avaient pas beaucoup de droit avant les lois de Jules Ferry de 1882. La grande majorité des filles ne savaient ni lire ni écrire et dans la bourgeoisie n’avaient pas accès aux études supérieurs. Comme dit dans le paragraphe précédent, la plupart des femmes qui travaillé se retrouvé donc dans les secteurs moteurs de l’industrialisation comme dans le textile par exemple avec les métiers à tisser Jacquard ou encore en tant que standardiste par exemple. Au début du XXème siècle un mouvement britannique de femme se développe : les suffragettes. Elle revendique leur droit de vote et ce mouvement se développe dans les monde y compris en France. Lors de la première guerre mondiale, pendant que les hommes sont au front les femmes, elles, sont à l’arrière et font marcher les entreprises d’armement : ce sont les munitionnettes.

La première industrialisation correspond aussi au début de l’immigration en France. En effet, la France étant le premier pays à avoir achevé sa transition démographique, de nombreux travailleurs étrangers vont donc être accueilli. La première vague d’immigration se compose principalement de belge, d’italien et de suisses. Ils sont 250 000 en 1880 et 500 000 en 1914. En 1930, l’immigration devient plus politique, certains fuient les guerres, le fascisme, les révolutions… C’est à ce moment que commence à se développer des mouvements xénophobe et antisémite. Cette xénophobie et cette antisémitisme atteint son paroxysme lors du régime de Vichy puisque les contrôles sur les juifs sont renforcé et les juifs étrangers sont les 1er victimes des rafles et des déportations. Mais les juifs français sont eux aussi discriminé puisque lors du régime de Vichy, ils ne font plus partie de la nation française, sont contraint de porter un étoile jaune pour les différencier : ils n’ont plus aucun droit.

La première industrialisation est donc une période d’inégalités que ce soit entre les différentes classes, le sexe ou encore les origines. Néanmoins, à la fin de cette industrialisation nous avons remarqué que du fait de certaines mesure, des inégalités commençaient à s’amoindrir. Nous allons maintenant voir que pendant les trente glorieuses, une période qui s’étend de 1946 à la crise 1973, les inégalités continue à fortement diminuer et ce jusqu’en 1973.

Les tentes glorieuses désignent la période qui suit l’industrialisation et qui se traduit par une forte croissance économique ainsi que par des changements économiques et sociaux majeurs. C’est donc naturellement que lors de ces bouleversements, la société française va voir ses inégalités diminuées.

Même si la lutte des classes est toujours présente, de nombreux facteurs font que les inégalités se réduisent. Au lendemain de la guerre, le secteur primaire s’effondre. La proportion de la population active qui travaillait dans ce secteur passe de 30% à 10%. On observe alors un exode rural : les gens quittent les campagnes pour s’installer en ville pour travailler dans l’industrie puis progressivement dans le secteur tertiaire qui passe

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