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Le siècle des Lumières sous Louis XIV

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Par   •  16 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 267 Mots (6 Pages)  •  944 Vues

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SIECLE DES LUMIERES

• Histoire et société

• Les précurseurs

• Manifestations de l’esprit philosophique

• Projets de société et littérature engagée

• Conclusion

Histoire et société

Le règne de Louis XIV avait marqué l’apogée de la monarchie française ; le XVIIIe siècle voit son déclin et sa chute. La Régence du duc d’Orléans se traduit par le relâchement des mœurs et aussi de l’autorité. Louis XV ne mérite plus d’être surnommé le « bien-aimé ». La France est obligée de céder l’Inde et le Canada à l’Angleterre. Les difficultés financières s’accroissent et précipitent le mouvement de contestation politique. Louis XVI tente de timides réformes, mais il se heurte à l’opposition des nobles, soucieux de leurs privilèges. L’agitation politique oblige le roi à reunir les États généraux. Le Tiers-État amorce la dynamique révolutionnaire avec la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.

Sur le plan social et culturel, la Cour cesse d’être le centre du pays et la source de l’opinion. Le mouvement des idées se fait contre elle. Les salons, les cafés et les clubs sont les nouveaux foyers de la vie intellectuelle.

Les salons entretiennent le goût de la conversation brillante ; ils suscitent parmi ceux qui les fréquentent, gens du monde et philosophes, une émulation d’esprit et favorisent la hardiesse de la pensée. Les plus connus sont ceux de Mme de Tencin où l’on discute des idées nouvelles, de Mme du Deffand qui encourage les Encyclopédistes et de Mme Geoffrin, célèbre dans toute l’Europe. On échange également des idées dans les cafés, dont le plus fameux est le café Procope, et dans les clubs où des esprits sérieux et soucieux de progrès s’intéressent aux problèmes politiques.

C’est l’âge des Lumières, du triomphe de l’esprit philosophique et des conquêtes de la raison. Dans tous les domaines, en effet, qu’il s’agisse de la monarchie absolue, des dogmes religieux, de la morale sociale. des sciences et de la littérature, les philosophes des Lumières vont faire de la liberté « éclairante » et « rayonnante » le mot d’ordre et le principe de leur réflexion et de leur action.

Les précurseurs

Le courant de la pensée critique et de l’esprit d’examen remonte à la Renaissance, à Rabelais et surtout à Montaigne. Dans les années finissantes du XVIIe siècle, la querelle des Anciens et des Modernes remet en question les valeurs établies. Au début du XVIIIe siècle, le rôle de Bayle et de Fontenelle fut capital dans l’avènement du mouvement philosophique.

Pierre Bayle (1647-1706) est un disciple de Descartes. Il applique à tous les domaines l’esprit critique, principale leçon du Discours de la méthode. Ainsi, il examine les idées reçues aussi bien dans les sciences que dans la morale et la religion. Citoyen de la « République des idées », il fait la guerre à l’erreur. Quant à Fontenelle (1657-1757), il se distingue par ses œuvres de vulgarisation scientifique où il expose clairement les progrès réalisés par les savants de son époque. En effet, depuis le début du siècle, la science a détrôné la métaphysique et elle exerce une influence considérable sur le mouvement des idées. La philosophie demande aux sciences expérimentales des faits contrôlés, leur emprunte méthodes et raisonnements. Fontenelle a beaucoup contribué à répandre cet engouement pour la science.

Manifestations de l’esprit philosophique

Caractérisé par une entière confiance dans la raison humaine chargée de résoudre tous les problèmes et par une foi optimiste dans le progrès, l’esprit philosophique est un nouvel humanisme. Alors que la philosophie traditionnelle est avant tout orientée vers la théorie et l’abstraction, la philosophie, au XVIIIe siècle, s’intéresse essentiellement aux problèmes d’ordre politique, social et religieux. Prenant pour seul guide la raison, le philosophe considère que le droit de regard s’étend à tous les domaines, en vue de construire un monde éclairé. Ainsi, dans les sciences, la méthode expérimentale devient le critère de toute pensée juste. En politique, la monarchie absolue

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