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Le rôle de l'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie.

Étude de cas : Le rôle de l'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  997 Mots (4 Pages)  •  1 072 Vues

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« La connaissance de l'histoire, de toute l'histoire de la guerre d'Algérie, en France comme en Algérie, est une condition indispensable à un apaisement des passions. Il n'y a pas de devoir de mémoire sans devoir de vérité. » Exprime Jean-Paul Bacquet lors de la décision d’une loi de reconnaissance envers les Harkis à l’Assemblée Nationale.

En 1830 l’Algérie est colonisé et deviens officiellement française en 1848, elle est désormais la colonie la plus ancienne de l’Empire Français. Cette Algérie française est répartie en trois départements, dont le ratio est de 1 million de français pour environ 9 millions d’Algériens. Cette conquête s’achève en 1902. Au début du XXe siècle, plusieurs dirigeants algériens revendiquent à la France le droit à l'égalité ou à l’indépendance. Les partis anticolonialistes et les pamphlets vont être créés pour défendre le droit pour les Algériens. De plus, plusieurs penseurs algériens bafouent le régime colonial français.

Peu après la Seconde Guerre Mondiale, les manifestations du 8 mai 1945 déclenchent une guerre violente et douloureuse pour les combattants. La mémoire est le seul survivant de la guerre, elle est basée sur la présélection des mémoires de le passé des algériens et des français qui ont participés et vécus lors de la guerre d’Algérie. Elle est omnisciente et se réfugie dans toute la population, ainsi elle est aussi conflictuelle dû à la confrontation de mémoires des deux camps opposés. Cette mémoire raconte les souvenirs de la manière dont la guerre a été vécue par les populations.

Après cent trente-deux ans de colonisation française, à l'issue d'une guerre d'indépendance longue et meurtrière et à la suite du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, l'Algérie proclame son indépendance le 5 juillet 1962.

Cette guerre et les mémoires qu’elle laisse sont la cause de nombreuses interrogations généralistes sur les faits et plus précisément sur la violence utilisée dans les deux camps pendant cette guerre. Ainsi qu’elles sont les mémoires de la violence utilisée lors de cette guerre présente dans les sociétés actuelles ?

Pour répondre à cette question, nous analyserons les violences de la Guerre d’Algérie puis nous nous concentrerons sur les conséquences du a cette violence sur la mémoire.

Depuis la guerre d’Algérie, le sujet de la violence est devenu une fixation dans la mémoire des Français, à tel point qu’on réduit souvent le conflit à la pratique de sévices qui lui sont bien souvent antérieurs.

L’armée prend rapidement une place importante en Algérie. Les méthodes employées par les parachutistes lors de la « bataille d’Alger » (1957) utilisent la torture, une méthode qui devient une commode organisée, et l’assassinat tactique des « fellaghas ». Ce sont également les chefs militaires français qui arrangent le détournement d’un avion marocain pour saisir des dirigeants du FLN et le bombardement du village tunisien de Sakhiet en 1958. L’armée organise également la destruction des campagnes algériennes, renforcée par 300 000 harkis. L’ALN riposte en multipliant les attentats dans les lieux publics. Elle bénéficie, en métropole, du soutien des « porteurs de valises

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