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La domination

Commentaire de texte : La domination. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  479 Mots (2 Pages)  •  639 Vues

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Même en remontant jusqu'aux "temps des Romains" - donc bien avant le Moyen Âge, la Féodalité, l'Ancien régime, la monarchie absolue - , on constate avec lucidité que l'homme a asservi et/ou a été asservi que ce soit en esclavage, en domination, en aliénation ou en servitude .

Le "système" - mis en place depuis longtemps ... et pour longtemps - est déjà établi par l'étymologie , par exemple pour domination : vient du latin dominus (maître, seigneur, propriétaire) .

La domination désigne une situation dans laquelle un être et/ou un groupe est en position d'imposer (voir autorité), par n'importe quel moyen (y compris la force) ses idées, sa loi, ses règles, ses vérités ou ses croyances .

La domination sur le plan du comportement relationnel est l'expression d'une conception et d'une pratique asymétriques et inégalitaires de la relation sociale avec autrui.

Asservir vient du latin adservire : réduire, un être, un peuple ou une nation à la servitude, mettre dans une extrême dépendance, soumettre autrui à sa volonté, réguler , contrôler ...

Autorité : correspond au droit de pouvoir commander, d'être obéi . Elle implique les notions de légitimité, de pouvoir (sans pour autant être confondue avec celui-ci), de commandement et d'obéissance .

Ainsi autorité , détention du pouvoir , commandement , obéissance ... "les dés sont pipés" d'avance .

Au Moyen Age , l'abolition de l'esclavage a laissé la place au servage - qui vient du latin servus, « esclave »: « condition de quiconque est tenu par la loi, la coutume ou un accord, de vivre et de travailler sur une terre appartenant à une autre personne et de fournir à cette autre personne, contre rémunération ou gratuitement, certains services déterminés, sans pouvoir changer sa condition » .

Ainsi la loi , la coutume , jusqu'à l'acceptation de cette servitude - car pas d'autre choix que le servage ou la mort (de faim, de maladie ou d'autre chose), tout a concouru à ce que la situation reste en l'état . On va même jusqu'à convenir que "dans le cadre de l'autorité, le commandement - l'action de la personne qui commande, qui donne un ordre - est nécessairement légitime" ; tant que les personnes reconnaissent le bien-fondé des ordres reçus (exécutions, planifications, préparations, etc.) elles donnent leur assentiment et obéissent.

Et cette situation de dépendance, de privilèges, donc d'inégalités ... mais "légitimée" par la loi, la coutume (droit coutumier) a perduré , avec parfois des variantes, des aménagements , tout en améliorant le "système" , durant la période de la Féodalité et de l'Ancien régime .

Tout celà mériterait d'être approfondi , mais la situation de la société française était suffisamment claire , plus ou moins bien définie , que ce soit tout au long de l'Ancien régime - qui a découlé des périodes antérieures - comme à la veille de la Révolution .

Après cela , comment s'étonner encore que la Révolution n'ait été que "bourgeoise" !

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