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L’Histoire et les mémoires de la Guerre d’Algérie

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Par   •  14 Décembre 2016  •  Cours  •  1 917 Mots (8 Pages)  •  986 Vues

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Histoire : L’Histoire et les mémoires de la Guerre d’Algérie

Histoire : C’est une science : méthode et des outils d’analyse destinés à comprendre, interpréter des faits historique. L’Histoire s’efforce d’expliquer des faits historiques grâce à l’étude critique de sources écrite (écrites, oral ou archéologiques). Donc l’Histoire vise à être objective.

Les mémoires : Des souvenirs de faits passés qu’il y a différents porteurs de mémoire qu’ils correspondent à différents acteurs de la société et donc que la mémoire est multiple cette mémoire est subjective. Elle vise à ne pas oublier.

Guerre d’Algérie : 1er novembre 1954 - 18 mars 1962 : Accord d’Evian

Page 68-69 : Colonie de peuplement avec installation des français depuis 1848 depuis plus de 100 l’Algérie était français avant la guerre, il y a eu environ eu 3 ou 4 générations qui sont nés sur ce territoire. L’Algérie était un territoire national.

Il y a différents porteurs  de mémoires : les français d’Algérie (pieds noirs : 800 000) les Harkis (Algériens pro-français) les Algériens, les membres du FLN (ceux qui ont mené le conflit d’indépendance), les français de métropole et il y avait des militaires français (Appelés du contingent) Le gouvernement. Ses différents porteurs de mémoire vont donner naissance à de la mémoire après la guerre.

I- Les mémoires  de la guerre d’Algérien au lendemain du conflit

A- Une guerre sans nom en France (54-62)

A partir de 1954 et jusqu’en 1962 en France de façon officiel il n’y avait pas de guerre il était question d’évènements, l’objectif du gouvernement était de minimiser les conflits de même on a une volonté officielle de nier l’existence de ce conflit les opérations militaire qui ont lieu alors en Algérie sont qualifié d’opération de police dont l’objectif est de pacifier le pays. Toutes fois de voix discordantes émergent en France dans la société civile ainsi le parti communiste qui est ouvertement anti colonial dénonce l’intervention militaire française Maurice Audin(mathématicien communiste qui milite pour l’indépendance vivant à Alger qui a dénoncer la torture pratiqué par l’armée française) est assassiné, des comités Audin naîtront en France et en Algérie dans le milieu universitaire pour prononcer la parole et la mémoire de Maurice Audin. De même des journaux dénoncent les actions françaises tel que l’Express dirigée par François Mauriac, des auteurs de littérature tel que Henri Alleg tels que « La question » en 1958 dénonce la gégène interdit à la publication en France. Toutes fois des historiens prennent aussi position contre la torture tel que Henri-Irénée Marrou et les intellectuels tel que Jean-Paul Sartre en 1960 forment le « Manifeste des 121 » qui dénonce la torture en Algérie. Cette société civile se mobilise contre les pratiques de la police et de l’armée en Algérie en réaction le gouvernement de la 5ème(1958) république déploie une intense répression contre ses oppositions tel que la censure  aussi tel que la répression des manifestations. Ainsi le 17 octobre 1961 le préfet de Paris Maurice Papon réprime de manière sanglante une manifestation pacifique d’Algériens à l’époque la version officielle parle d’affrontements qui ont fait 2 morts en 2002 un historien parle de répression qui aurait fait entre 30 et 50 morts.

Censure et répression peuvent se confondre, la manifestation communiste pour l’indépendance de l’Algérien réprimé par la police dirigée par Papon est à  relier au contexte politique du moment à savoir les négociations déjà avancées de l’indépendance de ‘Algérie.

Durant cette période à l’inverse on assiste à des campagnes de propagande régulières qui transforme la mémoire des évènements c’est le cas par exemple pour l’embuscade de Palestro appeler aussi de Djerrah.

L’historien face aux sources : l’embuscade de Palestro, 18 mai 1956 (Doc) :

L’embuscade de Palestro témoigne bien du problème de mémoires posé par la guerre d’Algérie en effet dans ce cas précis la mémoire est amplifié par la propagande en lien avec le contexte du moment à savoir le rappel du contingent en Algérie.

B-Une mémoire officielle en Algérie après le conflit

Après les accords d’Evian (18 mars 1962) l’état Algérien va encadrer l’histoire du conflit qui est appelée révolution nationale ou encore guerre de libération. De même ce conflit est présenté comme un soulèvement spontané d’un peuple Algérien unie ainsi officiellement il y aurait eu 1,5 millions de morts Algériens pour la patrie.

Doc 6 et 5 page 75 : Cette mémoire officielle pose deux problèmes majeures le premier est celui des chiffres en effet il n’y pas eu 1,5 millions de morts en Algérie mais selon les historiens en 200 et 300 milles de même l’unité nationale présentée après l’indépendance n’existait pas pendant la guerre sont objectif est d’inventer un mythe pour fonder cette unité nationale et effacer l’histoire et donc le rôle des kabyles pendant la guerre et le conflit qu’il y a eu entre le FLN et le MNA diriger par Messali Hadj qui fit 10 000 morts. Ce mythe du peuple comme héro a été accentué en 1965 lors du coup d’état de Houari Boumediene. On peut parler d’hyper commémoration obsessionnelle de la mémoire du conflit.

La mémoire est ici utilisée comme un outil de ciment national elle est construite pour construire la nation algérienne.

C- En France, un oubli « officiel » des évènements

Bilan : Négociations faites avec le FLN, torture, l’origine d’une escalade à la décolonisation, oct. 61-fev 62, problèmes des valeurs, pieds noir (800 000-900000) rapatriés, harkis, anciens combattants, OAS, problème d’unité nationale.

L’état français présidé par de Gaule cherche à oublier la guerre l’historien Benjamin Stora parle de « guerre ensevelie » l’objectif de l’état est d’assuré l’unité nationale mis à mal à la fois par la perte de l’Algérie mais aussi par la coexistence d’acteurs opposés sur le territoire national. Enfin les valeurs même qui fondent la république ont été aussi largement remises en question durant cette guerre. En conséquence les archives sont fermés aux historiens les manuels scolaires n’évoquent pas le conflit ce qui ont participé au Putsch des généraux en 61 sont amnistiés.

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