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Histoire politique du XVIIIe siècle : Le règne de LOUIS XV ( 1715-1774 )

Cours : Histoire politique du XVIIIe siècle : Le règne de LOUIS XV ( 1715-1774 ). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Août 2018  •  Cours  •  2 650 Mots (11 Pages)  •  796 Vues

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Chapitre 1 : Histoire politique du XVIIIe siècle : Le règne de LOUIS XV ( 1715-1774 )

Surnommé le « Bien aimé » 30 première années de son règne = année faste. Il ne veut pas gouverner de façon personnel et autoritaire et laisse une place importante à d'autres organes politiques. Règne épargné par les maladies et les guerres. Reprend le pouvoir en main en 1770 = condamne plusieurs opposants ce qui lui vaut une fin de règne compliqué. Il devient Roi à 5 ans, la Régence sera prise par un homme, Philippe d'Orléans.

En 1715, le royaume est en proie à 3 crises : Les prétentions au trône du roi d'Espagne ( Felipe V ); une dette énorme de 3 milliard de livre et la condamnation du jansénisme par le Pape Clément XI ( 1713 ) qui divise fortement les catholiques français.

L'Aspiration aux changements politiques semble grande et seul le petit groupe qui entourait Louis XIV à la fin de son règne souhaite poursuivre avec un pouvoir personnel et autoritaire.

Jansénisme : Voir def cous moderne S5

1. La régence ( 1715 – 1723 )

A/ La polysynodie :

Terme politique inventer à l'époque, type de gouvernement tenté par le Régent. Entre 1715 et 1718, Le régent Philippe d'Orléans tente de faire un gouvernement collégiale et prend donc le contre pied de Louis XIV. Il remplace les secrétaires d’états par des « conseils spécialisés » composé de nobles. C'est une rupture sur la forme, au lieu que se soit une seul personne qui prend les décisions, ces un collège de personne. Seulement le fond reste le même ( Guerre, affaires étrangères, finance, marine, commerce, maison du Roi, « Dedans »).

Se système ne fonctionne pas puisque les conseils sont trop nombreux et ils y a des rivalité interne entre les familles de nobles. Sur ces trois années, en matière religieuse, le régent choisit de se ranger du côté du Pape et reste fidèle à l'Eglise et fait donc le contraire de ce que demandais les Jansénistes en France.

Quand les contestations se font plus nombreuses contre le Régent, il décide de congédier les Conseil et impose les lois par le procédé du lit de justice. Il revient donc au type de gouvernance antérieur avec des « ministres ». Le Cardinal Dubois devient Principal Ministre, les secrétaires d’États sont de retour et un brève guerre oppose le Régent à son cousin, le Roi d'Espagne. De 1718 à 1723 la France est dirigé par deux personnes, le Régent et son principal Ministre.

B/ L'alliance avec les puissances protestantes :

Dès 1716, le Régent et le Cardinal renversent les alliances de la France et se tournent vers les puissances protestantes ( Angleterre et Provinces-Unies ) et même l'Empire Ottoman. La guerre de 1719 permet de confirmer la traiter d'Utrecht( nouvelles frontière de la France, notamment vers l'Est), confirme l'émergence de l'Angleterre et le déclin de l'Espagne. Nouveau = alliance avec l'Angleterre ( George Ier – 1660 -1727 ). Les bases d'une paix durable sont posées, l'Espagne est en déclin « mécanique » (plus d'or et d'argent ).

C/ Le Système de LAW :

La dette de 3 milliards de livres est le résultat des guerres de Louis XIV, plusieurs hiver rigoureux qui créer des situations de famines. John LAW écossais né en 1671, à un rôle politique important dans les premières années de la régence.

Il ce fait une réputation en pratiquant des opération de spéculation risquée notamment sur le commerce coloniale. Il quitte l'écosse pour les places financières importante pour vendre ses services. Pour se faire connaître il écrit des ouvrages d'économie. Son invention qui le fait connaître ses l'invention du billet de banque ( c'est le papier qui vaut de l'argent en 1708 donc différent de la lettre d'échange ). Il propose se système à plusieurs souverains. Quand il rencontre le Régent il lui propose le principe d'une banque de France qui va a la fois émettre les billets mais aussi émettre des actions que tout le monde peut acheter et qui servirait à rembourser la dette de l'Etat. ( il propose des terres ou des intérêt ultérieurs rembourser en billet de banque pour ce qui achète des actions ). Le coup de génie = coûte rien à l'état, un bout de papier et hop c'est fait. Le régent accepte = grand succès jusqu'en 1720 = beaucoup de marchand achète des actions sur la dette de l'Etat. En 1720, la dette de l'Etat et remboursée au 2/3. Seul soucis, il créer des rivalités ( pas français, protestant, et il s’enrichit énormément puisqu'il a l'autorisation du régent de créer des compagnies commerciales qui fonctionne avec cette argent ). Sa fortune est estimé à 1,2 milliard de Livre. Sa compagnie la plus connu = celle du Mississippi pour exploiter la Louisiane. Il obtient également le monopole du commerce dans le port de Lorient ( donc monopole du commerce avec les Indes ) et y touche une partie des impôts prélevé.

Rapidement pour les français il faut faire chuter cette homme. En 1720, deux cousin du Roi, le Prince de Bourbon et le Duc de Conti organise la chute du John LAW. Il font un montage financier = il achète plusieurs millions d'action dans les compagnies de John LAW, puis en mai 1720 il demande a ce que toute les actions leurs soit remboursées en or ou en argent. John LAW n'a pas tout cette or en réserve = court une rumeurs sur l’inexistence de cette argent = pendant 5 mois, tout les actionnaires demandent également la conversion de leurs actions en monnaie. Il y a des émeutes dans les rue de Paris, John LAW fuit en septembre après s'être déclaré en banqueroute. 10% des français sont ruiné par ses actions mais le remboursement de la dette de l'Etat est réel.

2. Le ministériat ( 1723 – 1743 )

A/ L'affermissement de l'autorité royale

Après la mort de son oncle, Louis XV ne cherche pas a gouverner personnellement et confie l'essentiel du pouvoir à un « Principal Ministre » : Louis de Bourbon ( 1723 – 1726 ), qui lui fait épouser Marie Lesczynska ( fille du roi de Pologne ) ; puis son ancien précepteur, le cardinal de Fleury ( 1726 – 1743 ).

Fleury gouverne avec des collaborateurs :

– CHAUVELIN ( affaires étrangères; ORRY

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