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HISTOIRE DE LA STE FRANCAISE L1

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Par   •  15 Novembre 2015  •  Cours  •  10 843 Mots (44 Pages)  •  615 Vues

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Histoire de la société française

10/09/15

L'Histoire de la société française est un sujet d'actualité, il existe de nombreux débats sur la société.

La société c'est une association, c'est un groupe organisé d'êtres-vivants qui fonctionne sur des relations durables, qui vivent sous une loi commune autour d'un centre d'intérêt. Il existe plusieurs types de sociétés. Des sociétés civiles qui ont un objectif professionnel. Par exemple, la société civile d'avocats.  La société politique ( polis=cité) est celle que nous allons étudier.  

La société politique: C'est une association d'hommes doués d'une intelligence. Aristote dit que l'homme est un animal social. Dans la société il y'a un lien social.

La société politique: C'est aussi le sens de la personne morale. Elle dépasse l'ensemble des hommes qui l'a compose. Ceux sont les romains qui nous ont légués cette notion, ils ont différenciés la personne physique de la personne morale. Cette personne morale va avoir ces propres lois. Elle a aussi ces propres structures --> ces institutions ( cela permet la permanence de la société).  L'origine de la société est laissée aux philosophe . Mais quelle est la légitimité de la société ? Pendant longtemps, la souveraineté revenait à la monarchie donc soit légitimité monarchique ou légitimité républicaines.  La société est faite pour l'homme.

Leçon introductive: Le tableau de la société française à la veille de la révolution 1790.

Au printemps 1789, la société est celle de la France d'ancien régime, cette expression a été inventée par Mirabeau au début de la révolution. L'ancien régime est le régime politique et social que la France a connue depuis la période de la renaissance, précisemment depuis le regne du roi Henri IV. Ce règne ce termine en 1610. Cet ancien régime politique et social va durer jusqu'en 1789. C'est le système que veut détruire la révolution. La France est un très vielle édifice qui a une très longue tradition derrière elle.  Une France vers laquelle au moment de la révolution se tourne tous les regards. Paris est à l'époque le centre du monde. En effet, elle l'est par son rayonnement de la culture, par la diffusion de la philosophie des lumières et elle se répend dans toute l'Europe. Au niveau de l'architecture tous les regards se tourne vers le Château de Versailles. La France à la veille de la révolution, est un pays puissant, elle est la nation la plus riche d'Europe. C'est aussi, le pays le plus peuplé de l'Europe avec 28 millions d'habitants. C'est un pays très peuplé, la population est jeune.  C'est un pays riche dans lequel l'Etat est pauvre. En réalité, la France est minée par une crise intellectuelle et morale très profonde qui menace cette société. A la tête de la France, un roi, une société organisée qui repose sur une base fonctionnelle. LEs individus sont classés selon leur fonction.

Section 1: La société d'ordres (ordo= genre de vie).

C'est une notion juridique qui ne tient pas compte du critère économique. Chaque ordre a son statut juridique particulier. Chaque ordre a des droits et des devoirs. Certains ordres ont des privilèges ( une loi particulière). L'ancien régime est une société inégalitaire. Il y'a trois ordres qui composent la société française: le clergé, la noblesse et le Tiers- Etat. Les deux premiers ordres ont des privilèges, le dernier ordre réunis la majorité de la population et n'a aucun privilège. Cette société inégalitaire et hierarchique surprends et choc nos mentalités contemporaines. Ces ordres sont aussi remis en cause à la veille de la révolution. Cette division de la société d'ordre ne correspond plus à la réalité. Ceux qui pensent voudraient la suppression de ces ordres.

§1. Le clergé de l'Eglise catholique.

Cette ordre est le premier en dignité à cause de l'influence. Cet ordre est l'héritier des oratores ( fonction dans la société de prier et de jouer un rôle social). Il a une composition bien particulière, il a des règles. A la veille de la révolution, cet ordre est divisé.

A. La composition de l'ordre

Il y'a deux sortes de clergés. Le premier, est le clergé séculier, il vie parmi les hommes. Ce clergé est exclusivement masculin. C'est une catégorie très hierarchisé, le personnage le plus important est l'archevêque, en dessous il y'a les évêques (responsabilité du diosès --> circonscription ), en dessous il y'a les curés de paroisse --> (lat: curaté --> il soigne ses fidèles) il est très important car il a le savoir. Ce curé de paroisse c'est aussi celui qui a un rôle social, il s'occupe des affaires civiles et tout. Il est aidé par le vicker dans les taches administratives nottement.

Le deuxième clergé est le clergé régulier. Régulier( lat: régula --> règle), leur vie est régie par une règle. Ils vivent à l'écart du monde dans un monastère.  Il y'a des abbayes de femme et d'hommes. Il y'a à la tête un abbaie élu et tous les moines se réunissent pour l'élir. L'abbaie est très important. Les religieux là bas font des voeux de pauvretés, de chastetés et prière.

B. Le statut juridique du clergé.

L'ordre du clergé est le plus riche. Il est aussi le mieux organisé, c'est celui qui paie le moins de charge fiscale. La contre-partie de ce privilège ceux sont des obligations.

a) Ses privilèges: lex privata.

D'abords les membres du clergé ont un privilège honorifique. Dans toutes les processions, les membres du clergé passent juste après le roi et la famille royale. Ensuite, des privilèges juridiques. Le clergé a son propre tribunal et il a son droit particulier. Le tribunal s'appel l'officialité, c'est le tribunal eclésiastique compétent pour juger le clergé. A sa tête il y'a le juge eclésiastique c'est l'officiale. Le terme clerc est une notion élargie--> on peut être clerc sans être prêtre par exemple les femmes et orphelins sont jugés devant ce tribunal. L'intêret c'est que l'on applique le droit canon qui sont des règles propres à l'Eglise avec des très fortes similitudes au droit romain. Le droit français lui n'est pas écrit, on utilise des preuves rationnelles.  Enfin des privilèges fiscaux, le clergé en tant qu'ordre ne paie pas d'impôts. Mais il verse au roi le don gratuit --> 6 millions de livres par an à l'Etat. Les membres du clergé qui ont des terres paient des impôts.

b) Sa richesse.

La richesse de l'Eglise vient de l'impôt qu'elle perçoit la dîme. Ca veut dire le dixième des produits de la terre qui pèse sur les propriétés de tous les habitants du royaume. Le roi, les nobles, les roturiers, les clercs eux-mêmes payent la dîme. Cette dîme rapporte 100 millions de livres par an, c'est la première source de revenus. Les revenus de la propriété foncière urbaine est une autre source de richesse. Il y'a enfin le casuel qui est le prix des services religieux rendus par l'Eglise. Par exemple, au moment du baptême, des mariages, messes... Les individus donnent ce qu'ils veulent.

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