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Exposé sur la bataille de Verdun

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Par   •  11 Mai 2019  •  Cours  •  1 199 Mots (5 Pages)  •  1 108 Vues

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LA BATAILLE DE VERDUN

I) POURQUOI VERDUN ?

Après dix-huit mois de guerre, les Allemands, en ce début d’année 1916, occupent plusieurs départements Français. Au quartier général de Chantilly, le général Joffre n’écoute ni le président Poincaré, ni ses généraux, qui le mettent en garde contre une offensive Allemande imminente dans la région de Verdun. En effet, pour l’empereur Guillaume II, Verdun est le cœur de la France. C’est là que ses troupes vont porter leurs efforts, appuyés par un armement de plus en plus lourd et sophistiqué, face auquel les Français sont en infériorité.

A la fin 1915, les forces de Nicolas II ont subi de lourdes pertes. Le mastodonte Russe vacille. Mais les Allemands restent obsédés pas le risque d’avoir à se battre sur deux fronts. Germe alors dans la tête de Falkenhayn l’idée d’attaquer la France à l’Est par une offensive massive, permettant de se débarrasser de la France. Dans un premier temps, c’est Belfort qui est choisi par les généraux, mais la lecture de la carte les en détourne rapidement pour se concentrer sur Verdun. Si la ville-forteresse tombe, l’Allemagne et ses alliés auront marqué un point décisif.

II) LA CITADELLE :  

Après 1870, Verdun entra dans le système défensif de Séré de Rivières, complété bien à l'extérieur de la ville par des forts telle que celui de Douaumont, de Souville ou encore celui de Vaux. Les galeries de la citadelle souterraine de Verdun ont été les témoins des moments les plus importants de la Première Guerre mondiale. De 1890 à 1914 sous la direction du commandant Guinot, on creusa sur 7 km des galeries souterraines, prévues pour abriter 2000 hommes. Mais en 1916, elle en abrita 10000, un moulin et de nombreux magasins d'armement : vente d'armes, de poudre, etc… Durant la guerre, la citadelle a servi de centre logistique.

Auguste Thin, soldat de deuxième classe du 132e régiment d'infanterie, alors âgé de 21 ans, avait été chargé de désigner, le 8 novembre 1920, le soldat inconnu qui reposera sous l'arc de Triomphe. Huit corps de soldats ayant servi sous l'uniforme français mais qui n'avaient pu être identifiés ont été exhumés dans les huit régions où s'étaient déroulés les combats les plus meurtriers : Flandres, Artois, Somme, Île-de-France, Chemin des Dames, Champagne, Verdun et Lorraine. Initialement, neuf soldats et neuf secteurs avaient été retenus mais dans l’un d’eux, aucun des corps exhumés ne garantissait d’être français. Le 9 novembre 1920, les huit cercueils de chêne ont été transférés à la citadelle de Verdun, dans une casemate où ils ont été plusieurs fois changés de place pour préserver l'anonymat de chacun d'eux. Le 10 novembre, les cercueils ont été placés sur deux colonnes de quatre dans une chapelle ardente dont la garde d'honneur fut confiée à une compagnie du 132e régiment d'infanterie. André Maginot, ministre des Pensions, s'est avancé vers Auguste Thin, engagé volontaire de la classe 1919, fils d'un combattant disparu pendant la guerre.

Il lui tendit un bouquet d'œillets blancs et rouges, et lui exposa le principe de la désignation : le cercueil sur lequel ce jeune soldat allait déposer ce bouquet serait transféré à Paris et inhumé sous l'arc de Triomphe. Celui-ci choisit le 6eme cercueil, en hommage au 123eme régiment (1+2+3=6)

III) LE FORT DE DOUAUMONT :

Le fort de Douaumont n'est pas l'ouvrage armé le plus important et le plus puissant de toute la région de Verdun, bien qu'il présente sur une longueur de 400 mètres et plusieurs kilomètres de galeries sur ces deux niveaux inférieurs. Il demeure un des forts les plus vastes de la place de Verdun avec une superficie de trois hectares. Son artillerie composée d'une tourelle de 155C, une tourelle de 75 et une casemate de flanquement dite « de Bourges » armée de deux canons de 75 sur affûts appropriés, est inférieure aux forts de Vacherauville (deux tourelles de 155, une de 75 et deux casemates de Bourges) et du Rozelier (possédant le même armement que Douaumont mais possédant en plus des canons sur sa périphérie). La carapace de protection du fort de Douaumont est épaisse de plus de six mètres (pierres, sable, béton spécial et terre), mais, a en grande partie disparu suite aux divers bombardements et au prélèvement du sable pendant l'occupation allemande durant le premier conflit mondial. Le fort permettait de loger 800 hommes environ mais en 1916, il y en eut parfois jusqu'à 3 000, voire 3 500.

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