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La contre-révolution en France, 1789-1799

Dissertation : La contre-révolution en France, 1789-1799. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 472 Mots (6 Pages)  •  2 168 Vues

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La Contre-Révolution en France, 1789-1799

    « Soyons terribles pour dispenser au peuple de l’être ». Tels sont les mots de Danton, leader révolutionnaire, le 10 mars 1793. Ceux-ci témoignent de l’état de violence et de peur qui ont caractérisé la Révolution Française. Déroulée de 1789, appel des Etats généraux à 1799, avec le coup d’Etat de Napoléon, la Révolution française bouleverse l’ordre économique, politique et social mondial. Ce modèle rencontre pourtant des oppositions virulentes. La Contre-Révolution, qui désigne les opposants à la Révolution, même si parfois elle est considérée comme un épiphénomène, a en grande partie contribué au déroulement des événements.

    Alors, comment ces deux bords, un prorévolutionnaire et un autre Contre-Révolutionnaire, s’opposent-ils petit à petit jusqu’à la radicalisation du conflit ? Comment cette révolution, qui ne comptait pas avec la pleine adhésion des Français, ni du monde, finit-elle par s’établir ? Comment la Contre-Révolution,  a-t-elle paradoxalement contribué à l'établissement de la Révolution ?

    La Contre-Révolution naît comme une opposition naturelle face aux changements engendrés par la Révolution Française. En raison des oppositions de plus en plus marquées, l’affrontement entre ces deux bords se radicalise. A partir de Thermidor, c’est-à-dire de l’exécution de Robespierre, la Contre-Révolution, pénalisée par son manque d’unité, perd du poids et se voit réduite à rester dans l’opposition en tant qu’idéologie.

  1. La Contre-Révolution naît comme une opposition prévisible face aux changements abruptes provoqués par la Révolution Française

  1. Les Contre-Révolutionnaires, un groupe hétérogène, ont des diverses raisons pour s’opposer à la Révolution
  1. Les royalistes : qui avaient des privilèges à garder. Ils étaient composés par la noblesse qui, par le « droit du sang » (ils faisaient la guerre), avait des privilèges socioéconomiques pendant la monarchie. Cette opposition avait aussi pour origine leurs différentes valeurs, opposées aux idées révolutionnaires, et religieuses ceux qui veulent un retour à l’ancien régime : absolutisme et privilèges, contre les valeurs nouvelles de la révolution. : égalité et liberté (un contre-modèle pour eux). Ils veulent l’ordre et de l’autorité. Mais  division entre monarchistes, qui veulent un retour du roi, et les Feuillants, modérés.

+Catholiques qui voient la Révolution comme une victoire du protestantisme.

  1. Sceptiques de la révolution :

-Interne même dans le champ révolutionnaire : la bourgeoisie modérée constutionnelle ne veut pas aller aussi loin que les fractions les plus à gauche de la Révolution, comme les Jacobins. Ex : Fusillade champs de mars (1701) : les gardes nationaux leur répriment. Ce qui crée une division entre cette bourgeoisie et les démocrates révolutionnaires (comme Danton et Robespierre)

- vendéens : Les idées révolutionnaires leur font peur + frustrations paysannes.

  1. Peur des monarchies étrangères qui influencent les contre-révolutionnaires à l’intérieur : elles veulent le maintien de leur pouvoir

- Contexte de révolution : USA, par exemple, qui les inquiète

-La France envahit des « républiques sœurs » pour éteindre la Révolution. Ex : invasion des Pays Bas

-Les monarchies ont peur de l’extension de la Révolution et de ses idées. Ex : Russie, la Prusse, la Belgique, l’Angleterre…

         2) Moyens d’opposition

  1. Active : -journaux royalistes (« L'Ami du roi », « Les Actes des apôtres ») qui appellent à la résistance, le pouvoir législatif (250 membres des Feuillants, partisans de la monarchie constitutionnelle)

-refus de jurer du clergé (réfractaires), menaces, violences paysannes 

-Coalition monarchies européennes contre la République française : Première Coalition (1792-1797)

  1. Passive et indirecte : -émigration, soutien des puissances étrangères aux Contre-Révolutionnaires, réseaux de renseignement, mythe de la Révolution sanguinaire par les puissances étrangères pour faire peur à l’intérieur de leurs pays et discréditer la Révolution. Répression interne dans ces pays.

  1. La fuite du roi, en 1791, accusé de traitre et de conspiration à la patrie, exacerbe la Révolution, car elle contribue à la désacralisation de la monarchie. Par conséquent, la Révolution, interne et externe, se radicalise, ainsi que la Contre-Révolution, même si celle-ci est de plus en plus impuissante face aux nouvelles mesures Révolutionnaires. Cela entraine une sévère répression de ces derniers, et des violences extrêmes commises par les deux camps.
  1. Au fur et à mesure que la Révolution avance, on compte de plus en plus en plus d’opposants à ces changements, ce qui entraine une répression très dure : la Terreur ; ainsi qu’une augmentation de la violence de la part des deux bords politiques. « Résistances à la Révolution » : défensive mais parfois offensive envers les révolutionnaires. Opposition si importante que les affrontements deviennent violents, même si la plupart du temps il s’agit de ripostes aux bouleversements provoqués par la révolution.
  1. La Terreur : peur et rancune du peuple, qui massacre les « ennemis » de l’intérieur. Ex : les massacres de septembre, en 1792, où l’on massacre tous les suspects d’être révolutionnaires comme des prêtres réfractaires. Ces évènements frappent l’opinion et contribuent encore plus à radicaliser le conflit. Et la « Terreur blanche » : Royalistes attaquent des Révolutionnaires. Ce qui s’ajoute au retour des émigrés (loi de 1795 qui l’autorise). Royalistes assimilés à des « terroristes » : augmente et facilite les massacres.
  2. Vendée, dans l’Ouest (1790-1793) et à Lyon (1793) : répression des paysans mécontents (contre les impôts, le prix excessif des grains et les droits féodaux maintenus. Exclus de la répartition des biens du clergé et des décisions politiques, privés du droit d’association. + Fanatiques manipulés par le clergé et la noblesse) en Vendée par les Républicains (décembre 1793 -février 1794). Ex : Nantes, noyades, fusillades collectives. Cela montre bien la montée des violences.

Donc : rancune accumulée, réification de l’autre.

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