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Composition d'histoire: la révolution française (1789)

Dissertation : Composition d'histoire: la révolution française (1789). Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2017  •  Dissertation  •  1 658 Mots (7 Pages)  •  12 187 Vues

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Composition d'histoire

Sujet : 1789, une année de révolutions

Entre le 5 mai et le 5 octobre, la France voit l'abolition de la monarchie absolue de droit divin et de la société d’ordres et leur remplacement par une nation faite de citoyens souverains, libres et égaux.

Comment, en l’espace de six mois, la France a-t-elle mis fin à l’Ancien régime ?

Dans un premier temps, nous verrons le déroulement de la révolution parlementaire. Puis, dans un deuxième temps, nous verrons l’éclatement de la révolution urbaine. Enfin, dans un troisième temps, nous verrons la révolution des campagnes et ses conséquences.

I- La Révolution parlementaire (5 mai – 9 juillet) :

a- La réunion des États généraux :

  A la fin de années 1780, la monarchie est en crise. Les caisses de l’État sont vides, la noblesse et le clergé refusent toute réformes fiscales que porterait atteinte à leurs privilèges. La crise financière se transforme en crise politique. La contestation de la monarchie vient aussi du Tiers État : les mauvaises récoltes des trois dernières années provoque la hausse du prix du pain, rendant les conditions de vie particulièrement difficile. A la demande du roi, des cahiers de doléances sont rédigés par le clergé, la noblesse, les paysans et les citadins. Louis XVI annonce la convocation des États généraux, ce qui suscite un grand espoir dans la population. Ainsi le mardi 5 mai à Versailles, a lieu l'ouverture de la séance royale dans une salle aménagée à l'hôtel de Menus Plaisirs et dénommée pour la circonstance salle des trois ordres. Cette date marque le début de la Révolution française. La première séance, le 5 mai, est présidée par Louis XVI en personne, le clergé s'assied à la droite du trône, la noblesse à gauche, le tiers état en face. Les orateurs sont le roi, le garde des sceaux, Barentin, et le ministre des finances, Jacques Necker. Après un discours concis et généralement bien accueilli du roi, Barentin, le garde des Sceaux, fait ensuite l'éloge du roi. Necker prononce enfin un discours qui fait prendre conscience aux députés de la situation financière désastreuse du royaume. Il fait apparaître que la situation générale en France est beaucoup plus confuse qu'on ne le pensait ; le gouvernement est totalement désorienté. Seul le contrôleur des finances aborde les raisons pour lesquelles les états généraux sont réunis : le déficit du budget. Mais il affirme qu'il sera aisé d'y remédier. Il ne parle pas du problème qui préoccupe le plus les députés : le vote par ordre, ou par tête, à l'issue de la séance solennelle, qui conditionne toute réforme. Le roi reconnaît le droit du peuple à participer à la vie publique, mais il refuse que les trois ordres siègent ensemble et rejette le principe du vote par tête, deux revendications du Tiers État. Ainsi dès leur ouverture, les États généraux sont dans l'impasse.

b- L’Assemblée Nationale et le Serment du Jeu de Paume :

  Le 17 juin, le Tiers État et quelques membres de la noblesse et du clergé, sur proposition de l’abbé Sieyés, prennent le titre d’ « Assemblée nationale ». Le 19 juin, le clergé, décide de se joindre aux députés du tiers état pour la vérification des pouvoirs. Le 20 juin, le roi fait fermer la Salle des Menus Plaisirs, lieu de réunion du tiers état. Ceux-ci se dirigent alors vers une salle de jeu de paume voisine. Dans un grand enthousiasme, ils prononcent le Serment du jeu de paume. Ils s’engagent à ne pas se séparer avant d’avoir donné une Constitution écrite à la France.

c- L’Assemblée Nationale Constituante :

  L’Assemblée comptait près de 1 200 députés et siégea du 9 juillet 1789 au 30 septembre 1791, d’abord à Versailles, puis, après les journées des 5 et 6 octobre 1789, au cours desquelles l’Assemblée obtient du roi la signature des premiers articles de la constitution et de la déclaration des droits, dans le Manège des Tuileries, à Paris. Parmi les députés réunis quotidiennement, trois grandes tendances, assez mouvantes, finissent par se dessiner : les monarchistes, les constitutionnels, et les patriotes radicaux, encore très minoritaires.

d- La DDHC :

  Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considèrent que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs du peuple. Ils rédigent donc la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen le 26 août 1789. Les principes de la DDHC sont les fondement de la démocratie : la liberté (tous les hommes naissent libres et égaux en droits, liberté d'opinion et de religion), la souveraineté (la nation est souveraine, droit de vote suffrage universel en 1792) et l'égalité (abolition des privilèges en 1789).

  Les conséquences de la révolution institutionnelle et juridique sont l'abolition de la monarchie absolue de droit divin et la fin de l'Ancien Régime politique.

II- La Révolution urbaine (9 juillet – 14 juillet) :

a- La situation à Paris en juillet :

  Le peuple craint que les troupes du roi ne coupent les routes du ravitaillement des Parisiens alors que, à la suite des guerres des farines et des mauvaises récoltes de 1788, le prix du pain est au plus haut. Début juillet, des émeutes éclatent aux barrières d’octroi. Le roi renvoie ses ministres jugés trop libéraux, parmi lesquels Necker, contrôleur des Finances, renvoyé le 11 juillet. La nouvelle est connue à Paris le 12. Dans l’après-midi, dans les jardins du Palais-Royal, le journaliste Camille Desmoulins exhorte la foule à se mettre en état de défense. Il considère le renvoi de Necker comme une attaque contre le peuple. Dans les jardins des Tuileries et aux Invalides, les Parisiens se heurtent au régiment dit du Royal-Allemand du prince de Lambesc dont les soldats sont accusés d'avoir tué des manifestants. Le 13 juillet, quarante des cinquante-quatre barrières d’octroi sont incendiées. Les réserves de grains des couvents sont pillées. Une milice bourgeoise se forme.

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