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Td n°2 Histoire de la société française

Dissertation : Td n°2 Histoire de la société française. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2020  •  Dissertation  •  2 088 Mots (9 Pages)  •  433 Vues

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Td n°2 Histoire de la société française

La France de la fin du XVIIIème siècle est une France compartimentée et dont chacun des groupes à ses propres privilèges. Cette division va créer un fossé entre les individus dans la société, amenant le peuple à se révolter pour une France nouvelle.

La révolution est définit comme un changement brusque et violent du régime politique d’un Etat par la force. En france cette révolution concerne le peuple mécontent du pouvoir politique et des inégalités apparentes entre les trois ordres.

A la fin du XVIIIème, la France est le pays le plus peuplé de l’Europe, comptant environ 27 millions d’habitants en 1789. Cette masse considérable de citoyens s’explique par une forte natalité dû à la l’interdiction des procédés de limitation des naissances, ainsi qu’une baisse de mortalité dû au recul des maladies et de la famines suite au progrès dans la santé publique.

La population française est divisée en trois ordres, cette division est issue du Moyen-Age et permet à chaque groupe d’exercer une fonction.

D’un côté apparaissait le Tiers-Etat qui comprenait la majorité de la population française soit 90%, elle enveloppait le monde roturier urbain, la bourgeoisie urbaine ainsi que le monde paysan et a pour fonction de nourrir les français.

Ensuite apparaissait le clergé constituant 1,5 % de la population et comprenait les femmes et les hommes d'Églises, ainsi que les personnes en charge de l’Etat civile. Le clergé était doté de sa propre culture, de ses propres droits et de sa propre hiérarchie. Parmi eux, nous pouvons distinguer deux types de clergé, le bas clergé représentant la petite bourgeoisie et la paysannerie, ainsi que le haut clergé comprenant la noblesse.

Enfin nous avions la noblesse qui comptait 2 à 3 % de la population et était considérée comme supérieure aux autres ordres.

Bien évidemment régnait des inégalités entre ces ordres dûs aux privilèges que possédaient les personnes les plus aisées et à un délaissement des personnes les plus pauvres.

Le roi Louis XVI qui règne à cette époque là suscite de nombreuses contestations du peuple français dûs à son ingérence dans le système politique et à son incapacité de gérer les crises financières, sociales et politiques du pays.

Tout cela a amené à des révoltes populaires où le peuple réclame une certaine justice et égalité entre les groupes, car les plus aisées s’enrichissent de plus en plus et face à cela les paysans s’appauvrissent de plus en plus.

La nation se divise petit à petit, d’un côté les nobles et les clergés qui veulent garder leur privilège ainsi que leur statut social et d’un autre le Tiers-État qui ne supporte plus les privilèges et la pression fiscale, ils veulent plus d’égalité.

Le peuple va exprimé son mécontentement de la situation politique, économique et sociale par la révolution de 1789.

Nous allons voir à la suite de notre étude, quelles sont les ferments amenant à un effondrement de l’Ancien Régime et donc à la révolution de 1789.

Les inégalités sociales et économiques entre les citoyens font parties des ferments de la révolution en s’ajoutant à cela une crise du pouvoir politique.

I- Les inégalités sociales et économiques présentes entre les français

A- Les nombreux privilèges des plus aisés

Les privilèges font partis de l’une des causes de la révolution française.

Au XVIIIème siècle, dans cette fragmentation de la France, le Clergé qui reste le premier ordre de la nation, possède des privilèges honorifiques, notamment dans la matière fiscale, juridique ou encore administratif. Ils sont dispensés de payer les impôts et les taxes qui sont obligatoires pour le reste de la population.

Le revenu des hauts clergés est composé essentiellement de la taxe qu’ils reçoivent appelé la “dîme” qui est une contribution financière de 10% versée grâce au revenu des nobles et du Tiers-État afin de soutenir le corps ecclésiastique et les serviteurs de Dieu. Cependant, cette taxe servira très peu à la rénovation des abbayes ou des Églises, le strict minimum sera versé au bas clergé et tout la majorité reviendra au grand clergé.

Le reste de leur revenu est dû au nombreuses aux nombreux biens terrestres et immobiliers qu’ils possèdent.

Les nobles sont dotés également de privilèges fiscaux et sociales. La seigneurie grâce à la possession de Terres relèvent également des impôts. Au XVIIIème siècle, la noblesse représente les personnes les plus aisées et grâce à leur statut et leur fortune,ils disposent des métiers les plus privilégiés comme le métier des armes. Cette noblesse située majoritairement à Versailles dépensent perpétuellement sans compter grâce à l’argent du peuple et ces dépenses vont représentés environ 1% des dettes globales de la France. Par exemple, la duchesse Gabrielle de Polignac, amie proche de la reine Marie-Antoinette reçoit une pension de 500 milles livres par an. Alors que de leur côté le Tiers-État subit ces privilèges. Ils n’ont aucun privilèges, ils sont assagis d’impôt, environ 80% de leurs revenus sont versés au seigneur. Cette pression fiscale tolérer par le Tiers-Etats contribue à creuser un fossé d’inégalité entre les plus riches et les plus pauvres, l’Etat réclame toujours plus d’argent aux peuples afin de financer les guerres. On voit donc un délaissement des plus pauvres car la Cour royale dépense beaucoup sans donner aux Tiers-Etat, ils ne font rien pour les aider, ils ne fournissent aucune pension.

Les privilèges de la noblesse et du haut clergé laisse le reste de la population s'appauvrir à leur détriment ce qui va créer la colère du peuple française et donc à une crise de la société française.

B- La société française en pleine crise : la colère de la population.

Nous pouvons observer petit à petit un climat de pré-révolution qui se fait sentir.

Le peuple est en colère car ils meurent de faim. A cause d’une agriculture en difficulté et d'une mauvaise récolte dû aux aléas climatiques, une hausse du prix du grain se fait observer entraînant une hausse du prix du pain. Dans les villes, le pain devient alors de plus en rare et de plus en plus cher passant de 12 à 40 livres soit presque sont triples, alors

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