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TD Histoire contemporaine

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Par   •  16 Avril 2020  •  TD  •  4 688 Mots (19 Pages)  •  547 Vues

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TD Histoire Contemporaine 2

L’héritage révolutionnaire de 1814 à nos jours.

L’impact est immense mais la manière de considérer la révolution française a changé. Au début du XIXème siècle, on constate qu’on a assister à une destruction totale de l’Ancien Régime, que ce soit sur le plan politique, sociale et culturel. Benjamin Constant parle d’une société en poussière pour qualifier la France. Cela montre la hauteur des bouleversements que cela a entraîné. La République va s’imposer progressivement.

  1. Un héritage ambigu entre traumatisme et histoire.

Cet épisode constitue un traumatisme profond pour les français. Après la chute de Napoléon, le sentiment qui domine est une grande lassitude car la France est restée dans une période de guerre continue entre 1792 et 1815. Il y a deux types de guerres, celle qui sont contre les coalitions monarchiques européenne et les guerres civiles (dont la guerre de Vendée.) Ensuite on associe la Révolution avec l’épisode de la Terreur, avec un des personnages importants Robespierre. La Révolution est associée à l’idée de discorde national, c’est-à-dire division du peuple français, ou même anarchie. Dans ce contexte, on comprend que les Républicains sont très minoritaires lors de la Restauration, et pendant longtemps il reste minoritaire dans le pays.

D’un autre côté, pour beaucoup de français, la Révolution a suscité un espoir de justice, de liberté et d’égalité. Pour certains, lors de l’épisode napoléonien a laissé le souvenir de grandeur de la France. Ses souvenirs, ressurgisse dans la littérature du XIXème siècle. Notamment dans avec Le Colonel Chabert, avec Balzac (1835) ; Victor Hugo et Les Misérables (1862) ; Erckmann-Chatrian avec Histoire d’un conscrit de 1813 (1864), Waterloo (1865). Les dirigeants qui se succède, ont parfaitement conscience de ces sentiments contradictoires et du caractère irréversible des mutation opérer lors de la Révolution. (A l’exception de Charles X). Ils savent que le retour à l’Ancien Régime est impossible et chacun à leur manière vont « clore l’ère des Révolutions », c’est-à-dire trouvé, instaurer un régime stable et capable de rétablir la concorde nationale. Les régimes qui ont mis en place sont à chaque fois des compromis, qui vise à concilier l’ordre et tout en conservant certains acquis de la révolution.

La notion d’ordre entraîne à un pouvoir exécutif fort qui est détenue en partie par le souverain. Les acquis de la révolution, certains sont maintenus, l’égalité devant la loi, aucun régime ne remet en cause cela, mis en place avec le Code civil. L’existence d’un Parlement n’est pas remise en cause, il a peu de pouvoir, mais ou s’enracine le débat et donc le propre de la démocratie. La question des libertés, les choses sont plus compliqués, la plupart prétendent de préserver ces libertés, mais lors d’une opposition virulente ces dernières sont supprimés ou réduite. Cette notion de compromis a donné trois formes de régime : au début d’une monarchie constitutionnelle sous la Restauration et qui est prolongé durant la Monarchie de Juillet (1814/15 – 1848) qui est inspiré du Royaume – Uni. Le fondement du régime est la Charte de 1814, édité par Louis XVIII et remanié par Louis Philippe. De 1848 à 1851/52 qui est un bref épisode républicain qui est suivi par le Second Empire de 1852 à 1870. Il y a un terme qui définit ce gouvernement qui est le « Césarisme démocratique ». Ce qu’il y a de démocratique chez Napoléon III c’est qu’il y a des élections. On qualifie aussi cela de « démocratie autoritaire » car il dirige le pays d’une main de fer. On parle désormais de démocrature. Napoléon III a plu de 7 millions de voies. Ces expériences ont fini par échoués et se sont finit par des révolutions. Notamment avec les 27/28/29 Juillet 1830 (les Trois Glorieuses), 24/25 Février 1848 et le 4 Septembre 1870.

  1. L’affirmation progressive de l’idée républicaine

L’idée républicaine c’est nourri de ces échecs et on la voit réémerger progressivement au XIXème siècle. Dans la période de la Restauration, durant cette période les rois imposent une mémoire contre révolutionnaire, on rend hommage au martyr monarchiste mort durant la Révolution, comme les vendéens. Le nom même de Louis XVIII est un hommage à Louis XVII mort en prison s’en même avoir pu régner. On multiplie les processions religieuses pour expier les « crimes » de la Révolution. Le Panthéon était de base une église, c’est ensuite qui devient un cimetière des grands Hommes. Charles X reprends tous les rituels de l’Ancien Régime, il se fait sacrer à Reims.

Voir tableau de François Gérard.

Certaine idée révolutionnaire perdure avec deux tendances : une modérée et une autre plus radicale. La tendance modérée sont les libéraux qui sont partisans d’une monarchie parlementaire, ils se nomment aussi les « constitutionnels », tel que définis dans la Charte de 1814, parmi eux il y a Benjamin Constant, Pierre Royer-Collard, … Ils ne sont pas républicains mais l’idéal c’est une monarchie parlementaire. Ils s’opposent aux « ultras » c’est-à-dire les monarchistes partisans au retour de l’Ancien Régime, dont le chef est Charles X. Il y a une tendance radicale, ce sont les républicains qui sont très minoritaire lors de la Restauration, ils s’organisent sous des formes de sociétés secrète, comme la Charbonnerie. Ces sociétés sont toutes rapidement démantelés par le régime. La Charbonnerie, il a un procès en 1822, on nomme cela le procès des 4 sergent de La Rochelle.

Le durcissement de la Restauration à partir de 1820, avec l’assassinat du Duc de Berry. En 1824, avec l’arrivée au pouvoir de Charles X. C’est le durcissement du régime qui redonne de la vigueur. Cela aboutit à la révolution des « Trois Glorieuses ». Durant ces journées d’insurrection, la partie des révolutionnaires chasse Charles X et certains réclament la restauration d’une République. Louis Philippe arrive au pouvoir, et c’est le retour d’une monarchie parlementaire et constitutionnelle. Avec la promesse que les libertés seront garanties. A peu près tout le régime prétendait aux libertés, sous Louis Philippe dès 1831/32 on commence à renier les libertés. En 1831, il y a la première grande grève des ouvriers de l’industrie (Les Canuts), c’est la première grève de l’histoire industrielle. Les ouvriers prennent Lyon pendant un moment, après cela il y a une répression des libertés.  

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