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Relation du premier voyage entrepris par Christophe Colomb pour la découverte du Nouveau-Monde en 1492

Dissertation : Relation du premier voyage entrepris par Christophe Colomb pour la découverte du Nouveau-Monde en 1492. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2017  •  Dissertation  •  1 831 Mots (8 Pages)  •  1 989 Vues

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Partie I

    « Relation du premier voyage entrepris par Christophe Colomb pour la découverte du Nouveau-Monde en 1492»[pic 1]

Tout d’abord et avant tout, le journal sous sa forme original fut un document rédigé par un auteur lors d’une expédition. C’est un véritable ouvrage historique qui présente (ou supposé présenter) l’information sous sa forme initiale, comme elle a été perçue par l’auteur. C’est bien sûr, une source primaire écrite ou un récit historique, un des types de source les plus fiables selon les historiens et les archéologues.  

Cet ouvrage a fait un parcours difficile  à tracer car il contient plusieurs failles et fossés. Notamment étant donné le temps qui nous sépare de l’original. Le parcours commence durant le voyage en question. Au retour de  sa longue expédition, Colomb a obligation de remettre son journal comme recueil d’observation aux autorités espagnoles. Les copistes espagnoles en font quelques copies. Une version abrégée est transmise à un des fils de Colomb, Hernando. Aussi, on a retrouvé deux lettres que Colomb a adressées aux deux fonctionnaires espagnoles : Luis de Santangel et Gabriel Sanchez.  Une version plus détaillée est copiée par Bartolomé de Las Casas, un prêtre et missionnaire dominicain qui lui-même a participé à la colonisation du Nouveau Monde. Le journal de Colomb fut perdu a jamais à travers l’histoire. Comme par malheur, les travaux de Bartolomé de Las Casas disparaissent pour environ 332 ans avant d’être retrouvés par un officier de marine espagnol, Martín Fernández de Navarrete. Cet homme est aussi considéré historien, et pas pour rien. Martin découvrit ce trésor national dans une bibliothèque espagnole en l’an 1825, plus de trois siècles après le voyage de Colomb.  Ayant pour nomination « 67 folios », ce travail de Las Casas, la version raccourcie qu’a eu le fils de Colomb, Hernando, ainsi que deux lettres envoyés par Colomb à Luis de Santangel et Gabriel Sanchez sont les seules sources d’information dont nous avons sur le « fameux » voyage de Colomb aux Indes.

Ce journal en particulier décrit l’arrivée de Colomb aux cotes du Nouveau Monde. Le voyage fut beaucoup plus long que prévu, l’équipe du vaisseau «Pinta » commenca à s’impatienter, ce qui rend  Colomb très inquiet sur la situation.  Mais les signes que la terre est proche commencent à paraitre et Colomb réussit à gagner du temps. Durant la nuit de leur arrivée inattendue, un des marins, Rodrigo de Triana, voit au loin ce qu’il pense être la lumière d’un feu.  Colomb ordonne d’arrêter les navires et de préparer le débarquement qui a lieu le lendemain. Quand ils descendirent le jour, les aborigènes sont venus les regarder. Ils leurs offrait les cadeaux, ils les examinaient aussi soigneusement que les arrivants qui ont eu la réaction semblable à eux. Colomb constata tout de suite la différence de leurs cultures et l’infériorité des locaux ainsi que leur innocence. Les Indiens (comme le pensait Colomb) sont alors venus aux embarcations dans le but de faire du troc avec l’expédition. Les locaux, en signe de bonne volonté, ont offert beaucoup de cadeaux, dont certains avait grande valeur pour les Européens. Colomb précise que les gens qui habitent ces iles sont complétement différents. Ils sont les couleurs vives sur leurs corps et leurs cheveux, ils ne portent pas de vêtements ce qui donne la chance de voir que les corps sont très bien bâtis, avec une complexion des athlètes. Colomb considère que ces gens pourront très bien être convertis à la foi catholique. Il pense donc à en amener avec lui pour les présenter au roi d’Espagne. [pic 2]

Partie II

Sur les auteurs de la source primaire

Christophe Colomb

et Bartolomé de Las Casas

Sous le vrai nom de Cristoforo Colombo, cet homme à grand destin naît dans la capitale de Gênes, dont la république est nommée après. Elle se situe sur la Mer de Ligurie et consiste d’une région moderne d’Italie. La date de sa naissance est incertaine à cause du manque de documentation ou de registres, mais les historiens affirment avec certitude qu’il est né        entre les dates du 25 août 1451 et le 31 octobre 1451. Il vit 55 années et part à son dernier voyage le 20 mai 1506 dans la ville de Valladolid, région Castilla y Léon en Espagne. Il vit tout son enfance dans la ville de Gênes et de Savone. Issu d’une famille de classe moyenne, son père est un tisserand d’origine lombarde et nous ne connaissons rien sur sa mère à part le fait qu’elle lui a donné quatre frères : Bartolomeo, Giovanni, Giacomo, et une fille nommée Bianchinetta. Colomb n’a jamais fait de hautes études. Il se contentait de la matière qu’il maitrisait dans le domaine de la navigation sur l’eau, la cartographie et quelque peu de notions dans le domaine scientifique. Colomb prétends de connaitre le métier d’un matelot dès l’âge de 10 ans. Environ à l’âge de 18 ans, il est au service de René d’Anjou durant la révolte contre roi Jan II d’Aragon et en 1472, il est capitaine d’un navire de guerre espagnol. L’année suivante, il commence son apprentissage en tant que marchand au service des familles génoises Centurion, Di Negro et de Spinola. Son expédition  commerciale sur l’ile portière de Chois (Empire Ottoman) en 1474 lui permet de devenir financièrement Independent de sa famille.  Il est commissionnaire[1] pendent quelques temps et fait affaires au Portugal, ou il rencontre son épouse. Il  entreprenne la carrière du marchand. En l’an 1478, Colomb passe par les Iles de Canaries ou il fait le commerce du sucre et c’est là où il gagna de l’expérience en navigation sur les eaux Atlantiques. Il participe aux expéditions vers l’Afrique de l’Ouest[2]. Bref Colomb, prouve rapidement qu’il est un navigateur auquel il un pourrait faire confiance. Son frère, Bartolomeo, travaillait comme cartographe à Lisbonne ou Colomb résidait. En combinant leurs compétences et leurs savoirs, les frères mirent au monde le plan du voyage vers les Indes et La Chine de Ming. Au début, les frères ont connu peu de succès en ce qui concerne le financement du projet. Le monarque John II du Portugal leur a refusé car il estimait que les frères se sont trompé dans leurs calculs en ce qui concerne la circonférence de la terre (comme on le sait aujourd’hui, le monarque avait raison). Mais le temps est venu où les puissances  européennes ont commencé à se gratter les derrières des têtes. La soif des richesses et la volonté presque radicale de propager la foi catholique a joué bon coup pour les frères Colomb et  ils finirent par trouver l’aide auprès des dirigeants espagnols, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille. Ces derniers, ayant confiance en Colomb, lui accordèrent des fonds nécessaires. L’objectif initial fut simple : atteindre la Chine et les Indes. Suivant la prise de Constantinople par les turcs ottomans en 1453 le commerce de la soie devient très difficile car les routes principales des marchandises sont sous occupation turc. De plus, Colomb a pour mandat de faire propager la gloire de la Reconquista et amener la civilisation chinoise à lever une armée contre la menace musulmane. Le voyage fut long et pénible. Le manque de nourriture et d’eau potable enlevait la force vitale des matelots du jour en jour. Nous ne connaissons pas grand sur les conditions météorologiques durant les traversés, mais ils n’ont pas du être paisibles tout au long de l’expédition. De plus, la perle de l’expédition, «Santa Maria» échoue dans les eaux peu profondes ce qui a permis d’y faire un avant-poste espagnol, premier dans l’histoire. Le jour de son arrivé le 12 octobre 1493, il repart vers les iles voisines en espérant d’y trouver de l’or ou des épices. Sans rien trouvé, il ordonne de capturer certains indigènes et retourne en Europe tête base, laissant «Santa Maria» et ses 39 matelots derrière lui. [pic 3]

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