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En quoi Bernard de Clairvaux est -il un acteur majeur de la deuxième croisade ?

Étude de cas : En quoi Bernard de Clairvaux est -il un acteur majeur de la deuxième croisade ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Septembre 2022  •  Étude de cas  •  5 057 Mots (21 Pages)  •  2 201 Vues

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SUJET: En quoi Bernard de Clairvaux est -il un acteur majeur de la deuxième croisade ?

       En 1145, débute la deuxième croisade, c'est à dire une expédition militaire entreprise sous l'impulsion de l'Eglise catholique -dans ce cas ci sous l'impulsion de la chrétienté latine et des Francs- pour délivrer les lieux saints de Palestine des mains des musulmans notamment.  On peut relever deux mouvements de croisés différents: celui à destination des Etats latins d'Orient se terminant par un échec en 1148-1149, et l'autre mené en parallèle en Espagne et en terres slaves majoritairement victorieux. Ce projet est soutenu de manière décisive par Bernard de Clairvaux de l'abbaye éponyme de Bourgogne  qu'il fonde en 1115.

Ainsi, dans quelles mesures Bernard de Clairvaux est-il un acteur majeur de la deuxième croisade ? Dans un premiers temps, nous observerons les causes qui l'incitent à soutenir cette croisade, puis nous étudierons des acteurs de la croisade et leur lien avec de Clairvaux pour enfin évoquer les raisons de l'issue de la croisade selon l'abbé.

Premièrement, les raisons de l'intervention de Clairvaux sont principalement religieuses.

En effet, étant abbé, il estime important de libérer ces terres Saintes ; par exemple, le comté d'Edesse est repris en 1144 par les musulmans à la suite de quoi le pape Eugène III appelle à la croisade en 1145. Or dans une lettre adressée au pape en 1144 soit même un an avant l'appel officiel, Bernard de Clairvaux déclare la nécessité de débuter une nouvelle croisade et qu'ainsi il a été élu légitimement selon lui chef de cette expédition.

De plus, il favorise la reconnaissance de l'ordre des Templiers comme le démontre en  1129 le concile de Troyes, ou encore le manuscrit qu'il écrit en 1136 « De l'éloge de la nouvelle milice » ; il y affirme que les Templiers peuvent tuer sans pécher –ce qu'il qualifie de malicide-, car en défendant le Christ, ils iront ainsi au paradis. Par conséquent c'est le sens du devoir et aussi une incitation religieuse qui amène Bernard de Clairvaux à soutenir cette deuxième croisade.

          Deuxièmement, de Clairvaux noue des relations par divers moyens et vise parfois à influencer des individus quant à leur participation à la croisade.

En effet, l'abbé prêche la croisade en divers lieux d'Europe tels qu'à Vézelay en 1146 auprès du Roi de France Louis VII. Ainsi, on attribue souvent la décision du roi de France de partir en croisade à cet événement, ce qui souligne la portée, l'ampleur et l'écho qu'ont les, paroles de Bernard de Clairvaux .

Ensuite, de Clairvaux se range auprès de figures qu'il connaît personnellement tels que le pape Eugène III lequel a été moine dans l'abbaye de Clairvaux. Ce dernier est très impliqué auprès du pape malgré la distance géographique, ils communiquent par lettres en tant qu'alliés concernant la croisade. De plus de Clairvaux échange aussi avec son oncle André de Montbard, un des fondateurs  et accessoirement chevalier de l'Ordre des Templiers, ce qui expliquerait certainement l'éloge que Bernard de Clairvaux en fait. Dans leurs lettres, il estime seul Dieu digne de confiance, l'Ordre des Templiers étant principalement axé sur la religion.

Ainsi c'est en prêchant, en parlant, en faisant jouer ses relations que Bernard de Clairvaux favorise l’approbation de tous de la deuxième croisade, c'est-à-dire du Pape, des Rois ou des figures de pouvoir en passant par les Templiers.

         

         Enfin, de 1148 à 1152, Bernard de Clairvaux rédige « De la Considération » qui revient sur l'échec de la croisade dont il est tenu pour principal responsable. C'est pourquoi il explique cette défaite par plusieurs causes.

D'abord les divergences divisent les croisés qui pourtant ont un but commun ; on observe que la croisade se sépare en deux « sous-croisades » l'une vers L'Espagne et l'autre vers les terres slaves païennes- ce que Bernard de Clairvaux ne relève surement pas car c'est lui qui déclare dans « De l'éloge de la nouvelle milice » vers 1136 qu'il vaut mieux tuer les païens à ce moment-là. Cette séparation divise les troupes et les forces qui à l'origine avaient le devoir de libérer les terres Saintes de Palestine malgré le fait que ce soit aussi une opposition au monde musulman.

De plus les chefs de la croisade- l'empereur allemand, les rois de France et de Jérusalem- choisissent au dernier moment d'assiéger Damas en 1148 plutôt qu' Edesse, ce qui reflète les désaccords entre dirigeants. Les tensions de la sorte sont propices à la fragilité et l'instabilité ce qui amène à l'échec su siège de Damas, mettant ainsi fin à la deuxième croisade.

Enfin, dans la lettre de Bernard de Clairvaux vers 1148 à son oncle André, il déplore la manque d’intérêt des princes chrétiens vis à vis de la religion ; il affirme même que ces derniers n'ont rien fait de bon de la terre sainte après la première croisade et sont rentrés de Jérusalem chez eux insouciants ; il conclut en déclarant que la confiance de Dieu vaut mieux que celles des princes, caractéristique des Templiers.

SUJET : En quoi Venise est-elle une grande puissance maritime et commerciale ?

        Le sujet nous invite à aborder Venise, alors une République dont la capitale éponyme se situe au nord Ouest de l'Italie sur la côte Adriatique. En essor du XIIème au XIIIème, cet Etat possède également des territoires sur le littoral méditerranéen comme en Grèce actuelle par exemple.

Dans ce contexte cohabitent trois mondes : la chrétienté latine, orthodoxe et les musulmans.

Nous allons aborder la puissance maritime, soit la domination des eaux- en l'occurence, la Méditerranée- mais aussi la puissance commerciale c'est à dire le fait d'être au cœur des échanges commerciaux à une certaine échelle.

Ainsi nous nous demanderons en quoi Venise est une grande puissance maritime et commerciale.

Dans un premier temps, nous localiserons et décrirons les échanges vénitiens pour ensuite intéresser aux facteurs d'expansion et de réussite commerciale, avant de voir comment Venise s'affirme dans ses relations notamment face à la ville de Constantinople.

        Premièrement, les échanges se situent essentiellement à l'Est de la mer Méditerranée.

En effet ils se font avec des bateaux vénitiens et donc par voies maritimes. Ces flux, à échelle relativement grande, relient la civilisation latine avec Aigues-Mortes ou Gênes, la civilisation orthodoxe par Constantinople et enfin la civilisation musulmane avec Tunis ou Alexandrie. De plus,Venise possède des comptoirs, c'est à dire des établissement ou parfois des quartiers commerciaux qui peuvent servir d’entrepôts dans un port étranger ( « ancêtre ambassade ») et qui est souvent fortifié. Venise en possède dans des villes comme Tunis, Beyrouth ou encore le quartier de marchands Italiens de Pérama à Constantinople. Ces derniers, géographiquement  éloignés, permettent de vendre, d'acheter des produits ou encore de réaliser des contrats ce qui montre une expansion et un rayonnement commercial étranger. Enfin, Venise importe des produits « exotiques » tels que les métaux rares, les épices ou encore les matériaux pour les « redistribuer » à certains territoires ; cela montre la puissance de cette ville qui joue dès lors plusieurs rôles et sa diversification au vu des ses échanges commerciaux naval.

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