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QU’EST-CE QU’UN MYTHE ?

Analyse sectorielle : QU’EST-CE QU’UN MYTHE ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  4 747 Mots (19 Pages)  •  927 Vues

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1. QU’EST-CE QU’UN MYTHE ?

 Une histoire fondatrice, un récit, une légende. Récit fabuleux avec des êtres qui représentent des forces de la nature, des idées.

 Le mythe exprime des idées importantes, il permet d’appréhender le monde et décrit certains phénomènes naturels, rites.

 Le Divin se mêle à l’Humain. Valeur symbolique, il permet à l’Homme d’accéder à une pensée supérieure et recèle une vérité première. On est proche du symbole mais pas tout à fait, le mythe est narratif alors qu’un symbole est un objet concret (comme une allégorie).

 Les mythes Grecs résument la religion et les rites des Grecs. Ils ont une religion Polythéiste fondée sur l’anthropomorphisme, constituée d’un grand nombre de pratiques et rituels (actions et prières conduites par les Hommes qui permettent de garder une harmonie dans la société). C’est une religion ritualiste. Les divinités les protègent (maison, travail …) seulement si ils leur rendent hommage, l’Homme se doit de respecter scrupuleusement ses devoirs. Le Panthéon (ensemble des Dieux) Grec et la mythologie évoluent avec le temps. Avec la multiplicité des récits et divinités les cultes varient. Ces religions témoignent d’une foi profonde, les Dieux (Zeus surtout) interviennent dans leur vie quotidienne, pour cela ils les honorent.

 Rôles importants des mythes : ils permettent aux Grecs de connaître leur Dieux, le récit permet de fixer la mémoire. Les mythes donnent des réponses aux Hommes.

 Mais les Grecs y croyaient-ils vraiment ? Paul Veyne (historien Helléniste, Les Grecs ont ils cru à leur mythe ?) explique qu’ils avaient foi dans le fait qu’ils recevaient tous une part de vérité, une vérité à l’origine de ces mythes qui est fondatrice pour leur société. Point de départ de réflexion d’ordre religieux et philosophique, ces récits n’étaient pas à prendre de manière littéraire mais sujets à une interprétation. Il y a une réalité qu’on serait incapable de raconter si on ne passait pas par le biais du fantastique. Pour certains c’était une révélation. Pour mieux comprendre les mystères de la terre les Grecs passaient par le biais de ces récits, ils avaient une appréhension du monde meilleure grâce aux mythes. Vivre en harmonie avec le monde : les Hommes et les Dieux.

 Mythe -> Mythos (raconter) # Logos (démontrer), opposition de deux côtés de la pensée : le rêve # le rationnel, récit # logique, Platon # Aristote. La pensée Grecque se structure autour de ces deux pôles.

-> Mythologie : science des mythes.

 Dès l’époque Antique, on a cherché à assembler ces textes en corpus. La religion Grecque n’étant pas une religion révélée (contrairement aux Chrétiens), il y a beaucoup de versions différentes (EX : Zeus serait né dans quatre endroits différents selon les mythes). Tous ces récits, mêmes si contradictoires, paraissent réels et dignes de foi.

 Vase Grec qui date de 525 avant J-C : Cerbère ramené à la félicité. Cerbère, monstre gardien des enfers, a plusieurs apparences dans les mythes, ici c’est un chien à trois têtes avec de serpents au bout des pattes.

 Les mythes Grecs témoignent de l’origine et de la formation du monde et des Dieux : Cosmogonie et Théogonie (supports pour croyances religieuses).

 Plusieurs formes de récits : - cycles (cohérence, ex : sur un personnage …) Divins et héroïques.

Récits légendaires, nouvelles.

Récits Étiologiques : anecdotes qui permettent d’expliquer un événement surprenant du réel (ex : statue d’une femme penchée à Chypre -> femme trop curieuse pétrifiée par les Dieux).

2. LES TEXTES, COMMENT CONNAIT-ON CES MYTHES ?

 Mythes oraux contés par les Aèdes chargés de transmettre ces récits, d’y apporter réflexion.

 La mythologie s’appuie du l’histoire mouvante. On ne peut pas dater l’origine des mythes et il n’y a pas de version originale.

« IL N’Y A PAS DE VERSION VRAIE MAIS TOUS LES RECITS SONT CONSIDERES COMME VALABLES. »

Claude Lévi-Strauss.

 Homère, 8ème siècle avant J-C, écrit L’Iliade (guerre de Troie, colère d’Achille) et L’Odyssée (retour d’Ulysse à Ithaque). Il a transcrit les récits de ces Aèdes, qui apparaissent dans ses ouvrages par exemple chez les Phéaciens. Son texte est un poème, les structures des phrases reprennent les récits oraux et la versification, et permettaient aux Aèdes d’improviser. Ses poèmes reflètent cette grande tradition orale. La langue d’Homère est extrêmement littéraire, il fusionne plusieurs dialectes.

 Après le 8ème siècle, il y a une très forte diffusion des poèmes d’Homère et en plus ils aident à la réunification des autres mythes.

 Période Hellénistique (3ème-1er siècle avant J-C), on retranscrit les légendes et les mythes. A Alexandrie se trouve la plus grande bibliothèque du monde. Homère était l’image par excellence du poète, du penseur, de nombreux portraits imaginaires ont été réalisés, il est représenté aveugle ce qui montre qu’il était plus intéressé par les récits de l’intérieur et qu’il était entièrement voué à la poésie. Lors de cette période, ils vouaient un culte à Homère, le distinguant du commun des mortels.

 Utilisation de ces récits comme une source historique ? Oui et non.

Oui, le récit contient des éléments véritables historiques. Description du mode de vie des Grecs, de leur religion. Henrich Schliemann (grand archéologue) part de la conviction que L’Iliade est une histoire vraie, il part à la recherche de Troie, du bouclier, … Il retrouve un masque funéraire (1550-1500 avant J-C, actuellement au musée d’Athènes) qui serait selon lui le masque d’Agamemnon.

 Homère déifié ou L’apothéose d’Homère (1827), Ingres, musée du Louvre : exprime l’idée que la poésie d’Homère a nourrit toute la création.

 Hésiode, poète du 7ème siècle avant J-C, écrit trois grands ouvrages : Théogonie (relatif à l’origine des Dieux, généalogie des Dieux, 1022 vers), Les travaux et les jours (histoire de l’Humanité, mythe de Pandore, 828 vers), Les boucliers (bouclier d’Héraclès).

 Gustave

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