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Les activités du groupe rebelle en République centrafricaine (RCA)

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Par   •  7 Décembre 2013  •  Commentaire de texte  •  355 Mots (2 Pages)  •  845 Vues

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En République centrafricaine (RCA), l'ex-groupe rebelle de la Séléka revient sur le devant de la scène, comme pour rappeler aux autorités de Bangui qu'il est toujours là. En effet, ce groupe [la Séléka a aidé Michel Djotodia à prendre le pouvoir en mars 2013, avant d'être dissoute] s'en est pris le 23 novembre à l'un des symboles – et pas des moindres – de l'Etat, à savoir la justice, en assassinant l'ancien procureur de la République et directeur des services judiciaires, qui a ainsi fait les frais de la violence aveugle des anciens compagnons devenus indésirables de Djotodia.

Le message que la Séléka envoie à Djotodia et à son gouvernement de transition à travers cet assassinat ne souffre d'aucune ambiguïté. Bangui semble du reste l'avoir bien compris, comme le confirme cette déclaration du ministre de la Fonction publique : "C'est le désordre qui va s'installer dans le pays, puisqu'ils s'en prennent à la justice qui est le garant de l'ordre."

Une étape prégénocidaire

On ne peut pas si bien dire. C'est un massacre à grande échelle, une hécatombe qui se prépare dans ce pays. Ce nouvel acte criminel de la Séléka, en même temps qu'il relance le débat sur la situation sécuritaire en RCA, nous rappelle que ce pays traverse une période difficile de son histoire, en termes de droits de l'homme, de justice ou, tout simplement, d'humanisme. La situation sécuritaire depuis l'avènement de cet aventurier de Djotodia ne fait qu'empirer de jour en jour. Et, toutes proportions gardées, on peut aujourd'hui affirmer que la RCA est dans une étape prégénocidaire.

Un mandat d'interposition

Un rapport des Nations unies déplore "un niveau alarmant de violence intercommunautaire entre chrétiens et musulmans". C'est donc un massacre à grande échelle, une hécatombe qui se prépare dans ce pays. Il faut surtout que cette force onusienne*, si elle est mise en place, puisse bénéficier d'un mandat d'interposition, pour ne pas dire de répression. Et, comme d'habitude, ni ses voisins ni les organisations de la sous-région ni même l'Union africaine (UA) ne disent mot. Comme d'habitude, tous invoquent la raison du manque de moyens. Un manque de moyens qui frise plutôt le manque de volonté.

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