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Vivre en ville sous l'Ancien Régime

Dissertation : Vivre en ville sous l'Ancien Régime. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 050 Mots (5 Pages)  •  1 476 Vues

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                                VIVRE EN VILLE SOUS L'ANCIEN REGIME

Introduction :

Les registres paroissiaux sont ici essentiels pour comprendre comment vivait la population en ville sous l'Ancien régime, ces documents permettent aux historiens de reconstituer des familles et d'étudier les pratiques et les tendances démographiques de l'Ancien Régime.

En France, l'Ancien Régime est la période allant de la Renaissance à la Révolution française qui marque une rupture et donc la fin du Royaume de France, qui se caractérise par une monarchie absolue et de droit divin et une inégalité sociale fondée sur certains privilèges de naissance pour la Noblesse.

Problématique : En quoi peut-on dire que vivre en ville sous l'Ancien Régime relève d'une relation inégalitaire ?

Il s'agira dans un premier temps de montrer que la naissance est un monde mystérieux lors de cette période. Ensuite, nous allons nous pencher au contexte d'une société faites d'ordres et de privilèges , c'est à dire une société très hiérarchisée. Enfin, nous nous interesserons à une société qui est basée sur des déséquilibres dans le monde des villes.

  1. La naissance : un monde mystérieux pour l'Ancien Régime.

La façon de naître avait une importance capitale , souvent basée sur la croyance et la superstition. En effet, , l’accouchement sous l’Ancien Régime est l’objet d’attentions toutes particulières où le savoir-faire féminin, les superstitions populaires et le poids de la religion ont un enjeu majeur. De ce fait, le mariage a pour finalité la conception, comme l'enseigne l’Église, le mariage tardif est donc le seul contrôle des naissances. Il s'avère qu' une femme accouche entre 6 et 10 enfants, mais un bon nombre d'entre-eux décèdent précocement. L’accouchement est attendu avec beaucoup de fatalisme ; il se fait dans la douleur. Par ailleurs, le baptême doit être fait rapidement et a lieu quelques heures après la naissance ou le lendemain, c'est une fête où l'enfant est vêtu aussi somptueusement que possible. Si on était pas baptisé on ne pouvait aller ni au pradis ni en enfer, le baptême était donc un sacrement fondamental, l'acte de baptême, signé par les registres paroissiaux était la seule preuve légale de l'existence d'une personne

D'autre part, des pratiques surprenantes se faisaient, comme la profusion d'endroits ou l'on èmmenait les enfants morts-nés dans des sanctuaires homologués par l'Eglise, ou l'on rescusitait l'enfant mort-né.

 Les sanctuaires à répit permettaient de baptiser les enfants morts pendant les quelques instants où on le croît renaître.

  1. Une société d'ordres et de privilèges : une société très hiérarchisée.

Sous l'Ancien Régime, la société est distinguée en trois ordres qui correspondent à trois fonctions.

La répartition de la société en trois ordres (clergé, noblesse, tiers-état) est perçue comme naturelle et marquée par des règles qui sont strictes, et sont respectées par les Français jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Le clergé est ainsi le premier ordre du royaume, il tient des assemblées générales et dispose de ses propres tribunaux. La condition des membres du clergé est extrêmement variée: les membres du haut clergé, qui sont les archevêques, les évêques, les abbés des grandes abbayes bénéficient souvent de revenus qui sont importants et sont nommés par le roi, et se sont souvent des nobles. Comme le clergé, la noblesse dispose de privilèges : avant tout, elle est exemptée d'impôts et refuse toute remise en cause de cet avantage. Ainsi,  le CLERGÉ et la NOBLESSE disposent de revenus quivproviennent essentiellement de la terre (revenus de leurs propriétés, droits seigneuriaux, dîmes). Ils sont à la tête de la société, ils bénéficient de privilèges honorifiques et matériels comme celui de ne pas payer d'impôts. Ces sont donc les PRIVILIGIÉS, mais ne représentent que 2 % de la population. Le dernier ordre de la société d'Ancien Régime est formé de tous ceux qui n'appartiennent ni au clergé, ni à la noblesse et exercent des activités économiques : agriculteurs, artisans et commerçants, Le tiers état rassemble plus de 98 % de la population et produit l'essentiel de la richesse du royaume. 

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