Section 2 : La tradition chrétienne

La tradition chrétienne

Paragraphe 1 : La révolution chrétienne

C’est une révolution religieuse qui produit des effets juridiques, c’est un bouleversement radical dans le monde antique car c’est une religion monothéiste. Et c’est aussi une religion du salut qui postule l’existence d’une vie éternelle après la mort. Les chrétiens vont rompre avec la logique de la Cité antique et des ces divinités ce qui veut dire que dans ce christianisme de l’antiquité politique et religion sont pour la première fois séparé.

Deuxième rupture : le christianisme affirme que tous les hommes sont frères, égaux devant Dieu c’est-à-dire qu’ils sont tous appelé au salut quel que soit leur origine. On va avoir une réaction hostile du pouvoir impérial qui va persécuter les chrétiens, ces persécutions n’empêche jamais cependant la religion de s’étendre dans la société romaine, urbaine en particulier.

Paragraphe 2 : L’interpénétration de la religion et de l’Empire

On a une christianisation de l’Empire qui a pour conséquence d’affaiblir la distinction entre le temporel et le spirituel. Pour les empereurs d’occident, l’Eglise doit rester indépendante du pouvoir, c’est-à-dire que l’empereur n’est qu’un auxiliaire de l’Eglise. Les empereurs vont favoriser l’Eglise en adoptant un certain nombre de disposition à savoir des privilèges juridique et fiscaux, reconnaitre par exemple des juridictions ecclésiastiques, en énonçant également pour la 1re fois le dimanche qui devient un jour férié. Mais on voit aussi en revanche l’Eglise qui est influencé par le droit, et qui l’influence avec un divorce qui devient de plus en plus difficile. On voit aussi une Eglise se Romanisé, dans sa structure qui emprunte a l’Etat ces divisions administratives, qui se dote d’une organisation hiérarchique au sommet de laquelle elle impose le Pape. L’Eglise est représentée dans les cités par les évêques. Le développement d’une administration religieuse va se référer à la naissance d’un droit particulier : le droit canonique. Il prend comme base les principes du nouveau et de l’ancien testament, des règles formées par les conciles et le Papes eux-mêmes. L’Eglise adopte la culture romaine, et les principaux penseurs de l’Eglise romaine comme St Augustin ne remettent pas en cause l’héritage de l’antiquité, ils cherchent à la dépasser. Un certain nombre de base ce sont déjà mis en place pour certain siècles.

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