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La Société Totalitaire

Commentaire de texte : La Société Totalitaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2015  •  Commentaire de texte  •  1 080 Mots (5 Pages)  •  553 Vues

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Au sortir de la Première guerre mondiale, l’Europe doit panser ses plaies. Les années 1920 voient un certain retour de la croissance dans la plupart des pays mais la situation politique et sociale reste très tendue avec la montée des extrêmes, partis communistes révolutionnaires, et partis d’extrême-droite. La crise des années 1930 provoque un net ralentissement de l’activité et s’accompagne d’un creusement des inégalités ainsi que d’une aggravation de la misère qui touche surtout les ouvriers et une partie des classes moyennes. C’est dans ce contexte très difficile que les régimes totalitaires se mettent en place en Italie, en Allemagne et en Espagne ou se consolident comme en URSS, profitant de cette crise pour attirer vers eux des masses de gens ayant perdu l’espoir. Des régimes totalitaires façonnent la société pour qu’elle soit conforme à l’idéologie officielle : on peut parler des sociétés totalitaires. La population doit, de gré ou de force, suivre le modèle qu’on lui impose et apprendre à vivre sous un contrôle permanent. Qu’est-ce qui caractérise les sociétés totalitaires?

(version courte type réponse organisée)

L’arrivée au pouvoir des fascistes en Italie en 1925, puis la mise en place des dictatures stalinienne en URSS et hitlérienne en Allemagne bouleversent les sociétés victimes de ces totalitarismes. Qu’est-ce qui caractérise les sociétés totalitaires?

I. Une société encadrée et manipulée

A. L’endoctrinement de masse

Tout d’abord, les gens sont encadrés par une idéologie omniprésente. Les médias sont utilisés par le pouvoir qui en fait des instruments de propagande. La censure étouffe toutes les idées alternatives et donc jugées subversives. Car il ne doit plus rester que les images que le régime veut véhiculer. «La propagande devient alors véritablement manipulatrice. Elle fonde ses vérités

- qui doivent être partagées par le plus grand nombre - indépendamment de toute adéquation aux faits.», écrit F d’Almeida dans son livre Image et propagande (doc.2). On manipule les événements, on réécrit l’histoire pour que cela «colle» avec l’idéologie ou pour la justifier. Ces images placées le plus souvent possible devant les yeux des populations doivent devenir leurs seules références. «L'image déforme ainsi la réalité et diffuse une situation plus conforme à l'idée que les dictatures se font de leur élite politique et de leur histoire.», écrit aussi F. d’Almeida. C’est en effet par l’image en particulier que les dictateur tentent d’imposer leurs idées. Les écrits subversifs sont détruits ou d’un accès très limité. Cela est illustré par les autodafés, courants dans l’Allemagne nazie. Les photos sont retouchées, par exemple, les visages des personnalités politiques condamnées lors des procès de Moscou sont effacés des images d’archives, leur existence même et donc celle d’un courant d’opposition, est niée (doc.2).

B. Une société soumise au culte de la personnalité du chef

Un culte de la personnalité se développe autour de la figure du dictateur (doc.1), qui doit apparaître comme un homme providentiel, déterminé et sûr du bien fondé de sa politique. On élève des statues à la gloire d’Hitler ou de Staline. Des symboles de ralliement permettent de reconnaître les siens, la croix gammée par exemple. Dans les écoles des photographies du chef sont affichées dans chaque salle, de même dans les administrations. Les symboles du régime ou le visage du Duche ou du Führer, placés dans les lieux publics, rappellent aux gens qu’ils sont

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