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La " Belle découverte" de Vasco de Gama vu par un marchand Florentin (1498)

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Par   •  1 Avril 2015  •  1 825 Mots (8 Pages)  •  2 085 Vues

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TD n°5 : La " Belle découverte" de Vasco de Gama vu par un marchand Florentin (1498)

Nous allons analyser un extrait de la lettre de Guido Detti, membre d'une famille de marchands florentins, datée du 10 août 1499 et extrait du récit des "voyages de Vasco de Gama : Relations des expéditions de 1497-1499 & 1502-1503". Guido Detti fut l'auteur de cette troisième lettre, précédé par Girolamo Sernigi, auteur de deux lettres à propos des voyages de Vasco de Gama appartenant également à une famille de marchands florentins. Nous sommes actuellement vers la fin du XV ème siècle - début de XVI ème siècle dans un contexte où l'Europe est en pleine essor. En effet, les progrès dans la navigation avec l'apparition des caravelles et dans la géographie avec l'invention des portulans poussent les européens toujours plus loin dans l'exploration du monde. Après des grands succès comme la découverte de Sao Tomé en 1471, Sao Jorge El Mina en 1486 ou encore le voyage de Christophe Colomb en 1492 avec la découverte de l'Amérique, Manuel 1er, Roi du Portugal (1995) se montre désireux d'atteindre les Indes avant les Espagnols. Il sera donc à l'origine du projet de Vasco de Gama, navigateur portugais et premier Européen à atteindre l'Inde par voie maritime en 1498. C'est ainsi que nous allons voir quels sont les grands enjeux du voyage de Vasco de Gama et comment le marchand florentin Guido Detti l'interprète -t-il ? (problématique). Dans un premier temps nous nous pencherons sur l'idée de "conquête exploratrice" puis dans un second temps nous verrons les grands enjeux politiques (Economiques & Religieux) de se voyage.

I- Une conquête Exploratrice

Je cite : "Il y a deux ans que ces navires sont parties à la découverte de ces pays". Tout commence le 8 juillet 1497, peu après le traité de Tordesillas en 1994 où l'Empire Espagnol et l'Empire Portugais établissent le partage du nouveau monde, la soif de découverte est à son apogée. C'est alors que 10 ans après l'exploit de Bartolomeu Dias ayant doublé le cap de bonne Espérance (1487) , les portugais, qui les premiers avaient par les soins du prince Henri (navigateur portugais), dirigé leurs vues de ce côté, ne virent pas sans jalousie que le fruit de leurs recherchent allait enrichir les Espagnols; ils voulurent donc se dédommager en poursuivant avec plus d'activités que jamais leurs découvertes à la côte d'Afrique dans l'espoir de passer au Sud du continent et de pénétrer en Inde ou dans le royaume d'Abyssine dont ils avaient eu quelque notion par les relations qu'ils entretenaient avec les Maures. C'est donc le 8 Juillet 1487, que Manuel 1er, roi du Portugal, se décida à envoyer une flotte en Inde. Il fit le choix, pour la commander, de Vasco de Gama, connu déjà par sa prudence, sa fermeté et son habilité dans la navigation. La flotte de Vasco de Gama était composé de 150 hommes d'équipage, sur quatre petites nages robuste. Ils prirent alors le largent de Lisbonne pour trouver la voie des Indes. Ils ont commencé par longer les côtes de bergerie du côté de l'océan en direction des îles du Cap Vert ("pays de noirs"). Après les avoir doublées, ils continuèrent au Sud jusqu'à la baie de Sainte Hélène, située sur la côte occidentale d'Afrique quelque peu plus au nord du Cap de Bonne Espérance. Ils y feront escale le 7 Novembre 1497. Le 16 Novembre, ils quittèrent la baie puis continuèrent leur voyage. Après avoir passé l'extrémité de l'Afrique pour parvenir jusqu'au rocher de la Cruz, là ou Diaz avait terminé ses

découvertes, ils durent lutter contre les vents du Sud-Est. C'est à cette endroit que la côte orientale de l'Afrique commence à ce diriger au Nord. Après avoir tenter de faire escale au Mozambique qui n'as pas été de joie du aux tentions qui courent après la prise de Grenade en 1492 entre les musulmans et les chrétiens, les portugais entrèrent pour la première fois dans l'océan Indien où ils s'arrêtèrent en Avril 1498 à une grande ville appelée Melinde. Cela correspond à Malindi situé actuellement au Kenya mais qui se mêle à celui de Calicut au vue du marchand florentin devenant ainsi une imaginaire "Calinde". Vasco de Gama y fera la rencontre d'un roi mahométan malgrès les tentions religieuses. Il signa un accord commercial et le roi lui donna un guide afin de continuer son voyage vers l'Inde. C'est grâce à ce pilote donné par le souverain de Melinde, nommé Malemo-Cana, Indien Goudjarate, que les portugais arrivèrent jusqu'à Calicut le 20 mai 1498. En effet , si les européens étaient en pleine essor à l'époque sur les progrès de navigation et de Geographie, Jean Barrot (Gilles Dauvé), écrivain français, nous as transmis ces particularités très remarquables, et cite, au nombre des renseignements donnés par le même pilote, que les navigateurs de l'Inde se dirigeaient aussi bien sur les étoiles du pôle Nord que sur celles du pôle Sud donnant à entre qu'ils prenaient des distances ou mesuraient les angles avec un instrument qui ressemble à l'arbalestrille des Occidentaux. Ils connaissaient aussi les vents de la mousson (vents saisonniers).

Les Portugais et Vasco de Gama ont donc parcouru plus de 4000 lieues jusqu'à Calicut. C'est à l'époque la ville la plus riches et la plus commerçante de l'Inde. Elle avait pour pour souverain un prince portant le titre de "Zamorin". Un titre que donnaient par les portugais aux Samutiri ou râjas de la mer qui régnaient sur Calicut. Les Samutiri exerçaient leur pouvoir en s'appuyant sur les commerçants Moplah et une importante flotte dirigée par leur amiraux

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