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L'éducation Traditionnelle En Grèce

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Par   •  6 Novembre 2011  •  976 Mots (4 Pages)  •  1 540 Vues

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L’EDUCATION TRADITIONNELLE EN GRECE

Le sport y est dominant. C'est lui qui permettra à l'individu de devenir "kalos kagathos" (bel et bon) puisqu'il épanouit le corps et forme le caractère. Mais cette éducation comporte aussi une seconde branche, la "mousiké", domaine des Muses. L'homme cultivé est celui qui a appris la musique mais aussi la lecture, l'écriture et le calcul, même si cet apprentissage intellectuel reste à un niveau élémentaire. Au début du Ve siècle, le jeune garçon fréquente donc successivement trois écoles : à partir de sept ans, pour les apprentissages intellectuels, celle du grammatiste (celui qui enseigne l'alphabet (grammata), puis celle du cithariste pour la musique, enfin, à partir de douze ou quatorze ans jusque vers seize ans, la palestre du pédotribe.(de "pais" l'enfant et "tribo" exercer). Le nouvel écolier, qui était jusque là confié à la nourrice, passe sous la surveillance du "pédagogue" (de "pais" l'enfant et "agein" : conduire), esclave chargé de l'accompagner dans les trajets entre l'école et la maison. Assistant aux leçons, le pédagogue joue aussi le rôle de répétiteur mais il est surtout chargé de la formation morale de l'enfant.

1. Sur les bancs du grammatiste : une éducation rudimentaire.

* Des conditions difficiles pour un métier méprisé.

Les maîtres sont assis sur des sièges à dossier et pieds recourbés. Les élèves et leurs pédagogues n'ont droit qu'à des tabourets Le maître d'école et l'aide qu'il rétribue lui-même sont chichement payés. Le métier de maître d'école est assez méprisé, c'est souvent le gagne-pain d'hommes instruits que les revers de fortune ont contraints à l’exil. N'importe qui peut d'ailleurs ouvrir une école, aucune formation spéciale n'étant requise.

Le repos hebdomadaire n'existe pas et les jours fériés, correspondants aux fêtes religieuses, sont très irréguliers. Les fêtes de famille et les fêtes personnelles donnent par ailleurs à chaque enfant des jours de congé particuliers.

Chez le grammatiste, il n'y a pas de table, l'enfant écrit sur une tablette posée sur ses genoux.. Sur cette tablette de bois enduite de cire, il trace des caractères avec l'extrémité pointue d'un stylet. L'autre, arrondie, sert à effacer.

Pour apprendre à écrire, l'enfant repasse avec son stylet sur les caractères que le maître a esquissés dans la cire de la tablette. L'élève écrit parfois avec un roseau fendu et trempé dans l'encre sur une feuille de papyrus posée par dessus sa tablette. Il se sert aussi d'ostraka (=tessons de poterie) pour les brouillons.

* Une pédagogie rudimentaire

La pédagogie, brutale et routinière, rend l'apprentissage de la lecture et de l'écriture fort long (trois ou quatre ans). L'usage d'écrire les textes sans ponctuation, en collant les mots les uns à côté des autres sans aucun blanc, rend la lecture courante encore plus difficile. L'enfant apprend à lire à haute voix, la lecture silencieuse ne se pratiquant pas. Il apprend ensuite par coeur des textes poétiques considérés comme indispensables pour la formation morale de l'individu,

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