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Economie Nazie

Rapports de Stage : Economie Nazie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2013  •  714 Mots (3 Pages)  •  650 Vues

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Le marasme (= crise) économique et social renforce les nationalismes et favorise les dictatures. Chaque pays tente de retrouver seul la prospérité et remet en service les vieilles recettes du protectionnisme : dévaluation, préférence coloniale, relèvement des droits de douane, retour de l’esprit de conquête pour élargir le marché national. Le succès d’Hitler est basé sur le redressement économique de l’Allemagne :

• Le chômage, fléau des années 20 et du début des années 30 est réduit : 6M (1932)

• La production s’éleva de 102% de 1932 à 1937

• Le revenu national a été multiplié par 2.

La politique économique a été dirigée par le Dr Schacht. Dès 1933, il s’attacha à redonner du travail aux chômeurs avec de vastes travaux publics et en stimulant l’entreprise privée (avec des fonds spéciaux de chômage et des allégements fiscaux aux entreprises).

Une économie de guerre (Wehrwirtschaft) : Dès 1934, le réarmement est la base du redressement économique. Cette économie est conçue pour fonctionner en temps de guerre comme en période de paix et elle est mobilisée sur la même base totalitaire que le reste afin de préparer à une guerre totale.

 Aviation (Guernica)

 Tanks (Panzer)

Une économie autarcique : En 1936, Goering remplace Schacht. Un nouveau plan qui a pour objectif de permettre à l’Allemagne de se suffire à elle-même si bien qu’un blocus en temps de guerre ne l’étouffe pas) via erzats (= produits de substitution).

• Importations réduites

• Contrôle sévère des prix et salaires

• Création d’usines : caoutchouc, textile, carburant synthétique…

Une économie au profit des grandes entreprises : En 1937, une loi décrète la dissolution de toutes les sociétés avec un capital < 20 000 $. De plus les grands cartels sont favorisés. Toutes les entreprises étaient obligées d’adhérer à des groupements commerciaux sous le contrôle de l’Etat. Les grèves étaient interdites.

Parallèlement, afin de faire accepter cette économie de guerre aux Allemands, la KdF (Kraft durch Freude) a été créée, en français : « La force par la joie ». Elle a permis aux ouvriers et aux classes moyennes de s’offrir des loisirs jusque-là accessibles seulement aux plus riches (sports, vacances, spectacles…). Cela a également entrainé la création de la KdF-Wagen, rapidement appelée Volkswagen (« la voiture du peuple »), pour faire entrer l’Allemagne dans la société de consommation de la même manière qu’aux Etats-Unis avec la Ford. Cependant son prix relativement faible correspondait tout de même à plus de 6 fois le salaire mensuel d’un ouvrier. La KdF permit donc à plus de 300 000 personnes de commander leur Volkswagen, cependant elle ne leur fut jamais livrée car dès le début de la guerre, l’usine se mit à construire les véhicules militaires. En revanche, ce qu’offrit véritablement la force par la joie aux Allemands ce fut des vacances. Alors que la France inventait les congés payés, le IIIème Reich gagnait le consentement de la population grâce à des voyages à la mer et des croisières.

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