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Yves Lacoste, (1965), « si la croissance démographique est supérieure à la croissance économique cela est caractéristique du sous-développement. »

Dissertation : Yves Lacoste, (1965), « si la croissance démographique est supérieure à la croissance économique cela est caractéristique du sous-développement. ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Septembre 2022  •  Dissertation  •  1 939 Mots (8 Pages)  •  213 Vues

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Selon Yves Lacoste, (1965), « si la croissance démographique est supérieure à la croissance économique cela est caractéristique du sous-développement. » De nombreux pays du Sud sont en sous-développement. Le sous-développement désigne une forte croissance de la population associée à un niveau de vie et une situation sanitaire mauvaise. En effet les pays du Sud désignent les pays ayant un IDH et un PIB faible. Le PIB est associé au niveau de vie. Cet indicateur permet de mesurer la croissance économique afin d’évaluer le taux de croissance et d’améliorer la richesse individuelle. Ainsi, la croissance économique est l’accroissement à long terme des quantités produites. La majorité des pays moins avancés se situe en Afrique subsaharienne, ceux sont les plus pauvres. Certains pays dit du Sud sont cependant en voie de développement dit aussi pays en développement. C’est le cas des BRICS (brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) mais ils doivent faire face à des inégalités de développement.
          Il serait intéressant de se demander si la croissance économique suffit à sortir les pays du Sud du sous-développement. Et à quels défis ces pays sont confrontés. En étudiant dans un premier temps des pays du Sud, à la forte croissance économique … Mais gênés par d’importantes difficultés pour se développer. Et enfin ces pays du Sud, ont de nombreux défis à relever pour sortir du sous-développement.

Tout d’abord certains pays du Sud ont une forte croissance économique. C’est le cas principalement des BRICS, pays émergents qui se développe grâce à l’industrialisation. Notamment en Chine avec un modèle socialiste, avec une industrialisation lourde devenant une industrie centrée sur les exportations.

De plus, la forte croissance économique est présente en Asie du Sud-est liée à la délocalisation. Avec une délocalisation depuis 1990 dans les pays qui ont une main d’œuvre bon marché. Ici l’exemple de Taiwan, qui est renommé le petit dragon. Ce pays est en 2019 la 21e puissance économique mondiale grâce à son PIB et avec 0,907 en IDH. Pays qui se trouve parmi les plus élevé au monde. Cette forte croissance économique est dû à la réforme agraire de 1950 qui a permis de favoriser le développement d’un marché intérieur. La politique du pays a permis aussi de faciliter les exportations en jouant avec la disponibilité de sa main d’œuvre. Le développement économique de Taiwan est dû à l’évolution de son Etat.

En outre, la croissance économique en Afrique du sud, et du nord connait un décollage. Les pays du Sud sont pauvres mais riche en matière première. C’est le cas avec l’exemple du République démocratique du Congo qui produit du Cobalt et du Coltan. C’est aussi le cas de la Cote d’Ivoire qui a des conditions favorables à la production de produits tropicaux. Cela permet une hausse de l’exportation de Cacao et ainsi  de développer les infrastructures afin de permettre un essor de l’industrie. L’Afrique du Sud à un taux de croissance économique de 4%. La croissance est provoquée par le développement du commerce. Avec les investissements qui s’accroissent. Ces derniers sont nourris par l’activité intérieure du pays. Ainsi, l’Etat et la partie de la population s’enrichirent. Et l’Afrique est perçue comme un marché d’avenir par les grandes firmes multinationales. L’Afrique a une forte main d’œuvre abondante et pas chère ce qui permet la délocalisation (Ethiopie). L’Afrique développe de grands chantiers financés par les états ou par l’extérieur. Ceci permet de relancer la croissance économique des pays d’Afrique.

En effet, l’Amérique latine avec le Mexique et le Brésil connaissent une croissance économique en hausse souvent lié à un interventionnisme d’Etat. Le Brésil, avec un PIB de 1960 milliards de dollars est à la 9eme place de l’économie mondiale. Son économie s’est développée grâce aux maquiladoras mais est dépendante de l’économie des Etats Unis.

La croissance économique est facteur présent dans les pays dits du Sud, mais n’est pas suffisante pour leur permettre de se développer. Ces pays doivent faire face à des difficultés.

Les pays du Sud ont une forte croissance économique mais ils sont gênés par d’importantes difficultés pour se développer. La croissance démographique, si elle est supérieure à la croissance économique, est considérée comme un frein au développement et met le pays en sous-développement. Les pays du Sud ont connu un boom démographique dû à la transition démographique. Avec une population jeune et une fécondité élevée. (80% aux pays du Sud). Très élevé en Afrique (3,5% au Niger) et au moyen Orient (3,1% en Irak). En Afrique 1 milliard d’habitants et ce nombre va doubler en 2050. Mais une forte baisse en Asie inférieur à 2% (limite des enfants à 2 en 1977 en Inde). Cela montre une inégale évolution de la transition démographique. Cela se traduit par une expansion démographique. Mais cette hausse de la démographie crée une hausse des inégalités dû à la non-satisfaction des besoins.

Les inégalités de développement sont fortes au sein d’une même ville. C’est le cas en Inde. Avec un faible niveau de développement dans le bidonville de Dharavi (Mumbai) face au quartier de Malabar Hill. Ces inégalités de développement reflètent les inégalités de richesse. A Mumbai, 60% de la population vit dans un bidonville. De fortes inégalités sociales sont aussi présentes avec les catégories sociales dont les castes qui divisent la société. En outre, une inégalité est présente entre l’Afrique du Sud faisant parti des BRICS, et le reste de l’Afrique. Le niveau de développement de la population est moyen ou faible (IDH) dans le reste de l’Afrique. Cela correspond à l’Afrique subsaharienne qui appartient au PMA (pays les moins avancés). Cette même population est extrêmement pauvre. Avec la présence de bidonvilles. 400 millions d’africains vivent avec moins de 1£/jour. Les états Africains sont principalement pauvres.

De plus, Ces pays dit du Sud ont d’importants problèmes d’accès aux services de base. Ils ont du mal à satisfaire les besoins vitaux de la population. Le continent est marqué par une insécurité alimentaire et une sous nutrition. Notamment la corne de l’Afrique. Un habitant a en moyenne 2200kg/j/personne (Ethiopie). Cela engendre en Afrique des famines, comme en Somalie avec des apports énergétiques insuffisants. Amenant à des émeutes de la faim : guerre, tensions politiques, agriculture insuffisante. L’accès à l’eau est aussi une source de difficulté. Elle est abondante mais de qualité médiocre. L’eau est peu traitée et souillée par les eaux usées. Donc l’eau saine est rare. L’eau peut être un vecteur de maladie tel que le paludisme si elle n’est pas traitée. Ainsi, l’accès au soin, à la santé et aux médicaments face à des grandes épidémies (SIDA) est vital. Mais ces traitements sont trop chers, et ils n’ont pas les moyens de se soigner. Des maladies, virus comme EBOLA se rependent (près du Sierra Leone). Ces pays ont aussi des difficultés d’accès à l’Energie tel que l’électricité. L’accès à l’éducation est aussi un problème. A Mumbai 40% de la population n’a pas accès à l’éducation, particulièrement la population issue de bidonvilles. Ces difficultés freinent le développement des pays du Sud. Donc leur niveau de développement reste faible.

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