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Médias Et Opinion Publique De 1918 à Nos Jours

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Par   •  29 Mars 2013  •  518 Mots (3 Pages)  •  1 414 Vues

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1 La période critique des années 1940-1944 : la propagande mise en échec

A Les médias, outils de propagande.

Sous l’Occupation, les journaux qui ne soutiennent pas le régime de Vichy sont interdits. Par le biais de la censure et des services de propagande, les médias sont étroitement contrôlés, voire entre les mains du pouvoir et de l’occupant. Ils cherchent à obtenir l’adhésion de la population aux objectifs de guerre nazis et incitent à pourchasser les « ennemis intérieurs » (francs-maçons, juifs, résistants).

Pétain considère les médias, et en particulier la radio, comme un moyen privilégié pour contribuer au « redressement intellectuel et moral » de la France et diffuser les valeurs de la Révolution nationale (l’amour du chef, la discipline, l’obéissance).

Les actualités présentées dans les salles de cinéma, alors très fréquentées, participent également activement à ce projet.

B Les médias, moyens de résistance.

S’opposant à cette propagande, les médias clandestins (tracts, journaux, réseaux d’information, affiches, éditions de Minuit, radio) jouent un rôle politique mobilisateur. Cette résistance intellectuelle commence par l’initiative d’individus isolés, et en premier lieu par l’appel du 18 juin 1940 émis sur les ondes de la BBC par le général de Gaulle.

À partir de septembre 1940, le contrôle de la radio est l’objet d’une véritable « guerre des ondes ». Alors que Radio Paris et Radio Vichy diffusent la propagande officielle, la BBC diffuse en français des émissions de la France libre (« Les Français parlent aux Français »).

La fiabilité et la précision des informations assurent le succès de la BBC, qui diffuse par exemple le slogan : « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand » et mobilise l’opinion en faveur de la Résistance.

2 La crise du 13 mai 1958 : la circulation accélérée de l’information fait pression sur le pouvoir

A De la division de l’opinion à la crise du régime.

La guerre d’Algérie est à l’origine de profondes divisions de l’opinion publique et de vives tensions avec le pouvoir. Après la chute du gouvernement de Guy Mollet (SFIO) le 21 mai 1957, l’instabilité ministérielle s’installe.

Le 13 mai 1958, les « activistes » d’Alger – partisans de l’Algérie française – veulent empêcher l’investiture de Pflimlin, nouveau président du Conseil, favorable à une politique de négociation. Au terme d’une manifestation, ils prennent d’assaut le siège du Gouvernement général d’Alger et proclament un Comité de salut public, dont le général Massu prend la tête. La crise politique se transforme alors en crise de régime.

B Quand la radio « fait » l’événement .

Grâce à la radio, présente au cœur des manifestations d’Alger, les événements sont vécus en direct à Paris, ce qui contribue à dramatiser la situation.

La radio se fait aussi l’écho immédiat des déclarations du général de Gaulle qui se dit prêt à « assumer les pouvoirs de la République », avant de communiquer le 27 mai qu’il

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