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Le Front Populaire

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Par   •  25 Juillet 2014  •  1 868 Mots (8 Pages)  •  2 352 Vues

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T3 CHAPITRE 1 : LA REPUBLIQUE ET LA QUESTION OUVRIERE : LE FRONT POPULAIRE.

INTRODUCTION : Avec l’ère industrielle, le nombre d’ouvriers ne cessent d’augmenter. Leurs conditions de travail sont très pénibles et dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ils commencent à s’organiser pour défendre leurs droits. Ainsi, ils obtiennent le droit de grevé en 1864, c’est la loi Ollivier. Et ils obtiennent le droit d’avoir des syndicats en 1884, c’est la loi Waldeck-Rousseau. Un syndicat est une association de personnes travaillant dans la même branche qui cherchent à défendent leurs droits. En 1895, est ainsi créé la CGT (confédération générale du travail) qui est le principal syndicat. La CGT n’est affiliée a aucun parti politiques. Au contraire, la CGTU (confédération général des travailleurs unitaires) est communiste. Les syndicats ne sont pas les seuls organismes qui défendent les ouvriers, certains partis politiques le font. Ainsi la SFIO (section française de l’internationale ouvrière) créé en 1905, ancêtre du Parti Socialiste. Et le PCF créé en 1920. Tous ces syndicats et ces partis s’allient en 1936 pour créer le front populaire. C’est ce que nous allons voir ci-après.

PROBLEMATIQUE : Comment la parenthèse, pourtant courte, du front populaire a-t-elle apportée des changements socio-culturels importants ?

I. La difficile existence du Front Populaire.

A. Une unité longue à mettre en place.

Le front populaire est l’alliance conclut en 1935 entre les communistes, les socialistes et les radicaux dans le but de gagner les élections législatives de 1936. Ce fut à la fois une expérience gouvernementale et un mouvement social.

Pourquoi le front populaire apparait en 1930 ?

→ La crise de 1929 qui touche prioritairement les ouvriers.

→ Les totalitarisme en Europe ce qui incite la gauche à les combattre.

→ Le contexte de la IIIe République en France : A cette époque, on observe une « valse des ministères » (ex : en treize mois, la France change cinq fois de gouvernement.) Les parlementaires sont discrédité car considérés comme des bavards inutiles (ils débattent mais ne font jamais rien ils sont corrompu. En effet, plusieurs scandales politicaux-financiers éclatent. En 1933 éclate ainsi l’affaire Stavisky. Stavisky est un escroc qui a détourné de l’argent public grâce a des appuis au parlement. Il se suicide lorsqu’il est pris mais l’opinion publique croit plutôt à un assassinat. Enfin, depuis l’affaire Dreyfus, les groupes d’extrême droit sont de plus en plus nombreux, ils créer des milices comme les crois de feu ou les jeunesses patriotes. Or le préfet de police de Paris, Chiappe qui était favorable au groupe d’extrême droite est révoqué ce qui provoque la colère des dits groupes. Par conséquent, le 6 février 1934, des groupes d’extrême droite organisent des manifestations. Ils se rejoignent a la concorde, ou se tient une séance de l’assemblée nationale. La police charge. Les combats qui s’en suivent font quinze morts et 1500 blessés. Le président du conseil Edouard Daladier démissionne et il est remplacé par un homme de droite.

A la suite de cette soirée la gauche prend conscience du danger fasciste et décide de s’unir. Même les communistes acceptent de faire la révolution et de s’unir temporairement avec un régime parlementaire. Le 14 juillet 1935, une grande manifestation a lieu à Paris. Au cours de celle-ci, les radicaux (centristes) de Daladier, les socialistes de Léon Blum et les communistes de Thorez s’unissent dans un Front Populaire pour défendre la paix et la démocratie. Unis, ils remportent les élections législatives de mai 1936. Le gouvernement formé est jeune, composé de personnes qui n’ont jamais été ministres et il y a trois femmes. Le président du conseil est Léon Blum. Il décide d’attendre un mois avant de prendre le pouvoir (mai/juin).

B. Des obstacles multiples rencontrés par le Front Populaire.

● Le 18 juillet 1936, le général Franco fait un putsch contre la république et décide de restaurer la monarchie. Le front populaire républicain et de gauche devait en théorie aider les républicains espagnol mais Blum refuse, il se contente de laisser partir des volontaires et des armes et d’accueillir des enfants réfugiés. Les communistes, eux voudraient une intervention directe et rompent avec le Front Populaire.

● Dès son arrivée au pouvoir, le Front Populaire interdit les ligues fascistes. Pourtant, elles ne tardent pas à se reconstituées. Armées de gourdins, de cannes, et d’armes de poings, les jeunes membres des ligues attaquent les vendeurs de journaux de gauche et les permanences des partis et syndicats de gauche. Un groupe en particulier nommé « La cagoule » n’hésite pas à pratiquer l’assassinat surtout sur les italiens.

● L’affaire Roger Salengro, ministre de l’intérieur socialiste du Front Populaire, est accusé par l’extrême droite (action française et Gringoire, journaux) d’avoir déserté pendant 14-18 (à tort). Poussé à bout, il se suicide, de nouvelles lois accordant le droit de réponse et interdisant la diffamation seront votées.

C. La fin progressive du Front Populaire.

En juin 1937, les députés radicaux refusent de voté a Blum les pleins pouvoirs économiques. Blum démissionne et recommence alors la valse des ministères jusqu’en avril 1938 quand Daladier, chef des radicaux (centre) devient président du conseil.

La politique de Daladier a beaucoup de points communs avec la politique Vichyste : politique nataliste, enfermement des étrangers dans des camps, interdiction de la presse, puis du parti communiste. Enfin, pendant la seconde Guerre Mondiale, les dirigeants du Front Populaire sont rendus responsables de la défaite : les français partis en vacances n’auraient pas étaient prêts pour la guerre et la mixité dans les auberges de jeunesse aurait provoqué le déclin moral de la France. En 1942, lors du priés de Riom, Blum et Daladier sont jugés, le procès n’aboutit pas mais Blum est envoyé à Buchenwald (pas dans le camp). Daladier lui aussi est emprisonné en Allemagne

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