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La croissance des années 1920 Aspects de la croissance

Analyse sectorielle : La croissance des années 1920 Aspects de la croissance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 018 Mots (5 Pages)  •  1 224 Vues

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La croissance des années 1920

Les aspects de la croissance

Les années 1920 ne se résument pas qu'aux déséquilibres. Elles sont aussi une période croissance assez générale touchant quasiment tous les secteurs. La production de biens manufacturés est en hausse, la consommation augmente, le marché s'étend. On parle des « années folles » en France, des « années 20 rugissantes » aux Etats-Unis (« roaring twenties »). La croissance des années 20 se manifeste par la hausse de la production globale d'articles manufacturés : sur une base 100 en 1913, la production globale d'articles manufacturés est de 106 en Grande-Bretagne en 1928/1929, 118 en Allemagne, 139 en France et 172 aux Etats-Unis. Le bilan de la guerre et la situation initiale des pays en 1913 entraînent des décalages chronologiques : en France, l'essor se fait net à partir de 1922 mais il faut attendre 1924 en Allemagne pour que la croissance devienne dynamique.

La France montre un développement plus important que dans un grand nombre de pays, mais son économie demeure « dualiste » : une partie des entreprises reste artisanale, familiale, « archaïque »,... En revanche, le dynamisme s'impose dans le domaine de la production électrique (multipliée par huit) ou dans l'automobile (Citroën, Peugeot, Renault,...). La chimie, stimulée par la guerre, connaît de nouveaux procédés de fabrication et produits.

En Allemagne, la reprise économique est entravée par la liquidation de la guerre, les phénomènes sociaux, les réparations. La Ruhr, coeur industriel de l'Europe, se développe fortement. L'exemple de la sidérurgie est emblématique : la capacité des fours allemands double. En 1929, l'Allemagne a dépassé son niveau de production de 1913 de 21,4 %.

Les Etats-Unis deviennent la première puissance industrielle et un modèle pour les pays occidentaux, avec ses 20 ans d'avance (environ) sur l'Europe. Le revenu réel par habitant passe de 522 à 716 dollars entre 1921 et 1930. Trois secteurs sont particulièrement actifs, mais ce ne sont pas les seuls : l'industrie du bâtiment, l'automobile (en 1930 on compte 26,5 millions de véhicules soit 5 fois plus que dans l'ensemble de l'Europe) et l'industrie électrique. Néanmoins, les ¾ de la population vivent encore sous le seuil de pauvreté en 1929, ce qui explique la fuite vers l'endettement et l'attrait de la Bourse.

En Grande-Bretagne, les industries vieillies (première nation a être entré dans la révolution industrielle), la politique de déflation et la réévaluation de la livre sterling, la montée la concurrence freinent la croissance. Néanmoins, Londres se développe de façon considérable et demeure une région économique dynamique.

Les facteurs de la croissance

Les trois principaux facteurs de la croissance des années 1920 sont la rationalisation, la concentration et les progrès technologiques.

La rationalisation est stimulée par l'ardeur de la concurrence qui oblige l'industriel à se mettre à niveau. Elle est aussi le fait du recul de l'Etat, du manque de main d'oeuvre (souci de retirer le maximum d'efficacité de chaque employé), de la facilité des investissements et de l'espoir d'un profit plus élevé. Cette rationalisation se déploie dans le cadre du taylorisme déjà mis en oeuvre. Frederic Windslow Taylor, ingénieur (1856-1915), est à l'origine de l'organisation scientifique du travail qui

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