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La Suisse, fiche pays

Dissertation : La Suisse, fiche pays. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Août 2017  •  Dissertation  •  2 332 Mots (10 Pages)  •  658 Vues

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LA SUISSE

Introduction

La Suisse est un pays d'Europe centrale formé de 26 cantons. Sa capitale Berne est parfois appelée « ville fédérale ». Les cantons les plus populeux sont Zurich (1,3 hab.), Berne (985 046 hab.), Vaud (725 944 hab.), Argovie (618 298 hab.), Saint-Gall (483 156 hab.), Genève (460 534 hab.). Elle est bordée par l'Italie au sud, la France à l'ouest, l'Allemagne au nord, et l'Autriche et le Liechtenstein à l'est. La Suisse est un pays sans côte océanique, mais dispose d'un accès direct à la mer par le Rhin. Elle est géographiquement divisée entre les Alpes, qui occupent la majeure partie du territoire, le plateau suisse et le Jura. La population de la Suisse dépasse les 8 millions d'habitants (8 341 630 hab.) et elle se concentre principalement sur le plateau, là où se trouvent les plus grandes villes. Parmi elles, Zurich et Genève sont deux importants centres économiques et des villes mondiales. Les cantons suisses sont des entités politiques, des États souverains membres d'une confédération, mais ils ont délégué une partie de leurs pouvoirs à l'État central. 

Histoire, langues officielles et langues parlées

De l'an 400 des attaques avaient contraint les Romains et la population celtique à retirer leurs troupes vers la Suisse Romande, le Valais et les Grisons. Le tribu germanique des Francs s'est installé près de Paris et a adopté la langue latine qui est devenue, au fil du temps, le français. De la même façon les Burgondes se sont établis le long du Jura en France et en Suisse en adoptant aussi la culture et la langue romaine. Les Alamans sont entrés en Allemagne du sud et en Suisse du nord, ont érigé leurs petits villages et ont maintenu la langue allemande.

Aujourd’hui au point de vue linguistique, la Suisse comprend quatre grandes communautés: germanophone, francophone, italophone et romanchophone. Des langues «non nationales» sont aussi parlées en Suisse depuis longtemps et ne proviennent pas d'une immigration récente : le bavarois des Autrichiens et des Allemands, le walser (Valais, Tessin, Grisons), le franco-provençal parfois appelé arpitan (Fribourg, Valais et Vaud), le lombard (Tessin), le yiddish, le tsigane et le romani.

Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS) de 2000, la majorité de la population parlait l'allemand (63,7 %), pendant que les minorités utilisaient des langues romanes: le français (20,4 %), l'italien (6,5 %) et le romanche (0,5 %). Il existe d'autres langues nationales «non officielles», comme le franco-provençal, le walser ou le lombard. Mais les statistiques de 2011 montrent que l'allemand est parlé par 65,6 % de la population, le français par 22,8 %, l'italien par 8,4 % et le romanche par 0,6 %.

Chacun des quatre groupes linguistiques nationaux de la Suisse vit dans une région correspondante appelée par l'Office fédéral de la statistique «région linguistique» d'après la langue majoritaire de la population qui l’habite. Les frontières linguistiques existaient déjà lors de la création de la Suisse ; elles sont en fait restées à peu près les mêmes depuis plus de 1000 ans. On distingue principalement la Suisse alémanique (de langue allemande), la Suisse romande (de langue française) et la Suisse italienne ou Svizzera italiana (de langue italienne).  Il arrive aussi que des communes changent de région linguistique par suite du nombre de locuteurs. Un exemple est celui de la commune tessinoise de Bosco-Gurin, qui en 2000 a eu une population majoritairement italophone et elle a été donc attribuée à la région italophone.

Cantons francophones

Les francophones occupent la Suisse romande soit les cantons unilingues de Genève, de Vaud, de Neuchâtel et du Jura et l'aire française des cantons bilingues de Fribourg, du Valais et de Berne.

Toute leur vie sociale, c’est à dire dans les parlements cantonaux, dans les réseaux d’enseignement, dans les services publics, dans les affaires, les commerces, etc. ne se déroule qu’en français. Ils doivent toutefois apprendre l’allemand lorsqu’ils font carrière dans la fonction publique.

Les francophones ne s'expriment généralement qu'en français standard, sauf pour des rares locuteurs qui connaissent et parlent encore les dialectes franco-provençaux, le plus souvent dénommés «patois». Le terme patois dérive du français ancien « patoier »  de patte, qui signifie gesticuler. Le patois était utilisé pour décrire un genre de français « non parisien », c'est-à-dire dialectes et langues provençales comme le breton, le picarde, l’occitane et le savoyarde depuis 1643.

Lorsqu'ils sont bilingues ou lorsqu’ils habitent près de la frontière linguistique, les francophones apprennent en général l'«allemand d'Allemagne», souvent appelé, en Suisse, le «bon allemand».

Cantons germanophones italophones et romanchophones

Les germanophones constituent le groupe majoritaire (65,6%), mais leur langue maternelle n'est pas l'allemand pour la plus grande partie de cette communauté, en effet la langue allemande n’est pas reconnue juridiquement. Les germanophones parlent une variété du Schweizerdeutsch (ou Schwizerdütsch), appelé en français le «suisse alémanique » dans le villes de  Bâle,  Fribourg, Lucerne et Zurich. Malgré les tentatives d'harmonisation dans le domaine de l’école la Suisse compte 26 systèmes éducatifs, soit un par canton, mais un sondage révèle que près de 30 % des écoliers (au primaire) disent ne parler que le suisse-allemand.

Les italophones habitent le canton unilingue du Tessin et l'une des trois régions italiennes situées au sud dans le canton des Grisons, ce qu'on appelle la Svizzera italiana. Les Suisses italophones aussi, ils parlent généralement un  italien différent par l’italien standard : le dialecte local et l’italien régional (celui du Tessin ou des Grisons). La langue maternelle de la majorité des Suisses italophones (environ 80 %) est en fait un «dialecte local».

Enfin, pour ce qui concerne les Romanches (35 000 locuteurs environ), ils habitent le canton des Grisons et sont dispersés ça et là dans les montagnes. Leur langue maternelle est le romanche, qui est une langue rétho-romane d'origine latine, mais en plus de cette langue, ils en utilisent une autre (généralement l’allemand) qu'ils parlent habituellement en famille, dans la vie professionnelle ou à l'école. Il serait plus exact d’affirmer que presque tous les locuteurs du romanche sont bilingues et que les jeunes n'apprennent plus beaucoup leur langue d’origine.

Il y a des différences entre le français standard et le suisse romand :

adieu au lieu de bonjour

adieu au lieu de au revoir

le déjeuner au lieu de petit déjeuner

le dîner au lieu de déjeuner

le souper au lieu de dÎner

la benzine au lieu d’essence

l'emmental au lieu de gruyère

On peut avoir des prononciations différentes :

poireaux : prononcer [pƆrØ]

un pull-over : prononcer [pulƆVR]

relax : prononcer [rilax]

vingt, juillet : prononcer le t

stand: ne pas prononcer le d

zinc : ne pas prononcer le c      

L’italien tessinois

Etant la ville de Milan devenue le centre culturel le plus important pour les tessinois, les linguistes affirment que cet italien régional est avant tout influencé par le lombard et par le milieu milanais. Tout en se distinguant du lombard, l’italien tessinois a conservé des termes qui ne sont plus utilisés à Milan; il a aussi emprunté beaucoup de calques au français et à l’allemand. Par ailleurs, l’italien tessinois a créé un certain nombre de néologismes inconnus en italien ou de mots utilisés avec de différents signifiés.

 Exemples :

Le mot « nota » (note), « voto » en italien, existe en italien standard mais a une connotation négative dans le domaine de l’école, lorsqu’en italien tessinois il indique tout simplement une note.

Le mot « Barema », (tableau/liste des prix) en italien standard « tariffario, tabella ».

Le terme « basciare » n’existe pas en italien standard et signifie couvrir avec une bâche, témoignage des emprunts au français.

Pareillement, le terme « bonetto », « cappello » en italien standard, dérive du français : « bonnet ».

Un personnage celèbre

Né en 1712 à Genève, Rousseau est l’un des plus célèbres écrivains de la littérature française, mais aussi philosophe et musicien. Rousseau a toujours été considérablement influencé par les institutions suisses de l’époque. Fier de la capacité organisationnelle du peuple suisse et de leur dynamisme et initiative dans le domaine du travail, il fut aussi un ardent défenseur du patriotisme, de la souveraineté populaire et de la démocratie semi-directe. Autant de valeurs qui caractérisent encore la Suisse moderne et font d’elle un modèle politique pour beaucoup de nations.

Les œuvres de Rousseau sont :

L'oeuvre critique

  • Discours sur les sciences et les arts, dissertation philosophique et morale, 1750.
  • Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes, essai de philosophie politique, 1755.
  • Lettre à d'Alembert sur les spectacles, pamphlet, 1758.

Rousseau et la société

  • Julie ou La Nouvelle Héloïse, roman épistolaire, 1761.
  • Le contrat social, essai de philosophie politique, 1762.
  • Émile ou De l'éducation, traité d'éducation, 1762

Autobiographie de Rousseau

  • Les Confessions
  • Les dialogues, Rousseau juge de Jean-Jacques
  • Les Rêveries du promeneur solitaire, 1776-1778, publication posthume en 1782.

Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes :

Dans l’essai on retrouve une des plus célèbres idées utopiques de Rousseau. En répondant  à une question posée par l'Académie de Dijon : "Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes ; et si elle est autorisée par la loi naturelle" il expose sa conviction que l'inégalité parmi les hommes naît de la même propriété à la base de l'évolution de l'homme et de son éloignement de l'état de nature. Dans son idéal, la nature humaine est, en origine, parfaite et peut se développer dans toute sa perfection. L’homme est indépendant et heureux, et l'exercice de sa force est tempéré par la pitié, mais lorsque les hommes s'associent et s'organisent en donnant vie à la société civile, les inégalités se créent. Selon Rousseau en fait c’est l’affirmation "ceci est à moi"  qui détermine la naissance de l’inégalité, l’expression du désir de posséder. Ce processus est irréversible et les injustices, l’inégalité et la corruption ne feront que croître au fil du temps.

Roger Federer

Roger Federer est un joueur de tennis suisse né en 1981 à Bâle. Joueur professionnel depuis 1998, il détient le record de 302 semaines passées à la première place du classement mondial de tennis ATP World Tour. Il est le seul joueur de l'histoire du tennis à avoir gagné cinq fois de suite deux tournois du Grand Chelem, réalisé par ailleurs trois fois le petit Chelem (en 2004, 2006 et 2007) et il a donc terminé l'année calendaire à la première place mondiale à cinq reprises (en 2004200520062007 et 2009) en annonçant son intention de poursuivre sa carrière au moins jusqu'en 2017.

 

Produits typiques :

Le fromage suisse :

La suisse est la patrie du fromage, chaque région a ses propres sortes avec leurs différentes caractéristiques: le  Vacherin est fondant L'Appenzeller, corsé, le Sbrinz, salé,le fromage Emmentaler a des  trous, le Gruyère connu dans le monde entier. Les plus celebres recettes avec le fromage sont : la Fondue composée de Fromage fondu et morceaux de pain ; on pique les morceaux de pain sur une fourchette à fondue et on les trempe dans du fromage fondu ;  la raclette :
fromage fondu servi avec des pommes de terre en robe des champs, des champignons, des oignons et des fruits à la moutarde. 

D’autres recettes :

Älplermagronen

Une sorte de gratin fait de pommes de terre, macaronis, crème et oignons. Accompagné souvent avec de la compote de pommes. 

Rösti

Une galette de pommes de terre cuites ou crues qui ne tiennent ensemble que grâce à l'amidon contenu dans les pommes de terre, cuite dans une poêle avec du beurre ou autre matière grasse. 

Birchermüesli

Créé vers 1900 par le médecin suisse Maximilian Oskar Bircher-Brenner, il est constitué de flocons d'avoine, jus de citron, lait concentré, pommes râpées, noix ou amandes. 

Institutions

Depuis plus de 100 ans, la Suisse accueille sur son territoire des organisations internationales. Jusqu’à aujourd’hui, elle a conclu un accord de siège avec 25 de ces organisations: 22 sont établies à Genève, deux à Berne et une à Bâle.
En outre, environ 250 organisations non gouvernementales qui ont un statut consultatif auprès des Nations Unies ont leur siège en Suisse.

Universités

Les universités de Suisse sont francophones, germanophones ou italophones. Certaines universités, comme celle de Fribourg, sont bilingues.

Les universités constituent un des trois piliers de la formation supérieure en Suisse, au même titre que les Ecoles polytechniques et les Hautes Ecoles Spécialisées.

Ils existent une dizaine d’universités en Suisse, réparties de manière équitable sur le territoire.

Les étudiants francophones, peuvent accéder seulement aux deux universités qui dispensent des programmes en français, alors que les étudiants germanophones pourront rejoindre 8 établissements. Il existent aussi des programmes en anglais pour les anglophones, comme par exemple l'Institut de hautes études internationales et du développement qui dispense de programmes en langue anglaise et est considéré comme une des institutions les plus prestigieuses d'Europe.

Les universités en langue française :

  • Université de Genève
  • Université de Lausanne

 

Les universités en langue allemande /suisse :

  • University of Basel
  • University of Bern
  • Université de Fribourg
  • University of Lugano / Università della Svizzera italiana
  • University of Lucerne
  • Université de Neuchâtel
  • Universität St. Gallen
  • Universität Zürich
  • Swiss Federal Institute of Technology Lausanne EPFL
  • Eidgenössische Technische Hochschule Zürich ETHZ

 

Le chocolat suisse

 Le chocolat est arrivé en Europe au cours du 16e siècle ; il a été connu et produit en Suisse au plus tard au 17e siècle. À partir de la seconde moitié du 19e siècle, le chocolat suisse commença à être connu à l'étranger grâce à l'invention du chocolat au lait par Daniel Peter et celle du conchage (chocolat fondant) par Rodolphe Lindt. La Suisse a exporté non seulement du chocolat, mais également des chocolatiers, dont les noms sont célèbres encore aujourd'hui : les frères Josty, qui ont ouvert leur fameuse boutique de chocolat à Berlin ou encore Salomon Wolf et Tobias Béranger, qui ont dirigé le Café Chinois bien connu à Saint-Pétersbourg, Karl Fazer la première confiserie à Helsinki.

L’horlogerie suisse

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