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La Paix Des Singes

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Par   •  1 Avril 2015  •  1 609 Mots (7 Pages)  •  546 Vues

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Paul Ariès se définit comme « objecteur de croissance, des gauches et amoureux du bien vivre[réf. nécessaire]. » Il fut durant sa jeunesse l'un des dirigeants de l'Union nationale des comités d'action lycéens (UNCAL) puis de l'UNEF - Renouveau, il a participé à des actions de soutien aux dissidents des pays de l'Est (notamment par le transfert clandestin de matériels militants pour l'opposition tchécoslovaque et d'Allemagne de l'Est)[réf. nécessaire].

Travail sur les dérives sectaires[modifier | modifier le code]

Pendant treize ans, il est l'un des acteurs de la lutte anti-sectes, cherchant en particulier des liens entre celles-ci et la mondialisation capitaliste mais aussi avec l'extrême droite2. Il expose notamment dans « la Scientologie laboratoire du futur », la proximité entre ce groupe et le fonctionnement des grandes sociétés transnationales (site UNADFI). Il considère que les sectes sont autant un danger pour la démocratie que pour les individus. Il condense sa pensée en expliquant que les sectes ne sont pas un cancer sur un corps sain mais les métastases d'une société malade.

Son ouvrage La scientologie, une secte contre la république fut préfacé par Alain Vivien, ancien ministre, président de la « Mission interministérielle pour la lutte contre les sectes » (MILS). Ses travaux nourrissent largement les rapports parlementaires et ceux de la MILS qui le citent directement. Paul Ariès poursuit ses relations avec les grandes associations anti-sectes comme le CCMM et l'UNADFI. Il collabore largement avec Mathieu Cossu responsable du principal site de lutte contre les sectes. Il assurera également des interventions au sein de l'École nationale de la magistrature, de l'École nationale de santé publique et même du Centre national de formation de la police nationale (les préfaces de ces livres).

À la suite de ces travaux, il affirme avoir reçu des menaces de mort et déposera plainte à plusieurs reprises. Les quotidiens Le Monde et Libération en feront notamment état2. Il lança en 2005 un trimestriel, L'Immondialisation, dont le premier numéro était consacré à « la guerre perdue contre les sectes » et à une dénonciation de l'attitude gouvernementale depuis le 11 septembre 2001. Il affirme que depuis cette époque, pour la France, « l'islamisme a remplacé la Scientologie dans l'échelle des ennemis »2. Son dernier texte sur ce sujet est paru sous le titre « Sectes, la guerre perdue » au sein de la revue de stratégie militaire dirigée par le général de la Maisonneuve (septembre 2007). Il est à noter cependant la présence effective d'intellectuels pro-sectes dans le débat français, notamment celle du sociologue Régis Dericquebourg, qui a pris fait et cause pour la scientologie à maintes reprises et participé à l'élaboration de plusieurs ouvrages collectifs proposant des analyses moins uniment répressives (« Pour en finir avec les sectes » Cesnur-Di Giovanni, 1996).

Essais sur la critique de la mondialisation et la décroissance[modifier | modifier le code]

Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages concernant les « méfaits de la mondialisation » et l'un des acteurs des grands mouvements sociaux de ces quinze dernières années : lutte contre la « malbouffe » et la « McDonaldisation », lutte contre le harcèlement au travail, lutte contre l'« agression publicitaire », lutte contre la Disneylandisation, lutte contre la TV-réalité, lutte contre les sectes et contre l'extrême droite, lutte pour l'objection de croissance, etc. Parmi ses livres, on trouve aussi Libération animale ou nouveaux terroristes ? (paru chez Golias en 1999), où il accuse le mouvement antispéciste de « saboter l'humanisme », de faire du « terrorisme », tout en critiquant les sévices subis par les animaux.

Il a été président du Centre Europe Tiers-Monde (ONG habilitée à la commission des droits de l'homme de l'ONU) pour la France. Paul Ariès fut l'un des « grands témoins » lors du procès de José Bové à Millau (« démontage » du restaurant McDonalds pour lequel il avait tenu la conférence préparatoire). Il est aussi en juin 2006 témoin au procès des « déboulonneurs » (antipub) de Montpellier. Paul Ariès lance en octobre 2006 un Manifeste pour une grève générale de la consommation (in No Conso, Golias, 2006) conçu comme un mouvement social. Il oppose à la figure du consommateur celle de « l'usager maître de ses usages » et du citoyen. Cette campagne est relayée par plusieurs mouvements et réseaux tant en France qu'à l'étranger.

Paul Ariès enseigne la science politique mais aussi l'histoire et la sociologie de l'alimentation (prix littéraire de l'Académie nationale de cuisine). Il a été membre du jury international de l'association Slow Food. Il enseigne également la gestion financière et le contrôle de gestion dans une école hôtelière a Lyon3.

Journalisme militant[modifier | modifier le code]

Paul Ariès est membre de plusieurs comités de rédaction. Il fut responsable des pages politiques du mensuel La Décroissance avant sa rupture politique avec Vincent Cheynet. Il collabore à la revue catholique de gauche Golias (lui-même est athée4). Il collabore régulièrement avec Le Monde diplomatique, Alternatives non violentes

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