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La France en villes

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Par   •  31 Mai 2018  •  Cours  •  3 156 Mots (13 Pages)  •  463 Vues

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La France en villes

Distribution de la carte : le nom et l’emplacement des villes est à connaître

Réflexion sur le sujet : « en » que signifie-t-il ? ; que signifie le pluriel de « ville » ? Il invite à réfléchir sur la multiplicité des villes en France et remet en cause la macrocéphalie parisienne.

Ville : c’est une unité urbaine caractérisée par un espace bâti compact (pas de coupure supérieure à 200 m), par une densité de population élevé (seuil minimum de 2000 hb) et par une diversité sociale et culturelle. De par ses structures, la ville donne à ses hbts le sentiment de pouvoir bénéficier de services particuliers ou d’un Zréseau d’échanges qui ne se trouvent pas en espace rural. Le territoire de la ville domine une zone d’influence. La ville n’est pas un simple espace urbanisé, elle doit déboucher sur de nombreux avantages interactifs (proximité des commerces, des services + ou – rares par ex.)

En 2009, le taux d’urbanisation en France était de 82% ; en 2017, il est de près de 96% : en effet, près de 65 m° de Français vivent dans une métropole. Ne pas oublier que le « taux d’urbanisation » est le pourcentage de la population habitant dans les communes urbaines sur la population totale.

« La France en villes » est un sujet qui implique de réfléchir à la façon dont la France est urbanisée d’un point de vue spatial mais aussi économique et social. Le pluriel invite à voir les différents types de ville qui structurent le territoire. Ce territoire n’est cependant pas intégralement urbanisé puisque les espaces à dominante rurale restent importants dans le paysage français. Ces espaces plus ou moins bien intégrés au réseau urbain, sont bien souvent en liaison avec les villes.

PB : Quelles sont les caractéristiques du processus d’urbanisation en France ? Quelles sont les conséquences spatiales et sociales ? Et comment peut-on, dès lors, percevoir les espaces ruraux face à l’étalement et à l’attractivité urbains ?

Les grandes dynamiques spatiales au profit des aires urbaines

aire urbaine : une aire urbaine est un ensemble de communes d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et par les communes (ou unités urbaines) périphériques dont au moins 40% de la population résidente ayant un emploi travaillent dans le pôle ou dans les communes polarisées par celui-ci.

Dans le titre, « aire urbaine » est donc à entendre comme un espace polarisé par la ville, sous influence de celle-ci.

Les caractéristiques de l’armature urbaine française

Idée importante : on parle d’« armature », synonyme de « réseau » : « armature » sous-entend comment le territoire fç est-il structuré par ses villes (grandes, moyennes et petites) ?

Carte 1 p. 128 : Que doit-on dégager de la carte ?

Aire urbaine parisien en 1er lieu avec 12 475 808 hbts : Paris est alors une mégapole (agglomération comptant au moins 10 m° hbts, exerçant des fonctions essentielles dans un système économique continental ou planétaire. Citons en Europe Londres et Moscou, à titre comparatif)

Les villes comprenant env. ou plus d’1 000 000 hbts :

Lyon : 2 265 375

Marseille-Aix : 1 743 990

Toulouse : 1 312 304

Bordeaux : 1 196 122

Lille : 1 182 127

Ce sont les gdes métropoles fç puisqu’elles comptent plus de 500 000 hbts et concentrent des activités à forte valeur ajoutée, elles irriguent une aire de rayonnement.

Les villes entre 200 000 et 1 000 000 hbts :

Nantes : 934 165

Strasbourg : 776 465

Rennes : 710 481

Ce sont des métropoles régionales intermédiaires. Ce sont des métropoles régionales qui ont bien souvent le statut de capitale régionale.

Notons qu’il y a plusieurs types de réseaux sur le territoire métropolitain :

Réseau fortement polarisé par Paris dans le centre Nord

Réseau articulé entre plusieurs pôles urbains comme en Bretagne (Brest, Rennes, Nantes) ou à l’Est (Metz, Nancy, Strasbourg)

Réseau polarisé et articulé (Lyon, Grenoble, Nice, Aix-Marseille)

Réseau bipolaire en Aquitaine (Bdx, Toulouse)

Réseau éclaté autour de Clermont-Ferrand

Plus ou moins importantes, ces métropoles constituent donc l’armature urbaine : en effet, le processus de métropolisation est essentiel au territoire français.

Le processus de métropolisation de + en + généralisé

Métropolisation : c’est un processus de concentration des activités et des hommes dans les métropoles. La métropolisation concentre mais attire aussi, selon l’exercice des forces centripètes : elle attire les activités tertiaires et les industries de haute technologie : grâce à ces activités à forte VA, elle fait que chaque métropole irrigue une aire de rayonnement.

De ville en métropole

Une ville aujourd’hui ne se satisfait plus de son statut de « ville » mais veut acquérir celui de « métropole ».

Métropole : aire urbaine qui concentre des fonctions de direction (politique, économique, avec des sièges sociaux par ex) et exerce, de fait, un pouvoir de commandement sur d’autre territoires urbains et ruraux, à l’échelle d’une région.

Au regard de ce que nous avons dit dans la définition : pour quoi ? pour être le lieu de plus d’activités, plus de dynamisme et qui dit + de dynamisme, dit + d’aménités (rappel). La seule condition est qu’elle atteigne un seuil démographique supérieur ou égal à 200 000 hbts.

Power Point : Exemple de Tours (490 915 hbt) et d’Orléans (430 159 hbt) de la région Centre Val de Loire qui, par peur de déclin (économie morose : Tours, ville moyenne préfecture du département d’Indre-et-Loire) où se concentrent quelques commerces / Orléans (capitale régionale), un peu + active avec économie Dior, énergies renouvelables, moteurs Deere pour les

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