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L'urbanisation En France

Dissertation : L'urbanisation En France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2013  •  728 Mots (3 Pages)  •  4 821 Vues

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L’urbanisation croît bien souvent au fur et à mesure que le niveau de vie d’une population augmente. La France s’inscrit dans

ces logiques, avec plus de 82 % d’urbains dans sa population totale. L’urbanisation recouvre toutefois une série de

phénomènes repérables à plusieurs échelles, entre son augmentation et ses aspects saisis à l’échelle nationale et les

évolutions de la morphologie urbaine, repérés à l’échelle locale. C’est dans cet ordre qu’il convient d’étudier les phénomènes

associés à l’urbanisation en France.

L’urbanisation est à envisager dans une perspective nationale, pour montrer son augmentation et les ensembles urbains avant

tout concernés.

En 2010, près de 83 % des Français vivent dans une aire urbaine, expression employée par les organismes statistiques pour

repérer les territoires les plus urbains du territoire. 76 % de la population vit dans des communes de plus de 2000 habitants –

seuil français pour identifier une commune comme urbaine – contre 53 % en 1990. Ce renforcement de l’urbanisation a pourtant

connu un ralentissement depuis 1975, dans un État où l’équilibre entre population rurale et population urbaine est atteint en

1931.

Le système urbain – ou répartition des villes sur le territoire national – fonctionne selon le principe de la macrocéphalie. La

première aire urbaine (Paris, 11,8 millions d’habitants, plus de 18 % de la population française) possède une population 7 fois

supérieure à celle de la deuxième aire urbaine (Marseille-Aix-en-Provence, 1,43 million d’habitants). Cette macrocéphalie

s’explique par la tradition française de centralisation des pouvoirs sur une seule ville, que les fonctions économiques confirment

(30 % du PIB).

Cette domination ne doit pas masquer les évolutions que connaissent les villes. Certaines villes voient leur population

augmenter de 10 % entre 1999 et 2007, comme Montpellier ou Avignon. Les villes de 20 000 à 200 000 habitants progressent

de 0,25 % par an, alors que celle de plus 200 000 habitants voient leur population augmenter de 0,45 % par an. Mais certaines

aires urbaines perdent des habitants, notamment à l’est et au nord du pays, dans des régions marquées par des pertes

d’emplois (industrie, services de l’État comme l’armée). Saint-Etienne a ainsi perdu chaque année 0,7 % de sa population entre

1990 et 1999, puis 0,2 % entre 1999 et 2007.

Les villes ne sont en outre pas des organismes locaux uniformes. Des différences sont à repérer entre centres et périphéries,

tant

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