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Corée du Sud

Fiche : Corée du Sud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2022  •  Fiche  •  2 308 Mots (10 Pages)  •  231 Vues

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COMITÉ : Économique et Social (ECOSOC)

PROBLÉMATIQUE : Comment protéger les emplois face au développement de l’automatisation ? Et : Infodémie : Éviter la diffusion d'informations fausses et malveillantes sur internet

AUTEUR : Corée du Sud

Honorable Présidence, chers délégués,
La délégation sud-coréenne se réjouit de la participation à cette réunion, et souhaite de riches et concluantes discussions.

De nos jours, les nouvelles technologies s’accompagnent d’une forte croissance économique. Bien que l’automatisation, la robotisation et l’intelligence artificielle améliorent la productivité, et accessoirement nos vies, cette constante progression qui remplace peu à peu certaines activités que les humains effectuent, suscite beaucoup d'inquiétudes. Une grande quantité d’emplois connaîtront de fortes transformations à cause des outils intelligents capables de répondre à un plus large éventail de demandes. Si nous n’agissons pas, beaucoup de travailleurs connaîtront le chômage technologique ou devront s’adapter à la nouvelle donne.

De tout temps les progrès de l’économie industrielle emportent une part de destruction, de création et de transformation des emplois. Trois variables sur lesquelles pèsent de lourdes incertitudes qui ont souvent mené à la douleur et la lutte sociale. « Beaucoup d'innovations importantes dans le passé ont été associées à une période transitoire de perte d'emploi temporaire, suivie par la reprise, puis la transformation des entreprises et l'IA vont probablement suivre cette voie » a déclaré Svetlana Sicular, vice-président recherche chez Gartner. Nous comprenons donc l’importance de l’automatisation ainsi que l’urgence et le sérieux dont nous devons faire preuve afin de réfléchir à des moyens de contrer la perte d’emplois et de faciliter cette transition inévitable.

        La République de Corée puissance économique mais également technologique, a de loin la densité de robots la plus élevée dans l’industrie manufacturière. Une position que le pays occupe depuis 2010. La densité robotique dépasse de huit fois la moyenne mondiale (de 631 unités). Ce taux est le résultat d’installations continues d’un grand nombre de robots, en particulier dans l’industrie électrique, électronique et automobile. En 2019 elle se classait comme deuxième pays le plus automatisé avec « 855 robots pour 10000 ouvriers » (International Federation of robotics). En plus d’occuper un quasi-monopole, la Corée du Sud se distingue notamment par son innovation grandissante. Lors de l’année 2021, elle se classait à la 5ème place des pays les plus innovants, ce qui lui a permis de se développer, d’augmenter sa productivité, et d’affirmer son économie. Cela a également amélioré les conditions de travails pour les ouvriers qui effectuaient des tâches dites « redondante ».

La Corée accélère ses efforts pour se transformer en une économie résiliente, axée sur la technologie, capable de continuer à jouer un rôle de premier plan dans les principales chaînes d'approvisionnement mondiales grâce à l'innovation, tout en fonctionnant à plein régime, même en cas de nouvelle pandémie ou de crise similaire. 

La pandémie actuelle constitue une double menace pour les travailleurs vulnérables, la Covid-19 a grandement contribué à l’accélération de l’automatisation, en 2025 30% des secteurs d’activités pourrait être automatisés. Selon le Forum économique mondial (World Economic Forum - WEF), d'ici 2025, les hommes et les machines se partageront à parts égales le temps passé à effectuer des tâches sur le lieu de travail. L'analyse du SREB montre que les travailleurs âgés et les plus jeunes sont plus vulnérables aux changements de travail. Ils sont plus à risque en raison de facteurs tels que leur niveau d'éducation, les postes qu'ils ont tendance à occuper et leur capacité d'adaptation aux nouvelles technologies.

« L'automatisation et l'IA vont changer la Corée du Sud plus rapidement que d'autres pays []. Tous les emplois ne seront peut-être pas remplacés par des machines, mais il est important d'apprendre à bien travailler avec les machines grâce à la formation », a déclaré le ministre de l'Emploi et du Travail de la République de Corée Lee Jae-kap. Notre pays, est réellement déterminé à poursuivre une stratégie de croissance axée sur la technologie.

La République de Corée a élaboré des solutions et des suggestions qui pourraient être adopté afin de faciliter la transition et d’éviter au maximum le chômage technologique. Une stratégie globale en matière de formation d’adultes s’impose si nous voulons répondre à la problématique posée. Dans le cadre d'une telle stratégie, la République de Corée pense que les pays devraient envisager les plans d'action suivants :

Inciter les employeurs à former les catégories de travailleurs vulnérables, se rapprochant peu à peu d’un potentiel chômage technologique, en diminuant le coût de ces formations pour une transition plus efficace et moins coûteuse pour l’employeur.

Limiter les obstacles à la formation, en accordant aux travailleurs des congés de formation si leur emploi est considéré comme voué à évoluer ; en améliorant l’accessibilité des programmes de formation pour les travailleurs peu qualifiés.

Veiller à la qualité des formations et de l’éducation (des jeunes notamment) tout en vérifiant que leur contenu soit adapté aux besoins du marché du travail qui sera soumis à une véritable culture de l’évaluation pour répondre aux besoins et aux compétences demandées.

En outre, la Corée du sud estime qu’une taxe devrait être prise en compte car malgré les points positifs de la robotisation et de l’automatisation, ils restent des problèmes écologiques majeurs.

Taxer sera rendu obligatoire pour maintenir les budgets écologiques mais nous pouvons aussi imaginer qu’un certain pourcentage de ces taxes viendrai financer les formations, les aides etc… Ce qui amènera forcément à déterminer si les mécanismes de financement existants de la protection sociale assurent une juste répartition de la charge entre les différents employeurs, par exemple entre ceux qui n’ont que peu recours à l’automatisation et ceux qui remplacent une grande partie de leur main-d’œuvre par des robots ou l’intelligence artificielle.

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