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Copenhague, capitale verte européenne

Étude de cas : Copenhague, capitale verte européenne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  759 Mots (4 Pages)  •  391 Vues

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Analyse de documents

Politique de développement durable à Copenhague

Étude de cas pages 284-285

1. D’après le document 1, une affiche portant une photographie d’un espace vert de Copenhague et plusieurs labels, ainsi que la légende l’accompagnant, la Commission européenne a remis le prix de «capitale verte européenne en 2014» à la ville danoise en récompense de ses efforts pour réduire ses émissions de polluants et des nombreuses mesures entreprises à cet effet : «pistes cyclables, énergies renouvelables, gestion des déchets et normes de construction environnementale pour les nouveaux bâtiments».

2. Dans le document 2, un extrait d’article aux sources diverses, il est fait mention de nombreux engagements pris par Copenhague en matière d’écologie et d’environnement. Tout d’abord, cette ville est l’une des premières à avoir adopté une politique de construction verte, obligeant tout nouveau projet à compter des espaces verts («par exemple les toitures vertes»). Ensuite, de nombreux parcs et zones de baignades propres ont été mis en place afin de rendre la ville plus attrayante aux yeux des touristes et agréables pour ses habitants. Il est même possible de nager dans le port. De plus, la ville prône le cyclisme, avec près de 160 kilomètres de pistes cyclables et, en réponse, 55% de cyclistes quotidiens. Copenhague a d’ailleurs été première élue «ville officielle du vélo» par l’Union internationale des cyclistes. Enfin, l’industrie agro-alimentaire est aussi sujette au développement durable, et cela en deux initiatives dont la première consiste à utiliser principalement des produits issus d’une production locale. Même de grands restaurants étoilés suivent cette méthode de fournissement. La deuxième est définie dans le document 3, une photographie présentant des cultures effectuées en pleine ville, ou le texte l’enrichissant précise qu’une organisation appelée «Maison de l’Alimentation» a pour objectif de développer à terme une «alimentation saine et durable». Elle collabore activement avec «les cantines publiques, prisons et salles de sport de la ville». Toutes ces réformes écologiques inédites ont permis de réduire fortement la pollution, d’utiliser efficacement les ressources à disposition sans pour autant compromettre le développement et de montrer l’exemple aux autres métropoles du monde, faisant de Copenhague l’une des premières villes vertes et la pionnière du développement durable.

3. Le document 4, extrait d’un article ayant pour titre «À Copenhague, le laboratoire oublié» écrit sur le site www.terraeco.net  et publié le 7 décembre 2014, a pour thème l’exposition des différentes raisons qui ont poussé la municipalité de Copenhague à lancer la construction de l’écoquartier de Hedebygade, les critères écologiques sur lesquels il se basait et les problèmes qui ont abouti à l’échec de ce projet. Au début des années 1990, la municipalité de Copenhague à projeter de restaurer des quartiers délabrés, tout en laissant le choix à la population de définir ce qu’elle en ferait. Une proposition émergea alors du reste: reconstruire un quartier résidentiel selon les critères écologiques suivants : «recyclage des déchets dans dix poubelles différents, traitement des eaux de pluie, développement de la faune du quartier ou encore utilisation de l’énergie solaire… » Cependant, ce projet n’a jamais abouti en raison de nombreux dysfonctionnements de l’équipement utilisé «l’énorme panneau solaire à l’entrée n’a jamais fonctionné; le réseau de rigoles, creusé pour récupérer l’eau de pluie et alimenter les machines à laver communes, est à sec; il mène à un dense fourré de mauvaises herbes, là où une mare devrait se trouver.» De plus, les performances énergétiques minimes ont fini de décourager les habitants, qui ont fui dès la hausse des loyers. Ainsi, les ressources dépensées dans ce quartier durable maintenant à l’abandon prouvent l’échec total du projet, qui aurait pu se révéler très bénéfique.

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