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Méthodologie de la recherche Sang dans l'art

Guide pratique : Méthodologie de la recherche Sang dans l'art. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Octobre 2023  •  Guide pratique  •  765 Mots (4 Pages)  •  147 Vues

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Le sang dans l’art

Art biotechnologique

Marion Laval-Jantet : Que le cheval vive en moi, 2011[1]

Pour débuter ma recherche, je me suis souvenu d’une vidéo que j’avais vu passer dans mon fil d’actualité Youtube. C’était une vidéaste que je suivais depuis un moment Art Comptant pour rien, spécialisée dans le traitement des questions sur l’art contemporain, comme son nom un tantinet ironique l’indique. Cette vidéo se nomme « Elle s’injecte du sang de cheval et c’est de l’art oui oui »[2].

De là, j’ai découvert plusieurs choses, comme l’art biotechnologique, mais aussi  l’Umvelt, qui est l’environnement sensoriel propre à un individu ou une espèce.

[pic 1]

La performance artistique de Marion Laval-Jeantet consiste à l’injection de sang de cheval dans son propre corps, s’en suivi alors une pause durant laquelle elle se filmait afin de voir les changements qui pourraient se produire dans son corps, puis s’est fait apposer des prothèses afin de la rapprocher un peu plus du cheval. Enfin, elle alla murmurer à l’oreille d’un cheval. Toute cette démarche a pour but de se rapprocher de l’Umvelt du cheval. Même si de base, elle voulait se rapprocher du panda et devenir une sorte de banque de donnée une fois que les pandas auraient disparu. Cependant, la démarche était trop compliquée administrativement parlant, ce qui a conduit à l’injection du sang de cheval, plus proche et plus accessible. En plus de s’inscrire dans un contexte scientifique et chamanique, la performance s’inscrit également dans un contexte philosophique, comme le souligne l’article de ParisArt, avec le concept de Part animale qu’explore Gilles Deleuze.[3] 

Art Orienté Objet, Artists’ Skin Culture, 1996

Marion Laval-Jeantet s’associe une fois de plus avec Mangin pour créer cette œuvre créée à partir de peau de culture dont les échantillons ont été prélevés sur les artistes. Ces peaux ont ensuite été greffées à de la peau de cochon, afin de permettre aux artistes de la tatouer de modèles d’animaux en voie de disparition. Cette œuvre est rapidement abordée dans la vidéo, c’est pourquoi j’ai effectué des recherches supplémentaires me menant sur peu d’articles, revenant toujours vers la culture alternative des Skins.

Oron Catts & Ionat Zurr, Victimless Leather, 2004[4][5]

Une autre œuvre a été mentionnée dans la vidéo, celle de Catts et Zurr intitulée Victimless Leather. Qui tente de reproduire une veste en cuir de culture et ce sans couture. Une peau qui serait créée à partir d’un faux corps fabriqué de toute pièce pour l’expérience artistique. Cette expérience tente à parler de notre rapport à l’autre, démontré dans notre lien à l’animal lorsque qu’un vêtement est créé à partir de cuir animal, à évoquer celui à notre culture, classe et sociale, mais aussi à interpeller le passant sur les questions de la future industrie textile, la pollution qu’elle engendre ainsi que ses possibles utopies.

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