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Art et humanisme

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Par   •  22 Septembre 2023  •  Cours  •  6 482 Mots (26 Pages)  •  120 Vues

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Art et humanisme

L’humanisme est un courant de pensée, un courant philosophique qui est très important pour toute la période moderne. Ce courant concerne la littérature, la philosophie mais aussi les arts et la théologie. L’humanisme est un courant philosophique assez complexe. Il se définit comme un courant philosophique qui cherche à mettre l’humain en valeur et au centre de la réflexion. Cela entraîne véritablement une bonne part de création artistique de la renaissance avec une mise en valeur de l’être humain par l’étude de l’anatomie, par la place que prenne les personnages dans les figurations, par aussi la démultiplication du genre du portrait. On a enfer un essor du genre du portrait pendant la renaissance qui est liée à ce courant philosophique de l’humanisme.

Cette humanisme est née de l’héritage de la philosophie médiévale. Il est née de réflexion qu’avait commencé à engager quelques théologiens de l’époque médiéval. C’était des réflexions pour concilier la foie et la raison. C’est à dire concilier les sans écritures, concilier la bible avec des expériences que les êtres humains peuvent faire, qui sont perceptible par les sens et par les expériences.

Donc il y a déjà ce premier présupposé de cette héritage de certains théologiens qui veulent pourvoir concilier foie et raison.

A cela s’ajoute une composante de cette humanisme, qui est cette redécouverte de l’antiquité.

Pour ce qui est de ce courant de l’humanisme, c’est avant tout une redécouverte de la pensée, des textes, des auteurs antiques. Donc avec d’une part la redécouverte de textes antiques en Europe occidentale dès le 14eme siècle par différents auteurs comme Pétrarque et Boccace qui sont deux auteurs italiens du 14eme siècle, qui ont été énormément lus et relus et étudier au 15eme, 16eme, jusqu’a aujourd’hui. Ces deux auteurs, relisent et retournent au texte de l’antiquité et redécouvrent certains textes qui étaient restés très peu connu et non traduit.

On assiste donc dès le 14eme siècle en Italie à une nouvelle approche de cette héritage littéraire de l’antiquité. C’est à dire que l’on va vraiment rechercher ces textes, faire de nouvelles traductions, on considère chez les humanistes que les traductions médiévales ne sont pas toujours très bonne, donc on retourne aux textes originaux.

Il y a une vrai démarche de recherche de texte, de retour au origine pour mieux connaître cette littérature et cette pensée philosophique de l’antiquité.

Cette démarche de retour aux textes antique va connaître de nouveaux abords au 15eme siècle, d’une part par la chute de Constantinople avec les lettrés grecs qui étaient chassés du fait de cette événement politique, ils ont dû se réfugier en Europe occidentale avec dans leur bagages dés textes grecs qui étaient inconnus des érudits du moyen âge de l’Europe occidentale. Il y a donc une arrivée plus ou moins massive de texte très peu connu ou voir totalement inconnu de texte grec de l’antiquité à partir de la seconde moitié du 15eme, donc un apport qui vient régénérer la philosophie, la pensée et qui vient apporter de nouveaux textes, de nouvelles connaissances sur la littérature, qu’il s’agisse d’une littérature de fiction ou de texte scientifique qui sont comme ça amener dans leurs bagage par les lettrés grecs chassés par les turcs après la chute de Constantinople.

Il y a donc une recherche de texte antiques,ensuite une régénération par ces afflux de lettrés grec dans la seconde moitiés du 15eme siècle. Mais on commence aussi au 15eme siècle à avoir les premières fouilles archéologique, où l’on commence à rechercher, à retrouver des traces matérielles architecturale ou encore structurale du passé. Commence donc aussi à s’établir véritablement les première collections antiques à partir du 15eme siècle.

On est dans ce 15eme siècle ,surtout italien, dans cette redémarche de vouloir mieux connaître l’antiquité à la fois par les textes et à la fois par les traces matérielles qui sont des vestiges architecturaux ou des sculptures que l’on va aller chercher et puis collectionner dans les grands foyers artistiques de l’Italie.

Cette démarche englobe pleins de domaines de recherche de mieux connaître l’antiquité.

On va donc s’intéresser à la fois à la littérature, à la philosophie antique mais aussi à la science ( on retourne à des textes de pythagore par exemple).

Si le philosophe star du moyen âge était Aristote, à partir de l’humanisme (donc à partir du 14eme et surtout du15eme siècle), les philosophes, les érudits se tournent plutôt vers les écrits de Platons qui devient vraiment le philosophe de référence des humanistes.

Dans toute là périodes médiévales, Aristote est considéré comme le plus grand philosophe et on passe avec les humanistes à une pensée qui regarde plutôt du côté de Platon avec ses textes et sa philosophie. Les textes de Platon sont retraduit, relus et étudier à nouveaux, certains sont redécouvert à cette époque notamment par un humaniste italien qui est un protéger de la famille des Médicis qui lui octroie une sorte de résidence pour pouvoir y habiter et y réfléchir à cette philosophie de l’antiquité. Cette humaniste c’est Marsile Ficin. Il va créer une académie philosophique dans cette villa que les Médicis lui donne pour entretenir cette réflexion philosophique. Il s’agit de l’académie de Careggi. Marsile Ficin est vraiment un humanisme et un philosophe très important pour tous se qui se passe en matière de réflexion philosophique, de réflexion humaniste à la fin du 15eme siècle, notamment Parceque il a traduit de nombreux textes de Platon, et il en a donné une nouvelle lecture. Et cette nouvelles lecture, elle est diffusée par le moyen de son traité le plus important qui est le Theologica platonica. Ce titre est très intéressant car il associe deux notions qui apriori semblaient être assez contradictoire: la théologie et la philosophie platonicienne.

Donc Platon devient le philosophe porté aux nus par les érudits humanistes, il est de mieux en mieux connus grâce à de nouvelles traductions, grâce au travail de Masile Ficin à la fois de traducteurs mais aussi de lecteur et de réflexion sur les apports de Platon.

Cette place de la philosophie de Platon elle va donnée naissance à un courant philosophique qui est le Néoplatonisme. On parle donc de Néoplatonisme pour ce nouveau regard, cette nouvelle lecture portée par les humanistes à partir du 15eme siècle essentiellement

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