La naissance des États-Unis

La naissance des États-Unis

Depuis des milliers d’années, des Amérindiens vivent sur le continent Américain. Ils sont un peuple avec un haut degré de développement, vivant pour une partie dans des cités organisées comme Cahokia.

L’arrivée des européens va complètement bouleverser le quotidien de ce peuple. Il va être massacré et réduit en esclavage. De plus, une grande partie de ces indigènes vont succomber à cause de maladies auxquelles ils sont très vulnérables. En effet, l’arrivée des européens apporte des maladies nocives pour les peuples du « Nouveau Monde », comme la variole ou la coqueluche.

Le XVème siècle est marqué par les « grandes découvertes » et l’exploration européenne à travers le monde. Christophe Colomb est un navigateur d’origine italienne mais au service de la couronne d’Espagne. Il va partir en expédition et chercher une nouvelle route vers les Indes en passant par la mer. En 1492, il amarre non pas aux Indes mais aux Amériques, un nouveau continent. Convaincu d’être bien arrivé aux Indes, l’explorateur espagnol ne se rend pas compte qu’il se trouve sur le « Nouveau Monde ». C’est à un autre navigateur, Amerigo Vespucci que l’Amérique doit son nom. Il a reconnu cette terre en tant que nouveau continent, et non pas les Indes.

S’ensuit au XVIème siècle, la colonisation et exploitation des terres nouvelles où des denrées de diverses natures sont abondantes. Les Européens s’installent dans le « Nouveau Monde » et ce en exploitant les ressources, massacrant les populations autochtones tout en les évangélisant. Des routes maritimes sont tracées et empruntées fréquemment, pour les commerces et la traite des esclaves.

Les britanniques rejoignent les autres pays d’Occident dans leur course à la conquête des nouvelles terres et fondent un empire vaste. Effectivement, le Royaume-Uni installe de nombreux comptoirs commerciaux en Inde, revendique l’Australie (1770) et établit des comptoirs aux Amériques.

Le 14 Mai 1607, la première colonie anglaise est fondée ; la Virginie. John Smith, un navigateur anglais et capitaine des colons, s’y établit accompagné d’une centaine d’immigrants anglais. Ce personnage historique est également connu pour avoir une relation platonique ou non, avec une amérindienne, Pocahontas.

Après cela, en 1752, douze autres colonies sont établies le long de la côte atlantique de l’Amérique du sud et des comptoirs commerciaux sont installés. La population des treize colonies de Grande Bretagne est très importante, on y trouve plus d’1,5 millions d’habitants.

Ces différentes colonies sont divisées en deux parties, celles du Sud et celles du Nord. Au Nord, la pêche et le commerce sont les principales sources de revenus. Tandis qu’au Sud, le climat est idéal pour l’agriculture et pour les plantations de tabac, de riz et de coton. De riches propriétaires terriens, les planteurs vont profiter du commerce triangulaire pour amener des esclaves sur leurs plantations et les exploiter.

Depuis la fin du XVIIème siècle, la France et l’Angleterre étendent leurs territoires en Amérique du nord et entrent en rivalité pour l’expansion de leurs colonies et leur commerce maritime.

De 1754 à 1760, s’ensuit la Guerre de la Conquête, opposant les colonies françaises et anglaises. La guerre de la conquête est un conflit nécessaire pour la domination coloniale de l’Amérique du nord. Elle commence deux ans avant la guerre des sept ans, conflit concernant la France alliée à l’Autriche et la Grande-Bretagne, alliée à la Prusse.

Les français jouissent tout d’abord de quelques victoires lors des trois premières années. Cependant, les français vont devoir faire face au manque de nourriture et à une famine de 1757 à 1758. Finalement, les anglais voit la situation tourner à leur avantage et ils envahissent la Nouvelle-France en 1759.

Des indigènes vont ensuite revendiquer les terres qui leur appartenaient et ils se rebellent. Afin de calmer la situation, des réserves pour les peuples amérindiens sont créées par le gouvernement britannique. Cela va entraîner le mécontentement des colonies qui sont maintenant privées d’étendre leurs territoires. De plus, les guerres dans lesquelles s’est engagée l’Angleterre ont coûtées cher au gouvernement et ils vont faire payer des taxes aux colonies. Cela va faire monter la tension au sein des colonies, déjà contrariées.

En 1773, la première vague de révolte se déclenche aux Amériques avec la « Boston tea party ». Afin de protester contre les taxes imposées sur le thé, des colons déguisés en amérindiens vont jeter des cargaisons de thé à la mer. Tout cela à bord des navires de la compagnie des Indes orientales.

En 1774, est organisé le premier congrès continental à Philadelphie, avec les douze représentants des colonies d’Amérique. Il est décidé que tous les produits britanniques vont être boycotter.

C’est en1776 que la guerre d’indépendance des États-Unis éclate. Les Insurgés, aussi appelés Patriotes, sont opposés aux britanniques et aux loyalistes. Georges Washington, figure politique américaine, met un siège devant Boston, où les britanniques se sont installés. Les anglais capitulent en mars 1776. C’est une victoire pour les Insurgés.

Finalement, c’est le 4 juillet 1776 que le second congrès continental adopte la fameuse Déclaration d’indépendance des États-Unis. Rédigée par Thomas Jefferson, c’est la première pierre à l’édifice de la constitution américaine. Cet évènement est fondateur pour les États-Unis. Il marque le début de leur indépendance.

Cependant, la guerre n’est pas terminée et les États-Unis d’Amérique entrent en guerre avec la France et la Grande-Bretagne. L’Espagne et les provinces Unies du Pays-Bas, vont quant à elles, s’allier avec les États-Unis. De plus, les loyalistes, des personnes vouant fidélité à la couronne britannique ne vont pas aider les Insurgés, se battant pour l’indépendance.

Le chef de l’armée britannique, William Howe, s’oppose à l’indépendance des américains. Il mène de nombreuses batailles pour la Grande-Bretagne. En effet, les années 1776 et 1777 sont difficiles pour les Américains. Ils ne pourront pas empêcher Howe de s'emparer de New York. Les Insurgés prennent leur revanche à Trenton, en décembre 1776, et à Princeton, quelques jours plus tard. Cependant, les Britanniques reprennent bientôt l'avantage et s'emparent de Philadelphie le 26 septembre 1777.

Burgoyne, un Canadien allié à Howe, va tenter une approche dangereuse en allant s’isoler dans l’Hudson. Saisissant l'occasion, les Insurgés l'encerclent et le font à capituler à Saratoga, le 17 octobre 1777. Succès décisif qui, en décourageant les derniers loyalistes, fait basculer la quasi-totalité des Américains dans la révolte, et qui leur vaut l'alliance de la France.

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