L'URSS de Staline

Par Aza Nyaz, Alejandro Alquinga Melo (et Raafat Chaabani)

L’URSS de Staline :

Les Origines de L’URSS :

Avant 1918, le tsarisme était le régime sous lequel le peuple russe vivait, le tsar Nicolas II

était à la tête du pouvoir et gouvernait son peuple de manière autoritaire (le tsarisme est une forme

d’autocratie ce qui veut aussi dire tyrannique).

Après la révolution russe de février 1917, sous la pression de la guerre, son peuple et l’état-major

(chargé de conseiller et d’assister un dirigeant), le tsar Nicolas II renoncera à son poste le 15 mars

1917, alors un gouvernement provisoire sera mis en place et dirigé par Alexandre Kerenski qui

instaurera une république mais les Bolcheviks réussiront à s’emparer du pouvoir au nom des soviets en

novembre de la même année (Soviets : conseils de représentants d’ouvriers, de paysans ou de

soldats acquis aux idées révolutionnaires, pendant les grèves des révolutions russes de 1905 et de

1917). La formation de l’URSS fut l’une des conséquences de la révolution russe de 1917. Nicolas II fut le

dernier représentant des tsars, la révolution de février mit fin à ce règne tsariste et Lénin (chef des Bolcheviks) donna naissance à la Russie Soviétique,premier régime communiste de l’histoire.

La Vie de Staline :

Joseph Visarionovich Djogachvili est né dans une famille pauvre à Gori, en Géorgie. Il est né le 21 décembre 1879. En 1889, son père meurt dans une bagarre et Joseph est envoyé à une école orthodoxe de Tiflis (Tbilissi) à l'âge de 15 ans. À partir de 1898, il est souvent entré et sorti des cercles étudiants, et son soutien aux disciplines orthodoxes est devenu de moins en moins important. L'année suivante, il est expulsé du séminaire pour absentéisme. A partir de cette période, il met son talent d'orateur, hérité du séminaire, au service du Parti socialiste. Il fit campagne dans tout le Caucase, notamment à Bakou, jusqu'à sa première arrestation en 1902. Condamné à l'exil en Sibérie, il s'évade et reprend ses activités.

La rencontre entre Staline et Lénine :

Après une série d'actions radicales et d'emprisonnement. Dans le mouvement bolchevik des sociaux-démocrates, il prend le surnom de Koba. Après avoir participé à la révolution de 1905, il rencontre Lénine en 1906. Avec l'assentiment de Lénine, Koba joue alors un rôle majeur dans le détournement visant à remplir les caisses de la Révolution. À la mort de sa femme en 1907, Koba est de nouveau arrêté l'année suivante. La période de 1908 et 1912 est marquée par une série d'arrestations, d'évasions et l'ascension de Koba, devenu Staline, "Iron Man". En 1912, Lénine le convoqua au Comité central du parti bolchevik et le présenta au journal révolutionnaire Pravda. Parallèlement, grâce à son ouvrage "Le Marxisme et la question nationale", il se pose comme le spécialiste des nationalités au sein du Parti. Mais Joseph Staline est à nouveau arrêté en février 1913, pour être cette fois déporté à Touroukhansk, dans une région reculée de la Sibérie. A défaut de réussir une évasion, il devra alors attendre la révolution de 1917 pour retrouver sa liberté.

Staline et La Révolution Russe :

En février 1917, la révolution russe signifiait pour Staline la libération et le retour des dirigeants du mouvement bolchevique. Prenant les rênes de la Pravda en mars, il est élu au Comité central le mois suivant et, conformément à la rupture nécessaire de Lénine avec les mencheviks, il participe à la Révolution d'Octobre. Commissaire national du peuple et très actif dans la guerre civile, Joseph Staline a occupé de nombreuses fonctions. Sur la question nationale, il a d'abord suivi le point de vue de Lénine, prônant l'autodétermination nationale et l'égalité nationale. Pendant la guerre civile, il était connu pour ses actions agressives et sa capacité à gérer facilement les situations difficiles. Il est donc chargé de restaurer les cultures dans la région de Tsaritsyn (future Stalingrad, aujourd'hui Volgograd) pour sauver Moscou, et il réussit cette tâche, mais au prix d'une activité musculaire. C'est aussi à cette époque que son désaccord avec (Léon) Trotsky a commencé. Ses actions pour maintenir l'ordre à Saint-Pétersbourg ont également été couronnées de succès. En revanche, il échoue en Pologne, son refus d'envoyer des renforts à Varsovie conduit à l'échec et reçoit de nombreuses critiques. Après sa nomination au poste de secrétaire général du Comité central en avril 1922, le premier problème sérieux avec Lénine se posa sur la question nationale. Comme l'avenir le montrera, Joseph Staline a prêté peu d'attention à l'identité nationale. Indirectement, il a préconisé la domination russe dans le projet d'État fédéral commandé par Lénine. Il a toujours été en faveur de l'égalité entre les nations, mais il n'a guère apprécié ce point de vue. Il se méfie de plus en plus de ce qu'il appelait ‘’le brillant Géorgien’’. D'ailleurs, en 1922, Lénine rédige une note souvent qualifiée de "testament politique" et dans laquelle il invite le Parti à se méfier d'un Staline "trop brutal", qui cumule trop de pouvoir et risque de s'en servir à mauvais escient.

Staline arrive au Pouvoir :

Lénine a en effet perçu le rôle stratégique que prend le poste a priori formel de "secrétaire général du Comité central". Après la mort de Lénine en janvier 1924, c'est un atout fondamental dans la course à la succession. D'autant plus que les dirigeants, trop soucieux de se débarrasser Trotsky (ami proche de Lénine), ne prennent pas garde aux avertissements de Lénine concernant Joseph Staline. Ce dernier se positionne tour à tour à droite, puis à gauche pour ainsi éliminer ses adversaires les uns après les autres : Trotsky, ainsi que d’autres Membre de l'Assemblée constituante russe chutent successivement, laissant le champ libre. Staline les élimine définitivement quelques années plus tard dans les procès de Moscou. Il se clame véritable successeur orthodoxe de la pensée de Lénine, et s'emploie à faire oublier les désaccords des dernières années. Par ailleurs, il s'appuie fortement sur la bureaucratie, qui inquiétait Lénine, qu'il peut en partie contrôler. En 1929, Joseph Staline occupe tous les postes stratégiques et a évincé ses ennemis. Il les remplace par des proches, des collaborateurs fidèles et dociles. Mais Staline ne s'est pas simplement imposé dans les cercles de pouvoir, il devient le "vojd" (le guide) du peuple et amorce le culte de la personnalité. L'URSS est mûre pour accueillir le stalinisme.  

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