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Gorbatchev, discours du 25 décembre 1991

Étude de cas : Gorbatchev, discours du 25 décembre 1991. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2023  •  Étude de cas  •  568 Mots (3 Pages)  •  96 Vues

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Gorbatchev, discours du 25 décembre 1991

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Lors du rapport présenté le 2 juillet 1990, devant le XXVIIe Congrès du parti, Mikhaïl Gorbatchev disait : « A ceux qui exigent qu'on leur fournisse une nouvelle théorie achevée du socialisme, je répondrai que seule la vie, le travail libre, l'autogestion et le bien-être de la population peuvent remplir le socialisme d'un contenu nouveau. » Ainsi Gorbatchev alors Président de l’Union Soviétique achevait une série de réformes qui avaient pour but de faire évoluer l’URSS. En effet, le régime faisait face à un mouvement d’indépendance des républiques soviétiques. Affaibli politiquement, désemparé devant le conservatisme des structures de l’Etat, Gorbatchev démissionne tout en soulignant l’importance de profondes réformes, dans une allocution publique retransmise à la télévision. Gorbatchev dénonce le système totalitaire et le poids du système administratif. Il en appelle à une réforme démocratique. Ainsi, on se demande : « Quelles sont les grandes réformes que Gorbatchev a apporté à l’URSS ? » Pour répondre à cette question, les réformes politiques seront traitées dans une première partie puis les réformes économiques dans une seconde, et enfin celles sur la politique extérieure dans la dernière partie.

Tableau du bilan des réformes que Gorbatchev a apportées à l’URSS

Réformes politiques

Réformes économiques

Réforme sur la politique extérieur

Le système totalitaire de l’URSS est liquidé. Gorbatchev lance également la politique de la « Glasnost » (« transparence ») qui doit donner le droit aux citoyens soviétiques de critiquer l’État et les organisations du Parti communiste. Son sens prend ensuite une tout autre ampleur, puisqu’il est associé à la fin de la censure officielle avec notamment l’autorisation des radios étrangères et de la littérature jugée dissidente. Cette nouvelle politique permet les premières élections libres et autorise le multipartisme. L’introduction d’une nouvelle liberté politique aura notamment pour conséquence que les peuples composant l’URSS puissent s’exprimer librement et faire valoir leur particularisme. Les libertés fondamentales sont également rétablies, telles que la liberté de pensée et d’expression grâce à un assouplissement des contraintes pesant sur la presse, ou encore la liberté religieuse.

Les réformes économiques sont portées par la « perestroïka » qui signifie littéralement « restructuration » ou « reconstruction ». Mikhaïl Gorbatchev va donc chercher à réduire les dépenses militaires de l'Union soviétique pour réallouer ce budget de l'État vers le développement économique. Les entreprises privées sont autorisées dans l’artisanat, le commerce et les services. Les coopératives de production sont également promues pour la fabrication des biens de consommation, et les investisseurs étrangers sont les bienvenus dans le cadre de sociétés mixtes. L’économie devient plus libérale dans certains secteurs (commerce, agriculture) afin de lancer une nouvelle dynamique. Ainsi, certains secteurs sont soumis à une économie de marché. Le droit à la propriété privée en Union Soviétique a été rétabli en 1990.

Les principales réformes à propos de la politique extérieure concernent l'établissement d’un dialogue américano-soviétique sur les armes nucléaires et dans la signature de plusieurs traités de réduction des armements, tels que le traité de Moscou (31 juillet 1991) qui prévoit la réduction mutuelle des armements nucléaires stratégiques. Il a également retiré l’implication soviétique de différentes parties du monde, notamment en Afghanistan, à Cuba ou encore en Ethiopie. Le désengagement le plus notable de Gorbatchev s'est produit en Europe, où il a réduit l'influence de l'URSS sur les pays anciennement sous contrôle soviétique. Les réformes de Gorbatchev ont permis aux Russes de voyager à l'étranger, grâce à la réouverture des frontières.

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