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Athènes au IIe siècle avant J.C : Entre prospérité et paix

Dissertation : Athènes au IIe siècle avant J.C : Entre prospérité et paix. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2024  •  Dissertation  •  2 558 Mots (11 Pages)  •  35 Vues

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Introduction :

Au IIe siècle avant notre ère, la cité d'Athènes, berceau de la démocratie et joyau de la civilisation grecque, se retrouve au cœur d'une période de bouleversements politiques, territoriaux et économiques. Alors que la Grèce antique est marquée par un paysage politique fragmenté et instable, Athènes se trouve confrontée à une série de défis externes qui redéfiniront son rôle dans le monde méditerranéen.

Au cours de cette période, la Grèce est le théâtre de conflits incessants entre différentes cités grecques ainsi qu'avec les puissances étrangères cherchant à étendre leur influence dans la région. La domination macédonienne, instaurée après les conquêtes d'Alexandre le Grand au IVe siècle avant notre ère, exerce une influence significative sur la politique grecque, y compris à Athènes. Sous le règne de la dynastie des Antigonides qui règne sur la Macédoine de 277 à 168, Athènes se retrouve soumise à la suzeraineté macédonienne, ce qui altère son statut d'autonomie et modifie son rôle sur la scène politique régionale.

Dans ce contexte de domination étrangère, Athènes doit naviguer habilement entre la préservation de son identité politique et culturelle et la nécessité de composer avec les exigences et les pressions des puissances extérieures. En parallèle, la cité est confrontée à des défis économiques alors qu'elle cherche à maintenir sa prospérité et son influence dans un environnement instable et compétitif.

Problématique :

Par quels moyens Athènes a-t-elle pu s’imposer en tant que cité prospère et influente tout en menant une politique étrangère de neutralité et de paix au IIe siècle avant notre ère ?

Annonce de plan :

Pour répondre à cette problématique, nous verrons donc dans un premier temps comment Athènes a-t-elle su instaurer la paix au sein de la cité en nous penchant sur leur politique étrangère qui on le verra plus tard, est toujours à leur avantage, pour bien comprendre le contexte, nous analyserons également le désarmement progressif de la cité puis enfin comment Athènes s’est imposée en tant que maître de la paix.

Dans un second temps nous mettrons en évidence la prospérité d’Athènes en mettant la lumière sur leur savoir faire naval, mais également sur l'île de Délos en tant que symbole de prospérité et nous terminerons par étudier les fêtes panathénées.

A ) Une politique étrangère à leur avantage

La mort du roi de Macédoine Démétrios II en l’ an 229 va créer une situation instable au sein du royaume macédonien et c’est l’élément déclencheur qui va susciter chez les athéniens l’envie de retrouver leur liberté. En 229, on voit Athènes se libérer de la tutelle macédonienne pour permettre à la cité de retrouver son indépendance politique et culturelle.

Athènes se voit alors récupérer le Pirée, principal port de la cité, l'île de Salamine mais également les forteresses de Munychie et de Rhamnonte. On attribuera alors cette finalité à Eurykleidès et Mikion de Képhisia, deux frères dont le premier avait occupé plusieurs postes de haut rang, ils vont être désignés par ailleurs comme les véritables chefs de l'État Athénien. Pour comprendre l’importance de cette libération, il est important de se rappeler que la ville, le port et l’ensemble du territoire n'avaient pas été libres depuis la guerre de Chrémonidès qui a eu lieu de 268 à 261 avant notre ère.

Mais au cours de la même année, un nouvel acteur et pas des moindres, la République Romaine, se voit interférer dans les affaires du monde grec. Les Athéniens, alors fraîchement libérés, craignent de ne pas pouvoir se fier à une politique étrangère de stricte neutralité, sachant qu’ils ne pouvaient pas compter sur leur armée. Athènes va alors débuter sa longue pếriode de bonne entente avec la république romaine pour se protéger et se rétablir de toutes ces années d’emprise.

En l’an 200, la menace macédonienne ressurgit et Athènes se voit alors obligé de la repousser, ils vont d’abord se tourner vers leur protecteur attitré, la monarchie lagide qui régnait en Egypte. Néanmoins, les lagides se voient arracher au même moment le sud de la Syrie et la Palestine, il leur semble donc impossible de fournir une aide significative aux Athéniens. Les athéniens se tournent alors vers les puissances qui étaient récemment entrées en guerre contre la Macédoine, le roi Attale et Rome mais aussi Rhodes.

Au printemps de la même année, Athènes déclare alors la guerre à la Macédoine.

Incapable de soutenir cette guerre, c’est effectivement les romains et eux seuls qui sauvent Athènes d’une situation périlleuse, à noter qu’on ne retrouve aucune trace de la présence militaire athénienne ni sur mer ni sur terre durant ce conflit.

Athènes va alors poursuivre son poste de fidèle allié des romains sans pour autant prendre part à aucun conflit militaire, que ce soit contre Philippe et les macédoniens, contre Antiochos et les séleucides, ou encore contre Persée. C’est ainsi en poursuivant leurs efforts que l’armée romaine va mettre fin au royaume de Philippe II et d’Alexandre le Grand en 168 lors de la bataille de Pydna et va conduire à la déportation de Persée en Italie suivi de l’abolition de la monarchie.

B) une cité désarmée

Athènes durant cette longue période de paix réduit son armée. Depuis la fin du 4 eme siècle les éphèbes ( les jeunes adultes de la cité) ne sont plus obligés d’effectuer leurs services militaires. Ils sont donc passés de 1000 éphèbes au 3ème siècle à 23/50 au début du 2eme siècles. Les éphèbes qui avaient choisi de faire le service militaire devaient eux payer les frais d’armement. Le service ne durait que 1 an. L'éphébie devenait donc réservé à une élite. les autres familles privilégiées que leur enfant travaille ou suive un cursus religieux. Durant l’année du service militaire les hommes engagés apprenaient le maniement des armes et s'entraînaient physiquement. Mais ils suivaient aussi une formation intellectuelle et une initiation aux sciences. On les faisait aussi participer à la vie religieuse très importante dans la cité. On leur faisait participer à beaucoup de rites religieux ou qui honnerais les héros et les ancêtres de la cité . On les amenaient à des lieux

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