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EMC, Tous migrants

Étude de cas : EMC, Tous migrants. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2023  •  Étude de cas  •  2 308 Mots (10 Pages)  •  81 Vues

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EMC Exposition « Tous migrants ! »

        En 2020, on estimait à 281 millions le nombre de migrants internationaux dans le monde en 2020, soit 3,6 % de la population mondial. Le thème de l’immigration est très évoqué de nos jours, dans nos sociétés, à l’image des élections présidentielle française 2022, dont le sujet de l’immigration ne cessait de faire parler, de façon positive ou négative. Ici nous allons étudier une exposition de Cartoon for Peace, nommée « Tous migrants ! ». Cette exposition retrace le parcours complexe des migrants à travers des dessins de presse du monde entier. Des raisons du départ au processus d’intégration dans un nouveau pays, en passant par les obstacles rencontrés durant leur voyage, les dessinateurs de presse analysent en quelques traits cet enjeu majeur pour nos sociétés. Nous nous demanderons quel problème est évoqué, et comment il est mis en scène par le dessinateur. Nous verrons 3 de ces dessins, traitant de l’immigration, mais de différentes problématiques.

Dessin 1: Willis from Tunis (Tunisie)[pic 1]

        Tout d’abord, voici un dessin de Nadia Khairi, plus connue sous le pseudonyme de « Willis from Tunis ». Sur ce dessin, nous pouvons y observer 3 chats, se situant au bord de l’eau, représentant une frontière, ayant des bagages, représentant des migrants se demandant où aller. En effet, autour d’eux ce place 4 panneaux avec écrit une chose différentes sur chacun : « mourir par noyade »; « mourir de maladie »; « mourir par balles » et « mourir de faim ». Les couleurs du dessin sont importantes, par exemple, les panneaux sont de couleur rouge, probablement pour attirer l’oeil sur ces panneaux dans un premier temps. Mais cela permet aussi d’attirer l’oeil sur les risques de l’émigrations, car ces panneaux représentes les directions possibles d’immigrations. Différents choix s’offrent aux chats, et donc aux migrants, le premier et le fait de fuir son pays, illustré par les panneaux qui pointent la mer. L’autre, est le fait de rester dans le pays. Cependant ses deux possibilités ont des problèmes. Si ils choisissent de quitter le pays par la voie maritime, ils risquent de mourir par noyade, ou mourir de maladie comme l’indiques les panneaux. Si ils choisissent de rester sur dans le pays, ils risquent de mourir par balles, ou de mourir de faim illustré par les deux autres panneaux. De plus, les deux chats se pose des questions en découvrant la situation. Le premier se demande « y’a pas l’option « vivre » ? », il se rend compte que le fait de vivre n’est pas une possibilité, n’est pas un choix possible. Le deuxième accentue ses propos, en effet, lui, complète la question précédente, en rajoutant « même dans la merde … Mais vivre ? ». Ici cette demande illustre que les migrants veulent seulement vivre, peu importe comment, ils sont prêts à accepter n’importe quel endroit, tant qu’ils peuvent y vivre. En effet, ils veulent juste être accepté quelque part, pour y mener une vie. Ils ne savent plus ou aller. Cela témoigne des risques très important que représente l’immigration.

        De plus, la dessinatrice vient de Tunis, comme l’indique son pseudonyme, il est donc probable que ce dessin illustre la situation en Tunisie, et donc l’eau représentée correspond surement à la mer Méditerranée. En Tunisie, a lieu une crise politique, qui est une crise politique en cours entre le président Kaïs Saïed et l'Assemblée des représentants du peuple, dirigée par le mouvement Ennahdha. Cette crise politique a fortement impacté la sécurité dans le pays, provoquant des vagues d’immigrations. Selon des données officielles italiennes, plus de 55 000 migrants ont débarqué en Italie en 2021, essentiellement depuis les côtes tunisiennes et libyennes. Cependant, pour parvenir à rejoindre l’Europe, les migrants, et plus particulièrement ici les Tunisiens, doivent risquer leur vie comme le montre le dessin, à l’aide des différents panneaux. Par exemple, entre vendredi 18 et samedi 19 mars 2022, les corps de 25 personnes se sont échoués sur les plages de Nabeul. Le bateau à bord duquel ils voyageaient serait parti des côtes tunisiennes il y a plusieurs jours et aurait compté 60 personnes à bord", a indiqué l'OIM dans un communiqué.

        Ce dessin a donc pour but de montrer les risques qu’encourent les migrants en fuyant leur pays, notamment les Tunisiens aujourd’hui. De plus, il montre que ces migrants veulent juste vivre, cependant les options qui leur sont proposé sont très pessimistes; dans tous les cas ils seront confrontés à la mort. Ils sont confrontés à la difficulté de survivre dans un pays en guerre et à celle d’émigrer vers un autre pays dont le chemin est très risqué.

A VOIR, Potentiel rajout: On y observe un autre chat, de taille plus petit, qui semble représenter un enfant migrants. Lui, suit ses parents, et semble stupéfait, et à la fois effrayé de la situation, en voyant ces panneaux.

Dessin 2: Préjugés[pic 2]

        Nous avons ensuite un dessin de Bénédicte, une dessinatrice suisse. Sur ce dessin, nous pouvons observer 3 hommes sur la droite, qui ont l’air de travailler. En effet, ils sont vêtu de vêtements typique d’ouvrier dans les travaux publiques, et ils portent des casques. De plus, un des personnages est sur un échafaudage, un autre tient une truelle, et le dernier transporte une fenêtre. Mais aussi, on y voit deux poutres IPN sur le bas du dessin, et tout ces éléments nous montre qu’il s’agit d’un chantier, dans lequel trois ouvriers sont entrain de travailler. Sur la gauche du dessin, nous pouvons observer une femme qui observe le chantier, et s’exclame « A cause de vous, on n’a plus de logements ! » en s’adressant aux travailleurs. A travers cette bulle on comprend que les trois travailleurs sont des migrants, et que cette femme est une habitante « de longue date » du pays. Les ouvriers sont stupéfait de cette situation, illustré par les yeux grands ouverts qu’ont ces travailleurs. A travers cette bulle, Bénédicte dénonce les discriminations, que subissent les migrants, et plus précisément les ouvriers.

        De plus, il y a un paradoxe dans cette situation. La femme s’exclame qu’à cause d’eux « on a plus de logements ». Le « on » montre qu’elle parle au nom d’une population, dans ce cas de la population principale du pays. Et le paradoxe et que ce sont eux qui sont actuellement entrain de construire un bâtiment, des logements. Cela dénonce les préjugés que les habitants d’un pays ont sur les migrants venus dans leur pays, notamment sur le fait que les migrants occupent des logements et ne travaillent pas, ce qui est démontré ici, car les 3 migrants travaillent. De plus, en France par exemple, 27% des ouvriers travaillant dans le bâtiments sont immigrés, ce qui montre bien l’importance des immigrés dans la construction de logements, ce qui renforce cette idée de paradoxe entre la population initiale et la question de travail des immigrés. De plus la plupart des professions où les travailleurs immigrés sont surreprésentés connaissent une pénurie de main-d’œuvre, un emploi est plus souvent occupé par un immigré lorsque le métier est exposé à des conditions de travail pénibles ou, dans une moindre mesure, lorsqu'il est en tension.

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