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Définition du climat et différence météo/climat

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Par   •  5 Mars 2023  •  Cours  •  4 103 Mots (17 Pages)  •  138 Vues

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Cours 4. Le climat.

Introduction

Définition du climat et différence météo/climat.

Climat : statistique des conditions météorologiques prévalant, dans la durée, dans les basses couches de l’atmosphère.

Météorologie et climatologie sont deux exercices différents de la science. La première tente de prédire le lendemain tandis que la seconde essaie de donner du sens à l’histoire du temps qu’il fait et à comprendre les règles d’évolution.

Replacer la question dans le temps long.

Un préalable : comment étudier le climat ? Pour comprendre les mécanismes qui déterminent le climat, il faut mesurer les différents paramètres qui le régissent sur terre, en mer et dans l’atmosphère. Les variables climatiques peuvent être affectées par des changements infimes (ex : élévation du niveau moyen de l’océan de quelques millimètres par an). Les mesures doivent donc être d’une précision absolue pour être utiles à la modélisation du climat. La collecte de données et leur partage entre scientifiques du monde entier s’organisent donc autour de protocoles communs.

Présentation rapide du système mondial d’observation du climat (SMOC) avec notamment 50 variables climatiques « essentielles ». On peut notamment évoquer :

  • le réseau des bouées océanographiques pour observer les océans (programme ARGO, 2000) : près de 4 000 balises mesurent en permanence la température et la salinité des masses d’eau du globe (en surface, à 1000 m de profondeur et à 2000 m de profondeur) et transmettent les informations par satellite,
  • le réseau de radio-sondage mesurant l’atmosphère. Une radiosonde est un appareil (100 à 300 g) contenant des instruments de mesure, envoyé dans l’atmosphère sous un ballon, gonflé à l’hélium ou à l’hydrogène.

Questionnement : impacts du changement climatique sur les territoires et sur les sociétés qui y vivent ? logique systémique ?

 

I / Les grands principes du fonctionnement du climat

  1. La trame climatique mondiale (une répartition globalement zonale)

Complexité de la délimitation des domaines climatiques (il n’y a pas un découpage rigide avec des limites claires … mais bien des espaces de transition entre différentes ambiances climatiques).

On devrait avoir une répartition complètement zonale (grandes zones thermiques) puisque la quantité d’énergie solaire dépend de la latitude (maximale à l’équateur et minimale aux pôles). La latitude joue donc un rôle majeur dans le climat d’un point quelconque à la surface de la Terre. Mais deux autres éléments interviennent : l’altitude (modification de la température, des précipitations, de la pression quand on monte) et non pas la longitude mais plutôt la situation par rapport aux continents et aux océans.

Analyse rapide de la carte des grands domaines bioclimatiques dans le monde. On peut partir des pôles pour aller jusqu’à l’équateur en donnant quelques grandes caractéristiques.

  • La zone polaire. Le froid y constitue le trait et le facteur majeur. On a coutume de la limiter à l’espace qui ne connaît pas de véritable été (moyenne du mois le plus chaud < 10°C). Au plus près des pôles, on a des températures très basses (surtout en altitude) : la station de Vostok (Antarctique) est la plus froide au monde (-33° C en décembre et – 60°C en juin).

  • Les climats des latitudes moyennes (ou zone tempérée – mais terme à proscrire car il suggère une idée de modération mais tempéré ne signifie pas doux !). Ce sont des climats de transition entre la calotte froide et la zone chaude. On y trouve en fait une palette climatique :
  • Influence océanique sur les façades occidentales des continents : fraîcheur de l’été, douceur relative de l’hiver (faible amplitude thermique), importance des précipitations mais surtout nombre élevé de jours de pluie.
  • Influence continentale. Les influences océaniques sont faibles quand on s’éloigne des littoraux. Le régime thermique est marqué par une forte amplitude thermique annuelle (Yakoutie en Amérique du Nord : -45°C en hiver et 15°C en été). La transition entre l’hiver et l’été est souvent assez brutale (fonte rapide du couvert neigeux et reverdissement en deux ou trois semaines). Les précipitations tendent à diminuer quand on est loin des littoraux et le maximum de précipitations se situe en été.
  • Climats méditerranéens (certains climatologues considèrent que ce sont des climats subtropicaux). Faible fréquence des jours nébuleux (ensoleillement fort), été brûlants et hivers doux. Mais importance des vents et violence des épisodes orageux.

  • Les climats des basses latitudes (zone intertropicale). Ils couvrent 40 % de la terre. Ils présentent une unité sur le plan thermique (il fait chaud partout). En revanche, ils présentent une différenciation maximale en matière de précipitations. On y trouve à la fois les espaces les moins arrosés (quelques millimètres dans l’Atacama ou dans le désert égyptien) et les plus arrosés au monde (Tcherrapoundji 11.000 mm).
  • Climats de l’aridité. Pourquoi aridité ? Faible nébulosité, intensité du rayonnement solaire (T° très élevées), humidité relative très basse, évaporation intense (4 mètres d’eau par an sont prélevés dans le lac du barrage d’Assouan), précipitations faibles. Hyperaridité (quasiment aucune précipitation), Aridité (moins de 100 mm/an), Semi-aridité (100-300 mm).
  • Climats intertropicaux à saisons alternées (domaines des alizés et de la mousson). La saison pluvieuse est plus ou moins courte et intense (en été dans l’hémisphère nord, en hiver dans l’hémisphère sud).
  • Climats équatoriaux, marqués par une humidité constante. La notion de saison perd ici son sens tant les situations météorologiques semblent uniformes tout au long de l’année. Grande monotonie thermique (quasiment pas de variations saisonnières et faible variation jour/nuit). Moyennes mensuelles souvent comprises entre 26 et 28°C (importance de la couverture nuageuse). Importance des précipitations (volume totale souvent supérieur à 1.800 mm et 250 à 300 jours de pluie).

Voir l’exemple du fuseau Europe/Afrique qui présente une répartition zonale assez simple.

Qu’est-ce qui perturbe cette répartition zonale ? Ce sont des climats azonaux.

  • La distance à la mer
  • L’effet de façade littorale (et donc les courants marins).
  • Les montagnes (effet de l’altitude).

A cette trame climatique, on peut superposer une trame des formations végétales. On parle d’ailleurs parfois de domaines bioclimatiques. Cette carte est cependant un peu théorique, compte tenu de l’ampleur de l’influence des sociétés humaines dans de nombreuses régions du monde.

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