Écriture et littérature

19 décembre 2023

Écriture et littérature

Titre du travail : Réponse aux 5 questions

Réponse 1 : L’ajout de la citation de Pierre Elliott Trudeau au début du film “Les Ordres” met en lumière la contradiction entre son discours de 1958, défendant les droits humains face à l’abus de pouvoir, et ses actions de 1970, où ces droits sont violés par l’emprisonnement d’innocents. Cela souligne une évolution négative du comportement de Trudeau. La citation incite les spectateurs à remettre en question la cohérence entre les propos tenus dans le passé et les actes commis par Trudeau dans ce film. (83 mots)

Réponse 2 : Dans la scène du film qui va de 0:15:32 à 0:15:47, nous pouvons facilement apercevoir qu’un climat d’oppression et de dominance règne dans la pièce où se déroule ce passage. En effet, les policiers sont significativement de taille supérieure comparés à Marie Boudreau et ses enfants. Leur présence est très imposante et leur autorité est particulièrement présente dans l’atmosphère puisqu’ils sont dispersés loin les uns des autres, de manière à entièrement contrôler l’espace qui les entoure. Dans ce passage, nous pouvons aussi remarquer que la présence des policiers crée un climat intimidant, lorsque la fille de Marie Boudreau essaie de rejoindre sa mère, une peur profonde apparaît sur ses yeux car elle avait peur de passer devant les agents. (115 mots)

Réponse 3 : Dans la première scène, les policiers sont insensibles envers la femme qui voulait aller dormir. Ils ne se préoccupent pas de son bien-être. L’émotion que ressentent les policiers est l’indifférence car ils ne se soucient pas de ce que la femme veut. Alors que dans la deuxième scène, l’émotion que ressent le jeune policier est la compassion. Il ressent de la compassion envers la femme et ses filles. Il se sent mal à l’aise et coupable dans son rôle. La comparaison entre les deux scènes nous montre deux attitudes différentes des policiers face aux arrestations arbitraires. Dans la première scène, les policiers sont contents d’appliquer la loi des mesures de guerre alors que le deuxième policier ne veut pas l'appliquer mais il est obligé. (114 mots)

Réponse 4 : Le passage du noir et blanc à la couleur survient à la 47e minute lorsque le Dr. Jean-Marie Beauchemin et certains autres hommes entrent en prison. Celui-ci fait une remarque sur le changement de l’habit de citoyen en celui du prisonnier et mentionne qu’avec ces nouveaux vêtements gris, les prisonniers ne sont plus les hommes qu’ils ont déjà été ; ils perdent tout ce qu’ils sont et tout ce qu’ils ont déjà eu. L’idée véhiculée par ce message est que par le port de l’habit de prisonnier, les hommes deviennent tous comme des animaux aux yeux de ceux qui s’occupent d’eux. Ils sont dépourvus d’humanité, de droits et de respect. Cette réalité écrase la diversité et la couleur de chacun. Les passages en prison sont donc tous en couleurs car ce sont les moments où justement, il n’y a aucune couleur. Une animosité a pris le dessus et les prisonniers ne sont plus considérés comme humains ; ils sont réduits à des êtres sans valeur. (146 mots)

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