Figures de style - Le Cid

Le monologue de Rodrigue

Analyse commune

Comment le monologue exprime-t-il les sentiments de Rodrigue ?

Dilemme entre deux systèmes de valeurs (honneur et amour)

Choix impossible

Monologue ou raisonnement délibératif

Forme : Vers de longueurs différentes

è Mettre l’accent sur ses sentiments

è Permettre l’expression lyrique

Vers courts : Décrire les sentiments ( ! ?) plus fort

Vers longs : Raisonnement / différents côtés du dilemme

Strophes

è Montrer les étapes de son raisonnement menant à une décision / les émotions au fil du raisonnement

Tonalité lyrique : - Phrases interrogatives « Faut-il laisser un affront impuni ? » / exclamatives « Que je sens de rudes combats ! »

- «je», déterminants possessifs – valeur / l’importance de cette décision – comment cette situation l’affecte personnellement – lié à ses propres émotions

- Champ lexical de l’amour « cœur, amour, flamme, âme, maîtresse… »

- Figure de style : métaphore liée à l’amour « ma flamme »

Monologue pathétique : - Champ lexical de la douleur « guérir, peine, mourir, mortel, tristesse… »

- « Ô dieu, l’étrange peine » répétition (met en valeur l’aspect pathétique)

- Se dépeint comme victime « réduit au triste choix ou de trahir ma flamme… »

En quoi le monologue est-il un dilemme cornélien ?

Opposition :

Organisation du monologue :

Acte II, Scène 1

Ligne 357

« Il y prend grande part, et son coeur irrité

Agira contre vous de pleine autorité »

Synecdoque mettant en valeur les sentiments peu favorables du roi envers l’acte du compte en qui il avait confiance, d’où la mention « cœur ».

Ligne 366

« Désobéir un peu n’est pas un si grand crime

Et quelque grand qu’il soit, mes services présents

Pour le faire abolir sont plus que suffisants »

Illustre la confiance du compte. Ce dernier se croit plus grand que le crime et est convaincu que ses services le mettent hors d’atteinte.

Ligne 380

« D’un sceptre qui sans moi tomberait se sa main »

L’autorité du roi tel un sceptre tomberait de sa main.

Métaphore filée

Ligne 384

« Et que ma tête en tombant ferait choir sa couronne »

Le compte se croit très important, ce qui est révélé par le biais de

Corneille emploie le champ lexical de la royauté pour représenter le pouvoir / l’autorité

Encore une fois, cet extrait évoque l’importance du compte (selon lui).

Ligne 390

« Avec tous vos lauriers, craignez le foudre »

Objectif - le compte devrait avoir peur

Moyen - métaphore

Laurier = Succès

Foudre

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