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Comment une égalité homme femme peut-elle être envisagée ?

Étude de cas : Comment une égalité homme femme peut-elle être envisagée ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2023  •  Étude de cas  •  628 Mots (3 Pages)  •  126 Vues

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Tout d'abord, nous allons étudier comment une égalité hommes-femmes peut être envisagée, en commençant par le début du féminisme prônant cette idée d'égalité. En effet, le mouvement féministe, ayant fait son apparition dans la deuxième partie du 19ème siècle, a déjà permis des avancées concrètes. Cette évolution des droits des femmes est catégorisée en 3 vagues. La première débute durant la 2ème partie du 19ème siècle et se termine à la moitié du 20ème. Cette période voit les femmes accéder au droit de vote en Angleterre grâce à la lutte des Suffragettes via le mouvement Women's Social and Political Union. En 1918, elles obtiennent le droit de vote pour les femmes de plus de 30 ans. Il faudra attendre 1928 pour qu'elles puissent voter, comme les hommes, dès 21 ans. [pic 1]

Cette première vague est aussi synonyme de droit au travail. Virginia Woolf, écrivaine et philosophe britannique, s'interroge sur la place de la femme en tant qu'intellectuelle, car au même titre que le droit de vote, les professions intellectuelles étaient interdites aux femmes. Virginia Woolf prononce dans un discours, datant de 1931 : « Le chemin a été ouvert il y a bien longtemps – par Fanny Burney, par Aphra Behn, par Harriet Martineau, par Jane Austen et George Eliot – par des femmes souvent célèbres, et d’autres, bien plus nombreuses, inconnues et oubliées, qui ont rendu ce chemin plus aisé et ont guidé mes pas ». En effet, Aphra Behn est la première femme à avoir gagné de l'argent avec ses écrits littéraires, ce qui pousse V. Woolf à prendre exemple sur elle pour atteindre une émancipation et inciter son auditoire à y croire.

Durant cette première vague, les femmes ont aussi gagné le droit d'accéder à des études au même titre que les hommes. En 1938, en France, les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari (suppression de la notion « d'incapacité civile »)

   Photo de femmes entrant à l'université pour la première fois sans nécessiter l'autorisation de leur mari.[pic 2]

Source : réseau-canopé

[pic 3]

Ensuite, est venue la deuxième vague, entre 1960 et 1980. Durant cette période, nous pouvons remarquer en 1970 la loi relative à l'autorité parentale, qui comme son nom l'indique, instaure une autorité exercée par

 les deux parents. Alors que auparavant il était question de puissance paternelle, ce qui m'était en évidence cette supériorité masculine sous entendu. 5 ans plus tard, la loi Haby impose une mixité dans tous les étalissements (écoles, collèges, lycées). En même temps, la secrétaire d’État Françoise Giroud lance une enquête sur les stéréotypes dans les manuels scolaires.

Depuis la troisième vague, commencée en 1980, d'autres lois on fait évoluer le rapport d'égalité dans la société. Par exemple, en 2002, un congé paternité de onze jours est octroyé au père. L'instauration de ce congé prouve le changement de mentalité quant au sujet de la prise en charge de l'arrivé d'un enfant, qui tend vers une égalité dans les foyers. Actuellement le congé paternité est de 28 jours en France mais on peut observer sur ce graphique que d'autres pays sont plus avancés sur ce terrain là.[pic 4]

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